Aux hasards de mes pérégrinations je trouve souvent des sites pouvant intéresser les profs sans qu'ils aient pour thème la techno. Je les déposerai dorénavant ici. Vous les lirez peut être. Vous les commenterez si ça vous tante. Libre à vous. JMR

mercredi 16 juillet 2008

2008, serions nous au moment du basculement ?

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2008, serions nous au moment du basculement ?
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Il y a un réel frémissement :

* Oui, les conditions matérielles sont désormais remplies pour permettre aux enseignants d’utiliser les TIC dans leur classe.
* Oui les contenus d’enseignement ont désormais largement intégré l’usage des TIC au delà de l’outil…
* Oui la population enseignante a franchi un seuil d’acculturation personnelle important.
* Oui les élèves ont compris l’intérêt des TIC pour leurs apprentissages (et aussi pour leur vie familiale et sociale, la construction de leur identité).
* Oui la société pousse les pratiques d’enseignement à l’intégration des TIC

Mais ce basculement est encore trop inégal et surtout insuffisant :

* Non, on n’éduque pas à la culture numérique, on éduque à l’usage des TIC, fût-il raisonné
* Non, le B2i n’a pas encore effectué la vraie révolution qui le fera dépasser la dimension technique
* Non, la culture numérique ne se traduit pas seulement par la maîtrise technique mais bien pas la compréhension systémique
* Non, les brillants exemples que l’on montre ne sont pas la réalité de la culture scolaire actuelle

Dans un système scolaire élitiste et qui pousse à la compétition inter-individuelle, les TIC n’ont qu’une seule place : celle de dopant pour la promotion personnelle. Les jeunes et leurs enseignants le savent suffisamment pour “cacher” encore nombre de leurs usages réels de TIC récentes mais aussi anciennes. La forme scolaire actuelle ne tolère pas des objets techniques comme les ordinateurs, encore moins les liaisons sans fil qui permettent de sortir des murs de la classe, et encore moins des possibilités de communication qui permettent de bavarder pendant la parole du maître, voire même le simple fait que l’élève puisse tenir parole (saluons l’opportun numéro des dossiers de l’ingénierie éducative sur les publications des élèves qui nous remet en mémoire que cette pratique est ancienne et qu’elle n’est pas aussi “scolaire” qu’on pourrait le croire.
Lisez les nouveaux programmes de l’école primaire, vous comprendrez aisément qu’en réalité le basculement se fera dans les faits pas dans les textes. Lisez les textes sur l’accompagnement éducatif et vous verrez la convocation des TIC pour l’aide au devoir et au travail personnel à la bordure de l’école.

Non la culture numérique n’est pas entrée dans l’école. A continuer de nous montrer de belles et bonnes pratiques (avec TBI et visioconférences, comme on peut le constater sur le site Educnet) on nous empêche de prendre en considération le véritable changement de paradigme : l’émergence d’une réelle culture numérique, prise dans l’entrelacs des enjeux économiques sociétaux actuels. L’école à beaucoup trop tarder à examiner ces questions de fond (culture) et s’est trop intéressé aux questions de formes (maîtrise technique).
Mais peut-être qu’elle n’avait pas intérêt à le faire !

A débattre

samedi 12 juillet 2008

SITE WEB FORMIST : Enquête sur les compétences documentaires et informationnelles des étudiants qui accèdent à l'enseignement supérieur en Communauté française de Belgiqu

Enquête sur les compétences documentaires et informationnelles des étudiants qui accèdent à l'enseignement supérieur en Communauté française de Belgique
Type du document
Publications scientifiques : Rapports
Url
http://www.edudoc.be/synthese.pdf

Fichier
Pour télécharger ce fichier, cliquez-ici S.V.P
Résumé (description)

Ce rapport de synthèse a fait l'objet d'une communication lors de la journée d'étude "Compétences informationnelles et enseignement supérieur", organisée par le groupe EduDOC et la commission «bibliothèques» du CIUF le 20 mai 2008 à Gembloux (Belgique). Il a fait également l'objet d'une communication lors des 8ème rencontres FORMIST, le 19 juin 2008 à Villeurbanne (France) et sera présenté lors du 74ème congrès mondial de l'IFLA (International federation of Library Associations), le 13 août 2008 à Québec (Canada).

