Aux hasards de mes pérégrinations je trouve souvent des sites pouvant intéresser les profs sans qu'ils aient pour thème la techno. Je les déposerai dorénavant ici. Vous les lirez peut être. Vous les commenterez si ça vous tante. Libre à vous. JMR

mercredi 27 mai 2009

Projet « École 2.0 » : l’Espagne prend un virage technologique - TIC et éducation au Canada : l'Infobourg

L'Espagne semble vouloir faire mieux que nous. L'article dont j'ai reproduit les premières lignes ici semble nous montrer que la techno sera bientôt bien implantée dans la péninsule Ibérique. Le web 2.0 n'est plus une curiosité . Il faudrait nous même si adonner.(JMR)

Par Elsa Iskander

Espagne – En septembre prochain, 420 000 élèves espagnols recevront un ordinateur portable. Cette mesure, qui concerne tous les élèves en 5e année du primaire fréquentant les écoles publiques ou privées sous contrat avec l’État, a été annoncée par le président du gouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, le 12 mai 2009.

L’initiative s’inscrit dans le cadre du projet « École 2.0 » du ministère de l’Éducation, visant à innover et moderniser le système éducatif, comme le rapporte le site espagnol Epsocial. Selon le gouvernement espagnol, elle devrait améliorer l’apprentissage. Les élèves pourront, entre autres, amener les ordinateurs dotés d’une connexion sans fil à la maison pour faire leurs devoirs.

lie cet article

mardi 26 mai 2009

AFP: A un mois du bac, les élèves révisent aussi sur internet ou en podcast

AFP: A un mois du bac, les élèves révisent aussi sur internet ou en podcast: "A un mois du bac, les élèves révisent aussi sur internet ou en podcast

18 mai 2009

PARIS (AFP) — J - un mois avant le baccalauréat : sur internet, baladeur MP3 ou téléphone portable, tous les moyens sont bons pour les élèves afin de se préparer au mieux à l'examen, une pratique bien installée chez une génération adepte des nouvelles technologies, selon des responsables de sites.

Besoin de se tester sur les définitions de 'valeur ajoutée' ou de 'productivité' ? Faites un quizz interactif sur le programme de sciences économiques et sociales. Un doute sur les 'fonctions exponentielles' ? Imprimez une fiche récapitulative. Envie d'une mise au point sur 'le monde en 1945'? Téléchargez-le en podcast sur votre MP3... Les supports de révision, dont nombre sont gratuits, sont aujourd'hui considérables.

On peut aussi mémoriser une 'carte mentale' sur la notion d''autrui' en philo. Ou parfaire sa méthodologie pour décortiquer un sujet grâce aux conseils d'un professeur par vidéo. Ou encore consulter des annales de français (payantes) sur l'Iphone. Pour faire face au petit coup de stress, il suffit de s'abonner à une newsletter avec 'coaching personnalisé'.

'Les lycéens révisent en ligne très massivement et le phénomène ne fait que s'amplifier', affirme à l'AFP Vincent Olivier, responsable du site gratuit lewebpedagogique.com, plateforme rassemblant plusieurs milliers de blogs de professeurs destinés aux élèves.

Lancé en 2006, son site avait connu 120.000 visiteurs (essentiellement pour le bac) en juin 2006. En 2008, ils étaient 250.000 à avoir consulté des blogs concernant le bac.

Environ 615.000 lycéens étaient candidats l'an dernier aux bacs général, technologique ou professionnel.

Le site reussite-bac.com, gratuit aussi, de la mutuelle étudiante LMDE, avec 80.000 abonnés en avril, observe de son côté '20% d'augmentation du nombre d'inscrits depuis l'an dernier'.

'Vue la pratique qu'ont les jeunes des nouvelles technologies, internet est l'outil qui leur convient, plus que le papier', estime Sandrine Pouverreau, responsable éditoriale du site toutpourlebac.com, lancé récemment par le magazine Phosphore (Bayard Presse).

Caroline Paschal, chef de projet multimedia chez Hatier, qui avait lancé annabac.com (partiellement payant) en 1999, renchérit : 'les adolescents sont très familiers de ces supports, leur côté mobile (téléphone, MP3) est très important'.

'Ceux qui passent le bac, c'est vraiment la génération internet', souligne M. Olivier.

'Aide', 'entraînement', 'récapitulatif' : tous reconnaissent pour autant que cette offre abondante ne remplacera jamais les cours avec un professeur et un travail régulier tout au long de l'année.

'Je ne condamne pas ces sites, mais c'est du +pur bachotage+, de +l'outillage+, ça ne règle pas la question de la compréhension des cours', fait remarquer Jean-Jacques Hazan, président de la FCPE, première fédération de parents d'élèves.

