Aux hasards de mes pérégrinations je trouve souvent des sites pouvant intéresser les profs sans qu'ils aient pour thème la techno. Je les déposerai dorénavant ici. Vous les lirez peut être. Vous les commenterez si ça vous tante. Libre à vous. JMR

lundi 23 mars 2009

100 000 ordinateurs portables pour les élèves et enseignants du Maine - TIC et éducation au Canada : l’Infobourg

"enseignants du Maine
Par Martine Rioux, APP
Vous pouvez lire l'article original sur l'Infobourg
Maine – L’État du Maine va de l’avant et accroît son programme d’ordinateur portable à l’école. Après les élèves de 7e et 8e années, qui bénéficient d’un ordinateur portable depuis 2002, les élèves de la 9e à la 12e année devraient aussi recevoir un portable d’ici septembre 2009.

En fait, le Département de l’Éducation du Maine a fait savoir la semaine dernière qu’il était actuellement en négociation avec la compagnie Apple afin de procéder à la location de 100 000 ordinateurs portables pour quatre ans.

Ces ordinateurs viendraient remplacer les 37 000 portables qui sont déjà entre les mains des élèves de 7e et 8e années depuis l’année scolaire 2002-2003, de même que les 10 000 portables des enseignants et administrateurs des écoles intermédiaires et secondaires de l’État. De plus, 53 000 portables seraient remis aux élèves de la 9e à la 12e année.

Ainsi, tous les élèves des 120 écoles secondaires (high school) et des 241 écoles intermédiaires (middle school) obtiendraient un nouveau portable. La commissaire à l’Éducation, Susan Gendron, estime que le coût à débourser pour le Département sera d’environ 242$ par année par ordinateur. L’entente avec Apple est estimé à 25 millions $ par année.

Le gouverneur du Maine, John Baldacci, avait déjà affirmé que l’expansion du programme faisait partie de ses priorités. Malgré les coupures budgétaires auxquelles il doit faire face, il dit avoir choisi d’investir massivement dans les ordinateurs portables à l’école parce qu’il juge que l’ordinateur est un outil essentiel de l’école du 21e siècle.

L’État du Maine avait été pionnier en mettant en place le premier programme « un ordinateur par élève » aux Etats-Unis en 2002. Baptisé Maine Learning Technology Initiative, l’initiative a depuis fait ses preuves.

En novembre 2007, l’Infobourg vous rapportait les résultats d’une étude réalisée par l’University of Southern Maine qui confirmait des améliorations dans les habiletés d’écriture des élèves de 7e et 8e année depuis l’arrivée des ordinateurs portables en classe.

D’autres études sont en cours, dont une sur l’apprentissage de l’algèbre par le biais de cours en ligne.

Au-delà des résultats scolaires des élèves et des avantages que l’initiative peut apporter dans la dynamique scolaire, le gouverneur Baldacci la considère comme un puissant levier pour toutes les familles du Maine. Les élèves peuvent amener leur ordinateur à la maison, ce qui permet à tous les membres de la famille de l’utiliser et de naviguer sur Internet en soirée et les fins de semaine."

jeudi 19 mars 2009

Savoir pour pouvoir - L. Jacques Ménard incite les Québécois à lancer un chantier national pour contrer le décrochage scolaire au Québec

"MONTREAL, le 17 mars /CNW/ - 'A l'âge de 20 ans, 31 % des jeunes Québécois n'ont toujours pas obtenu un diplôme d'études secondaires où l'équivalent', a déploré aujourd'hui L. Jacques Ménard, président du Groupe d'action sur la persévérance et la réussite scolaires et président de BMO Groupe financier, Québec. 'Devant pareille situation, nous n'avons d'autres choix que de lancer un chantier national engageant toute la société québécoise pour contrer le décrochage scolaire', a ajouté M. Ménard. L. Jacques Ménard et le Groupe d'action qui réunit près d'une trentaine de membres croient qu'il est possible de faire passer, d'ici 10 ans, le taux de diplomation, à l'âge de 20 ans, de 69 pour cent, son niveau actuel, à plus de 80 pour cent. 'Pour y arriver, il va falloir absolument que le soutien à la persévérance et à la réussite scolaires devienne l'affaire de toute la société et non seulement des écoles et du ministère de l'Education', a déclaré le président du Groupe d'action. 'Il faut que chaque initiative lancée dans chaque région, dans chaque quartier, dans chaque milieu où cela s'impose, contribue au succès des élèves et exerce suffisamment de pression sur le gouvernement afin que celui-ci, à l'instar du gouvernement ontarien, se lance vraiment dans la lutte au décrochage avec tous les moyens que cela suppose', a ajouté M. Ménard. 'Dans toutes les initiatives qui ont connu du succès dans le domaine de la persévérance et de la réussite scolaires, on retrouve un certain nombre de constances, à savoir un leader fort et prêt à s'engager dans cette action, l'engagement de la communauté, l'établissement d'une relation de confiance entre le jeune et la ou les personnes qui l'encadrent et une excellente coordination entre les intervenants des différents milieux', a déclaré Michel Perron, fondateur du Conseil régional de prévention de l'abandon scolaire au Saguenay - Lac-St-Jean (CREPAS) et chargé de projet de l'organisme, de 1996 à 2003. Le CREPAS a contribué à accroître sensiblement le taux de diplomation dans cette région. La firme McKinsey a prêté gracieusement son concours afin d'aider le Groupe d'action à concevoir un plan d'intervention qui pourra contribuer au succès de la lutte au décrochage scolaire, avec les ajustements requis pour répondre aux spécificités de chaque région, école, quartier ou village. 'Nous avons étudié les modèles qui ont obtenu du succès ici et à l'étranger et nous avons tiré les leçons qui s'imposent, avec l'aide des meilleurs experts québécois dans le domaine', a précis"