Cette enquête est une adaptation d'une étude équivalente réalisée, en 2002, au Québec. Le questionnaire comporte 20 questions réparties en cinq thèmes représentant les étapes de la recherche documentaire.
Elle vise à connaître le niveau de compétences documentaires des étudiants qui arrivent dans l'enseignement supérieur, vérifier l'adéquation de celui-ci avec la perception qu'en ont les formateurs et identifier les lacunes afin de permettre d'améliorer les formations. 31 établissements d'enseignement universitaire et non universitaire ont accepté de participer à l'étude.
Le questionnaire québécois adapté à la situation belge a été envoyé en septembre 2007 à un échantillon aléatoire de 4388 étudiants accédant pour la première fois à l'enseignement supérieur. Le taux de retour s'élève à 42,57%.
Après analyse, il apparaît que comme au Québec, la moyenne des résultats est faible (7,67/20). Outre diverses variables sociologiques, certaines caractéristiques des étudiants sont en lien direct avec le niveau de performance, notamment la fréquentation d'une bibliothèque dans l'enseignement secondaire, le choix d'option dans le secondaire ou le choix actuel d'étude. A contrario, l'utilisation d'Internet ne semble pas favoriser les compétences informationnelles des étudiants.
Ces observations, tenant compte de toutes les limites que l'on doit accorder à une évaluation de ce type, confirment néanmoins la nécessité de proposer des formations aux étudiants pour leur permettre d'atteindre les compétences requises par le métier d'étudiant. Les lacunes observées vont permettre d'adapter les formations existantes. L'étude doit se poursuivre pour évaluer l'impact réel des formations documentaires proposées.
Auteur(s)
Thème (s)
- Former à la maîtrise de l’information
Public(s)
Bibliothécaires/Documentaliste
Enseignants
Langage
Français
Taille
3425725 Octet
3345,4345703125 KB
Format
pdf
Date de création du document
24 juin 2008
Date de mise à jour du document
24 juin 2008
Date de premier référencement FORMIST
24 juin 2008
Date de mise à jour référencement FORMIST
24 juin 2008
Coût
Non

dimanche 6 juillet 2008

La France et le Québec veulent reconnaître leurs diplômes respectifs, actualité Société : Le Point


AFP

La France et le Québec veulent reconnaître leurs diplômes respectifs

AFP PHOTO / ROGERIO BARBOSA


La France et le Québec veulent conclure dans les prochains mois un ambitieux accord sur la reconnaissance des qualifications professionnelles, une "première mondiale" visant à faciliter la mobilité de la main d'oeuvre francophone dans une économie du savoir mondialisée.

"C'est un accord extrêmement ambitieux puisqu'il permettra à des professionnels de France et du Québec de venir travailler les uns chez les autres dans une totale liberté", a résumé le Premier ministre français François Fillon à l'issue d'une visite de trois jours au Canada et au Québec.

Chaque année plus de 3.000 Français migrent dans la province francophone canadienne attirés par des emplois dans les secteurs de la santé, de la recherche pharmaceutique, de l'ingénierie mais aussi dans des filières techniques dont le Québec est désespérément en manque.

Mais cet eldorado vire parfois au cauchemar pour plusieurs immigrants français en raison de la non-reconnaissance de leurs diplômes.

Le Premier ministre québécois Jean Charest pousse depuis plus d'un an ce projet qui permettrait de reconnaître a priori les qualifications des travailleurs avant leur traversée de l'Atlantique et donc de développer une économie du savoir proprement francophone.

"C'est une première mondiale, aucune autre société ne s'est fixé un objectif aussi ambitieux", s'est félicité M. Charest lors d'un point de presse conjoint avec M. Fillon.

"L'objectif que nous nous fixons c'est de créer un nouvel espace de mobilité pour nos citoyens, de le faire dans un contexte ou nous construisons une économie basée sur le savoir et les technologies", a-t-il souligné.

La France et le Québec espèrent conclure un accord cadre à ce propos en octobre prochain lors de la venue du président Nicolas Sarkozy à Québec pour le sommet de la Francophonie.

L'un des principaux obstacles à la réalisation de cet espace de mobilité transatlantique demeure toutefois les ordres professionnels souvent réticents à reconnaître l'intégralité de la formation suivie dans un pays étranger.

"Il nous a fallu surmonter beaucoup de résistances, chacun croyant naturellement faire mieux les choses que l'autre dans son pays", a affirmé M. Fillon, en parlant comme si le dossier était déjà bouclé.

Le Premier ministre français s'est aussi félicité de la mise en place du Conseil franco-québécois de coopération universitaire (CFQCU) dont l'objectif est de moderniser les liens académiques entre l'Hexagone et la Belle province. Quelque 7.000 Français étudient actuellement au Québec.

La question d'un "accord de partenariat économique" entre le Canada et l'Union européenne a aussi été évoqué au cours de la visite de François Fillon. Le Canada veut profiter de l'actuelle présidence française de l'UE pour lancer dès cet automne des négociations officielles.

Avec la montée des économies de la Chine et de l'Inde, certains s'interrogent toutefois sur l'intérêt de l'Union à s'engager dans un tel partenariat. Il constituerait "une porte d'entrée de l'UE pour les Amériques", a plaidé M. Charest.

A Montréal, dernière étape du périple canadien de M. Fillon, des accords commerciaux ont été signés, dont l'un au bénéfice du groupe français de haute technologie Safran qui devrait fournir du matériel de motorisation au constructeur aéronautique canadien Bombardier pour 621 millions d'euros.

Le chef du gouvernement français s'est fixé comme priorité d'augmenter de 1.000 sur cinq ans le nombre de PME françaises exportatrices au Canada.
La France et le Québec veulent reconnaître leurs diplômes respectifs, actualité Société : Le Point: "La France et le Québec veulent reconnaître leurs diplômes respectifs