Aux hasards de mes pérégrinations je trouve souvent des sites pouvant intéresser les profs sans qu'ils aient pour thème la techno. Je les déposerai dorénavant ici. Vous les lirez peut être. Vous les commenterez si ça vous tante. Libre à vous. JMR

vendredi 22 juin 2007

sciences de l'information

Questions et ressources sur Wikipédia - Tour de Toile du BBF...

puce Questions et ressources sur Wikipédia

Malgré les critiques lancées contre Wikipédia par certains professionnels de l’information (voir par exemple Pierre Assouline ou Daniel Garcia), qui ne croient pas au projet et à la possible fiabilité d’une encyclopédie libre et collaborative modifiable par tout un chacun (et manifestement ‘vandalisée’ selon ces derniers), le site, lancé le 15 janvier 2001 en anglais par son fondateur Jimmy Wales (dans le cadre de la fondation Wikimédia) puis rapidement développé dans de nombreuses langues, s’inscrit pourtant à l’heure actuelle parmi les 20 sites les plus visités de la planète selon le baromètre Alexa.
Wikipédia est aujourd’hui déclinée dans 253 langues. On peut consulter pour la version française l’historique de la Wikipédia francophone, cette dernière comptant 13 000 contributeurs enregistrés – contre plus de 110 000 pour la partie anglophone. Notons que l’on peut se procurer Tout Wikipédia francophone sur un CD-Rom, comme c’est expliqué dans ce dernier lien.

Cette notoriété ne présume évidemment pas en soi de la qualité intrinsèque de l’encyclopédie, la fiabilité étant une question omniprésente chez les contributeurs de Wikipédia eux-mêmes ; une page a même spécialement été ouverte pour répondre aux principales objections – permettant par là même une recension de ces dernières. Pour une liste des principales critiques adressées à Wikipédia, consulter également le point 1.3 du dossier de l’INRP présenté ci-dessous.

Toujours est-il qu’on ne peut désormais plus faire l’impasse sur ce qui est devenu une des première références chez les étudiants et jeunes scolarisés, ne serait-ce que pour comprendre de quoi il retourne, quels sont les enjeux à relever, et comment appréhender et consulter cette ressource à bon escient. La politique éditoriale elle-même nécessite une vigilance et une vérification des informations constantes – de la même manière que pour n’importe quelle source, objectera-t-on. Mais, comme le souligne Jean-Michel Salaün, les plus sévères critiques de Wikipédia sont bien souvent ses meilleurs serviteurs.

vendredi 8 juin 2007

Veille Cégeps




Français au cégep - Québec rejette l'approche holistique
Édition du jeudi 07 juin 2007

Mots clés : correction, épreuve uniforme de français, approche holistique, Langue, Enseignement, Québec (province)

Courchesne entend serrer la vis à ses fonctionnaires

«Ce n'est pas une question d'être punitif, c'est une question de s'améliorer et d'aller plus loin», a tranché la ministre

Photo: Le Devoir

L'approche «holistique», qui préconise une évaluation qualitative de la maîtrise de la langue dans la correction de l'épreuve uniforme de français au collégial, mourra sur les tablettes du ministère de l'Éducation. C'est ce qu'a indiqué hier la ministre de l'Éducation, Michelle Courchesne, qui promet de remettre les fonctionnaires sur la même longueur d'onde que son gouvernement.

 
La ministre Courchesne réagissait au rapport sur la révision de l'épreuve uniforme de français de la direction de l'enseignement collégial de son propre ministère, dont Le Devoir faisait état hier. Le document, écrit par un enseignant de français au collégial qui a supervisé la correction des épreuves uniformes pendant une dizaine d'années, proposait d'abandonner la méthode du décompte systématique des fautes d'orthographe, de grammaire, de syntaxe et de ponctuation pour la remplacer par un jugement global portant sur les différents critères.

(suite)

mercredi 6 juin 2007

Enseignement éducation apprentissage

Utilisation d’Internet : ça se passe à la maison! - TIC et é...

Utilisation d’Internet : ça se passe à la maison! Martine Rioux, APP
On croyait que les jeunes utiliseraient surtout les technologies à l’école. C’est plutôt à la maison que ça se passe, et pratiquement sans surveillance selon une recherche menée par des chercheurs de l’Université de Sherbrooke et de l’Université de Montréal.
Depuis 1997, les professeurs Jacques Piette et Christian-Marie Pons, de la Faculté des lettres et sciences humaines de l'Université de Sherbrooke, ainsi que Luc Giroux de l'Université de Montréal, ont réalisé une analyse à propos « des représentations, de l'utilisation et de l'appropriation du réseau Internet » par les jeunes Québécois (12-18 ans). Les conclusions finales ont été rendues publiques à la fin mars.