lire la suite de ce communiqué sur CNW

mardi 3 mars 2009

Profweb 2.0 : Le tableau blanc interactif, un outil qui se prête à bien des applications pédagogiques

"Elles ont en commun l’enseignement des mathématiques ainsi que leur grand intérêt pour les technologies. Bien que chacune enseigne dans un programme différent, Marie Claude en Sciences de la nature et Francine en Sciences humaines, elles ont une approche pédagogique semblable que nous présentons dans ce récit.

Qu'est-ce qui vous a amenées à intégrer les TIC?

En plus de notre grand intérêt personnel pour les technologies, l’arrivée d’étudiants qui demandent d’être en présence d’activités signifiantes et dynamiques nous a amenées à intégrer graduellement certains logiciels spécifiques dans les laboratoires, puis dans les cours. Cette intégration a été facilitée par notre organisation qui met à notre disposition des classes branchées ainsi que des outils et des logiciels performants.

Pouvez-vous résumer l’intégration pédagogique des TIC dans votre pratique?

Il nous semble essentiel de créer un climat d’apprentissage dynamique dans nos cours et d’habiliter nos étudiants à utiliser les technologies dans le cadre de leurs activités quotidiennes:

* écrire des rapports avec Word;
* éditer des équations avec MathType;
* faire du calcul symbolique avec Maple;
* utiliser les diverses fonctions d’Excel et traiter des données statistiques avec Statview.

Dans ce cadre, il nous fallait un environnement d’apprentissage en ligne. DECclic est apparu la solution idéale pour :

* gérer les équipes et encadrer leurs travaux à l’aide du forum; en lisant l’ordre du jour et le compte-rendu déposés, il est facile de suivre l’évolution des travaux et d’intervenir au besoin;1
* effectuer une correction formative;
* créer des espaces de clavardage;
* déposer de la documentation pertinente (textes relatifs au cours, recherches effectuées, procédure de rédaction du rapport, etc.);
* communiquer avec les étudiants.

Depuis trois ans, notre pratique s’est modifiée en classe avec l’avènement des tableaux blancs interactifs. Quelle merveille de pouvoir projeter le contenu de notre écran d’ordinateur, mais surtout de pouvoir surligner, encercler, ajouter de l’information en lien avec ce qui est présenté! Pour une enseignante, c’est fantastique, mais quand on voit les étudiants travailler directement à l’écran, c’est vraiment génial."

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Écrans de veille en éducation » Archives du blog » Usages des TIC et pédagogie

"Par Annie Feyfant ~ Mercredi 11 février 2009. Catégorie : Vue sur les TICE.

Approches pédagogiques et usages des TIC
Alain Chaptal a publié plusieurs articles comparant l’usage des TIC en France et aux Etats-Unis. A partir d’analyses de pratiques, il note que l’accès accru aux TIC ne se traduit pas en terme d’usages et que les réactions face à cet écart peuvent être diverses : on accuse les enseignants de conservatisme ; on tente de prouver scientifiquement l’efficacité des TIC ; on évoque un inévitable changement de l’école ; on s’enthousiasme pour les avancées présentes. Le modèle pédagogique susceptible d’accompagner un changement de l’école, le plus évoqué aux Etats-Unis est le modèle constructiviste (Chaptal, 2003). En France, on évoque la pédagogie active (Tremblay, Torris, 2004). M. Linard, citée par A. Chaptal, résume le point de vue dominant quant aux relations entre TIC et pédagogie : « le modèle behavioriste est dépassé, le modèle cognitiviste en voie de dépassement et le constructivisme non encore épuisé »
La lecture du dernier ouvrage de Marcel Lebrun « Théories et méthodes pédagogiques pour enseigner et apprendre: Quelle place pour les TIC dans l’éducation? »(2007), et différents articles de Robert Bibeau (2007) permettent de contextualiser cette affirmation."