En outre, si la plupart des sites affirment fournir des contenus faits par des enseignants, la présidente de l'UNL, premier syndicat lycéen, Lucie Bousser avertit : 'C'est appréciable de pouvoir diversifier ses moyens de révisions, mais il faut vérifier les contenus de tout ce qui est proposé. Malheureusement, il n'y a pas d'autorité de contrôle'.

Reste aussi la limite de la 'fracture numérique'. Selon une étude de 2008 du Credoc, 89% des 12-17 ans sont connectés à internet à domicile et 84% déclarent disposer d'un accès sur leur lieu d'études.

Le baccalauréat démarre le 18 juin avec l'épreuve de philosophie.

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jeudi 21 mai 2009

Un bouillon d’idées pour faciliter l’insertion professionnelle des nouveaux enseignants - TIC et éducation au Canada : l'Infobourg

Un bouillon d’idées pour faciliter l’insertion professionnelle des nouveaux enseignants - TIC et éducation au Canada : l'Infobourg: "18 mai 2009

Un bouillon d’idées pour faciliter l’insertion professionnelle des nouveaux enseignants
Par Caroline Cyr

Laval - Enseignants, étudiants, chercheurs universitaires, représentants des commissions scolaires et des syndicats se sont réuni le 1er mai dernier dans le cadre du 2e colloque national sur l’insertion professionnelle du personnel enseignant, à Laval. La rencontre était l’occasion de partager les idées et les projets déjà en place pour soutenir les nouveaux enseignants dans leurs débuts dans la profession."

mercredi 20 mai 2009

Et si l’école devenait plus que techno? - TIC et éducation au Canada : l'Infobourg

Et si l’école devenait plus que techno? - TIC et éducation au Canada : l'Infobourg: "6 mai 2009

Et si l’école devenait plus que techno?
Par Martine Rioux

Ontario – La semaine dernière, l’Ontario Public School Boards’ Association a publié le document « What If? Technology in the 21st Century Classroom », dans lequel les auteurs soutiennent que l’époque de l’école « papier et crayon » est bel et bien révolue et qu’il est temps que la technologie entre massivement dans les écoles et change la façon dont les jeunes apprennent.

Le document de l’OPSBA se veut un « discussion paper », un outil de réflexion qui vise à susciter la discussion dans les commissions scolaires de l’Ontario. La plupart des membres du comité sont d’ailleurs des gestionnaires de commissions scolaires.

C’est Howard Goodman, commissaire au Toronto District School Board, qui a eu l’idée de former le comité à l’origine du document.

Selon lui, il sera bientôt beaucoup moins coûteux pour les écoles d’acheter un ordinateur portable par élève que de continuellement essayer de fournir des manuels scolaires imprimés et à jour à leurs élèves.

Il fait également remarquer que la vie quotidienne des jeunes est résolument technologique… sauf à l’école! « Nous ne serons plus capables de les rejoindre. Ils auront de la difficulté à apprendre », prédit-il, si rien ne change dans les écoles.

Dans ce contexte, la prémisse de départ était la suivante : « Comment l’école peut-elle demeurer pertinente et significative au 21e siècle? »

Pour les auteurs du document, il ne s’agit pas de demander aux écoles d’acheter davantage de matériel informatique, mais bien de trouver des façons de créer un environnement scolaire qui soit stimulant pour les élèves à partir de l’utilisation des technologies.

« Il existe déjà plusieurs initiatives qui font place à la technologie dans les écoles. Par contre, ces utilisations ne font pas nécessairement de sens pour les élèves dans leur vie de tous les jours. Il est maintenant temps de passer à l’étape suivante. Le défi qui se présente à nous n’est plus à propos du matériel utilisé. Nous devons plutôt nous demander à quoi devrait ressembler l’apprentissage aujourd’hui. Comment, nous dans les écoles, pouvons-nous faciliter la façon dont les jeunes apprennent dans l’environnement éclaté actuel? »

Dans le communiqué émis lors de la sortie du document, les auteurs déplorent le fait que, présentement, beaucoup de jeunes se présentent à l’école en « mettant leur cerveau hors tension », parce qu’ils ne sentent pas qu’on les encourage à la créativité, comme si on leur offrait moins d’occasions d’apprendre dans l’environnement scolaire qu’ailleurs dans leur vie.

L’école devrait pourtant devenir un lieu de prédilection pour encourager les jeunes dans leur découverte spontanée des technologies, croient-ils. Les jeunes, bien qu’ils utilisent abondamment les technologies au quotidien, ne peuvent pas apprendre à tout maîtriser seuls. Ils ont définitivement besoin d’accompagnement pour que cette utilisation devienne source d’apprentissage réelle et significative.