Les jeunes Québécois ont maintenant pratiquement tous accès à Internet à partir de leur résidence : 93 % des répondants ont déclaré avoir une connexion Internet à leur maison – dont 75 % à haute vitesse – alors qu’en 2000, ils n'étaient que 57 % à disposer d’un branchement à domicile.

« Autant l'usage d'Internet s'est développé et confirmé à la maison, autant son usage à l'école stagne, voire même régresse », écrivent même les chercheurs dans leur rapport. À ce sujet, voir le texte : Utilisation d’Internet : l’école prend du retard, publié sur l’Infobourg le 4 avril 2007.

MSN a remplacé le téléphone
Pour les adolescents, dont la grande majorité utilise Internet à tous les jours en revenant de l’école, Internet est devenu un véritable outil de communication et une source de divertissement. En fait, ils se servent de ce médium comme « Intranet personnel », ils s’y constituent un petit monde de connaissances (contacts pour discuter, sites favoris à visiter régulièrement) et ils y gravitent.

Ils se connectent sur MSN pour clavarder avec leurs amis, de tout et de rien, pendant des heures. Pour eux, la messagerie instantanée est devenue le moyen par excellence de poursuivre les conversations entamées à l’école au cours de la journée. Les échanges par téléphone leur paraissent archaïques.

En étant sur MSN, ils peuvent discuter avec plusieurs personnes à la fois, ils peuvent même choisir ces personnes parmi toutes celles qui sont connectées. Ils ont l’impression qu’ils peuvent poursuivre leurs activités régulières pendant ce temps (faire des recherches sur Internet, regarder la télévision, aller se brosser les dents et revenir, etc.).

Par contre, les chercheurs ont observé que beaucoup de jeunes se tournent vers la messagerie instantanée parce qu’ils n’ont rien d’autre à faire. Ceux qui sont engagés dans diverses formes d’activités sportives ou culturelles sont moins utilisateurs. Il faudrait peut-être voir à occuper davantage les ados…

Aux adultes qui craignent que des « intrus » s’immiscent dans leur liste de contact, les jeunes disent qu’ils s’inquiètent pour rien. Ils sont très confiants et soutiennent qu’ils ont un contrôle presque total sur celle-ci, même si elle peut compter jusqu’à 200 personnes (la moyenne se situant généralement entre 50 et 100). On reconnaît bien le désir de liberté et d’indépendance des jeunes, toujours un peu insouciants.

Néanmoins, il faut admettre que les jeunes sont de plus en plus prudents dans leur utilisation d’Internet en général. Bien qu’il y ait encore 37 % d’entre eux qui estiment pouvoir faire totalement confiance aux contenus Web, il s’agit d’une nette diminution par rapport au 66 % de 2000.

Une pratique privée
Internet est perçu par les jeunes comme une sorte de jardin secret. Ils ne discutent pas de ce qu’ils y font avec leurs parents ni avec d’autres adultes. Ils l’utilisent généralement en solitaire. Ils se croient pratiquement à l’abri de tous les dangers, puisqu’ils s’estiment assez vigilants et surtout pas naïfs.

De toute façon, il faut reconnaître qu’ils ont la voie libre pour se créer « un monde à part ». Ils sont généralement laissés à eux-mêmes avec leur ordinateur, les parents n’exerçant pratiquement aucun contrôle et ne limitant pas le temps d’utilisation.

Si l’école a peur d’Internet et tend à en censurer l’utilisation, les parents ne le craignent peut-être pas assez. Le connaîtraient-ils encore mal? Ou feraient-ils tout simplement confiance à leurs enfants? Pris dans le tourbillon du métro-boulot-dodo, en oublieraient-ils de s’informer des activités de leurs jeunes? Chose certaine, il semble exister une réelle distance entre ce que font les jeunes sur le Web et ce qu’en connaissent les adultes.

Si 27 % des parents cherchent à connaître les activités de leur progéniture sur Internet, à peine 13 % des adolescents affirment que leurs parents contrôlent réellement ce qu’ils y font, et cela s’applique surtout dans le cas des plus jeunes. Les parents s’empressent habituellement de contrôler les allées et venues de leurs ados à la maison. Oublieraient-ils qu’Internet est aussi une porte vers le monde extérieur?