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Écrans de veille en éducation » Archives du blog » Pascal Bouchard lance un site de débat sur l’éducation

"Par Olivier Rey ~ Mardi 3 mars 2009. Catégorie : Ressources utiles.

Journaliste et essayiste bien connu dans le monde de l’éducation, ancien chroniqueur à France Culture, ancien fondateur de l’Agence Education Formation et auteur de nombreux ouvrages, Pascal Bouchard s’est lancé dans une nouvelle aventure avec le site “ToutEduc”, créé fin 2008

ToutEduc cherche à réunir, sur des sujets d’intérêt commun, les professionnels et les militants du secteur éducatif au sens large (Education nationale, périscolaire, accès à la culture, petite enfance, éducation sous main de justice, orientation, personnels jeunesse et éducation des collectivités)."
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lundi 2 mars 2009

Sur les traces du marché mondial de l'éducation – Février 2009

par Agnès Cavet

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À l’instar de la culture, de la santé et de la recherche scientifique, le secteur de l’éducation semble progressivement gagné par un discours et des exigences autrefois réservés aux activités industrielles et commerciales : rationalité économique, management de la performance, efficacité, rendement, retour sur investissement… Dans le même temps, de nouveaux modes de régulation des systèmes éducatifs dans les pays occidentaux et un climat général d’austérité budgétaire conduisent écoles et universités à externaliser certaines de leurs missions, à sceller des partenariats avec des entreprises ou même à faire appel à des donations privées.

Future force de travail pour l’économie mais déjà pleinement consommateurs, élèves et étudiants constituent un formidable marché potentiel qui suscite l’intérêt des nouveaux entrepreneurs. La mondialisation accentue ce processus, introduisant à grande échelle une concurrence entre les offres de formation, privées comme publiques, et, par delà, entre les États, sans cesse livrés à des comparaisons et des classements internationaux.

Si ces processus font déjà l’objet d’une abondante littérature, oscillant entre analyses théoriques, prises de position polémiques et interprétations alarmistes, nous avons opté pour une approche plus pragmatique, en axant ce dossier sur les signes observables des logiques de marché à l’œuvre dans l’éducation, en France et dans le monde.

C’est donc sur les traces du marché de l’éducation que progressera notre investigation, organisée selon deux axes d’interrogation : la privatisation de l’enseignement puis l’internationalisation des marchés.

Quelle place et quel rôle occupe aujourd’hui l’enseignement privé au sein du système éducatif, de l’école à l’université ? Quelles nouvelles relations se tissent entre le secteur public d’éducation et des partenaires privés ? Par quelles formes et sous quelles pressions s’opère l’internationalisation du marché éducatif ? La formation à distance est-elle en train d’accomplir la « révolution » du marché si souvent annoncée ? Et, finalement, dans quelle mesure les réalités observées justifient-elles les craintes récurrentes d’une « marchandisation » de l’éducation ?

À travers une revue de littérature scientifique francophone et anglophone, ce Dossier propose un point d’actualité sur ces questions.

* « Le plus vaste marché de la planète » ?
* Privatisation de l’enseignement : quelles nouvelles tendances ?
* Internationalisation des marchés et course aux classements
* Conclusion
* Bibliographie.

Avertissements au lecteur :

• la plupart des liens renvoient vers les notices correspondantes de notre base bibliographique collaborative, qui comprennent les références complètes et, le cas échéant, des accès aux articles cités (en accès libre ou en accès payant, selon les cas et selon les abonnements électroniques souscrits par votre institution) ;
• sauf indication contraire, toutes les traductions comprises dans ce Dossier ont été réalisées par la rédactrice ;
• vous pouvez faire part de vos réactions à ce Dossier, suggérer des pistes complémentaires ou demander des précisions, en laissant un commentaire sous l'article correspondant dans notre blog : « Écrans de veille en éducation ».
« Le plus vaste marché de la planète » ?

À la fin des années 1990, Glenn Jones, magnat américain de la télévision câblée, affirmait que : « l’éducation est le plus vaste marché de la planète, celui qui croît le plus vite et où les acteurs actuels ne répondent pas à la demande ». Constat réaliste, vision cynique, déclaration de guerre ? Reprise à l’envi, cette petite phrase a en tout cas fortement marqué les esprits.

Vaste, le marché l’est en effet si l’on considère le nombre toujours croissant des jeunes à éduquer : depuis 1950, l’effectif mondial est passé de 6 à 90 millions d’élèves et étudiants. Vaste, le marché l’est aussi au regard des dépenses éducatives mondiales, estimées à plus de 2 000 milliards de dollars par an (Hugon, 2003)."
Lire ou télécharger ce dossier sur le site de l'INRP