Selon les auteurs, les jeunes ont particulièrement besoin de leurs enseignants pour apprendre à discerner le vrai du faux parmi le flot incessant d’information qui parvient à eux par le biais d’Internet.

L’OPSBA se réjouit du fait que de plus en plus d’enseignants se tournent vers les technologies pour appuyer leur enseignement et motiver leurs élèves. Elle les encourage d’ailleurs à continuer de le faire. Il s’agit cependant d’initiatives bien personnelles, le ministère de l’Éducation de l’Ontario n’ayant jamais émis de ligne directrice en matière d’intégration des technologies à l’école.

L’OPSBA croit justement que cette « politique éditoriale » manque pour pouvoir aller plus loin dans l’utilisation « significative et motivante » des technologies à l’école. Elle identifie quelques points en particulier qui mériteraient d’être pris en considération.

Il s’agit en fait de chercher des moyens pour permettre aux enseignants de mieux utiliser les technologies pour :
-encourager leurs élèves à développer leur esprit critique et leur pouvoir d’initiative, de même qu’à s’engager dans du travail collaboratif;
-introduire des ressources numériques dans l’apprentissage de leurs élèves;
-diversifier leurs méthodes d’enseignement et ainsi améliorer l’apprentissage des élèves;
-présenter un modèle éthique dans l’utilisation des technologies;
-poursuivre leur développement professionnel (formation continue).

Pour ce faire, plusieurs questions sont amenées :
-Comment faire en sorte que les « super profs » qui utilisent massivement les technologies ne soient plus isolés, mais qu’ils deviennent la norme?
-Jusqu’où sommes-nous prêts à aller pour offrir plus de flexibilité aux élèves (apprentissage en salle de classe vs apprentissage en ligne)?
-De quoi les commissions scolaires ont-elles besoin comme infrastructure pour offrir des ressources numériques à tous leurs enseignants et élèves?
-Pouvons-nous offrir un accès universel à Internet haute vitesse à l’école comme à la maison?
-Comment pouvons-nous favoriser l’utilisation du plus grand nombre d’outils possibles par les enseignants (manuel scolaire, tableau blanc interactif, iPhone, ressource en ligne, etc.)?
-L’école est-elle prête à accueillir les parents dans son environnement numérique d’apprentissage plus dynamique et interactif?

Selon l’OPSBA, des réponses devront venir sous peu, des actions devront être prises à courte échéance. Il en va de la survie même du système d’éducation public. « Faute de changement, l’école publique est en danger. Elle pourrait être abandonnée par ses élèves », concluent les auteurs du document.

Ce plaidoyer pour une école plus technologique que jamais, pour une école branchée et connectée au reste du monde, est tout à fait pertinent. La réflexion ici entamée mérite d’être saluée.

Les questions sont nombreuses. L’association des commissions scolaires publiques de l’Ontario a le mérite de les poser et de chercher des réponses. Nos voisins ontariens semblent avoir compris l’urgence d’agir pour offrir une école digne du 21e siècle aux élèves du 21e siècle.


En complément:
More technology, fewer textbooks touted for kids, un article du Toronto Star.

Par Martine Rioux"
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mercredi 6 mai 2009

Et si l’école devenait plus que techno? - TIC et éducation au Canada : l'Infobourg

Par Martine Rioux

Ontario – La semaine dernière, l’Ontario Public School Boards’ Association a publié le document « What If? Technology in the 21st Century Classroom », dans lequel les auteurs soutiennent que l’époque de l’école « papier et crayon » est bel et bien révolue et qu’il est temps que la technologie entre massivement dans les écoles et change la façon dont les jeunes apprennent.

Le document de l’OPSBA se veut un « discussion paper », un outil de réflexion qui vise à susciter la discussion dans les commissions scolaires de l’Ontario. La plupart des membres du comité sont d’ailleurs des gestionnaires de commissions scolaires.

C’est Howard Goodman, commissaire au Toronto District School Board, qui a eu l’idée de former le comité à l’origine du document.

Selon lui, il sera bientôt beaucoup moins coûteux pour les écoles d’acheter un ordinateur portable par élève que de continuellement essayer de fournir des manuels scolaires imprimés et à jour à leurs élèves.

Il fait également remarquer que la vie quotidienne des jeunes est résolument technologique… sauf à l’école! « Nous ne serons plus capables de les rejoindre. Ils auront de la difficulté à apprendre », prédit-il, si rien ne change dans les écoles.

Dans ce contexte, la prémisse de départ était la suivante : « Comment l’école peut-elle demeurer pertinente et significative au 21e siècle? »

Pour les auteurs du document, il ne s’agit pas de demander aux écoles d’acheter davantage de matériel informatique, mais bien de trouver des façons de créer un environnement scolaire qui soit stimulant pour les élèves à partir de l’utilisation des technologies."

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