Encore plus surprenant, voire même inquiétant, près de 32 % des jeunes disposent d'un accès personnel à Internet dans leur chambre à coucher. Ils peuvent donc naviguer à l’abri de tous les regards. Cette grande liberté et cette preuve de confiance (s’agirait-il plutôt d’un désintéressement?) est apprécié par les jeunes, mais il faut se demander si elle n’est pas exagérée…

Bien que les jeunes n’en aient pas envie, il est urgent que les parents mettent le nez dans leur ordinateur personnel. Ils ne s’agit pas de se mettre à faire la chasse aux sorcières (la majorité des jeunes utilise le Net de façon appropriée), mais puisqu’Internet est un élément central de la vie des jeunes Québécois, un peu d’accompagnement serait certainement de mise… comme pour le reste des activités régulières des jeunes. Pour cela, on ne peut pas renvoyer la balle à l’école car, malheureusement, l’éducation aux médias (et particulièrement à Internet) y est encore largement déficiente.

Signalons en terminant que les activités d’animation et de formation dans les écoles de Carrefour éducation et le nouveau guide pratique de l’École branchée se veulent justement des outils concrets d’éducation à l’utilisation d’Internet pour les jeunes, les parents et les enseignants.

Pour lire le rapport de recherche…

Par Martine Rioux, APP

Veille Cégeps

AMEQ | Le réseau d'information en éducation


Budget du Québec - Les besoins pressants des cégeps ne sont pas pris en compte

Montréal, le 4 juin, 2007 - La Fédération des cégeps est déçue de constater que les besoins du réseau collégial public ne font pas partie des ajouts au Budget du Québec conclus par le gouvernement et le Parti Québécois. Pourtant, tant le Parti libéral du Québec que le Parti Québécois ont clairement affirmé en campagne électorale la nécessité d’investir en enseignement supérieur.

Alors que, parmi les mesures du budget, le réseau primaire-secondaire bénéficiera dès 2007-2008 d’un ajout de 30 M$ pour les élèves en difficulté et que les universités profiteront d’une somme annuelle supplémentaire de 20 M$ en raison du dégel des droits de scolarité, les cégeps ne trouvent aucune réponse à leurs demandes de réinvestissement, et cela tant dans le budget déposé le 24 mai que dans les modifications annoncées.

« En vertu de quelle logique le réseau collégial public serait-il le seul à ne pas trouver de réponse à ses besoins pressants de réinvestissement? En différant ainsi le nécessaire redressement financier des cégeps, on laisse en suspens les attentes de quelque 150 000 jeunes et 25 000 adultes qui étudient chaque année dans l’un ou l’autre des 48 établissements d’enseignement collégial publics du Québec », a déclaré M. Gaëtan Boucher, président-directeur général de la Fédération des cégeps.


Pour plus d'information :
Caroline Tessier, directrice des communications
(514) 381-8631, poste 2337
cellulaire : (514) 239-2088  

From Learning Objects to Learning Impact: An Update on the IMS Global Learning Consortium (ID: ELIWEB076)


From Learning Objects to Learhttp://connect.educause.edu/library/abstract/FromLearningObjectst/39423 ning Impact: An Update on the I...

Title:From Learning Objects to Learning Impact: An Update on the IMS Global Learning Consortium (ID: ELIWEB076)Author(s):Rob Abel (IMS Global Learning Consortium, Inc.)Topics:Learners, Learning, Learning Objects, Teaching, Teaching and LearningOrigin:Web Seminars Contributed by EDUCAUSE (06/04/2007)Type:Presentations/SpeechesAbstract:

In a short 10 years, the Internet may not have "changed everything" as was predicted, but it certainly has impacted approaches to learning and learning facilitation. In this talk, Rob Abel, educational researcher and CEO of the IMS Global Learning Consortium (IMS GLC), provides some insights on what we may have learned from the past 10 years and what it may mean for the next 10 years of learning technology and learning technology standards. Discussion topics will include IMS GLC's new focus on innovation, adoption, and, most important, learning impact. This talk will draw from the latest IMS GLC research in the satisfaction and use of learning technology in the U.S. higher education segment, indicating trends in digital content and learning platforms, and the most recent Learning Impact Awards.

View this resource:
This Web Seminar archive is available to ELI full members only. To access this archive, you must be an ELI full member. Please see the ELI Web site for more information about ELI and membership.