Aux hasards de mes pérégrinations je trouve souvent des sites pouvant intéresser les profs sans qu'ils aient pour thème la techno. Je les déposerai dorénavant ici. Vous les lirez peut être. Vous les commenterez si ça vous tante. Libre à vous. JMR

jeudi 23 avril 2009

Un bureau virtuel pour les parents branchés - TIC et éducation au Canada : l’Infobourg

Le site de l'Infobourg est un incontournable si l'on veut se tenir au courant de l'évolution de l'enseignement et particulièrement des technologies de l'enseignement au Québec. Il mérite certainement de devenir une bonne habitude pour tout professeur et toute personne intéressée à ce domaine.

"Par Catherine Houle, APP

Québec - La Commission scolaire des Affluents (CSA) a récemment procédé au lancement du bureau virtuel des parents. Cet outil sera destiné aux parents d’élèves inscrits dans les classes régulières de la CSA.

Le bureau virtuel des parents, c’est un endroit précis sur le site Web de la CSA qui permet à ces derniers d’avoir accès, en tout temps, au dossier scolaire de leur enfant. Le parent peut par exemple consulter le bulletin de son enfant, son horaire, contrôler ses absences, visualiser son agenda, etc.

De précieux renseignements sont aussi mis à sa disposition pour lui faciliter la vie en tant que « premier éducateur » et le supporter dans ses tâches quotidiennes : dictionnaires et encyclopédies, suggestion de sites Web à consulter, forums de discussion, information et trucs sur l’aide aux devoirs, liste de courriels des enseignants, etc.

Cet outil qui servait déjà aux élèves sera sans doute aussi très utile aux parents. Accessible en tout temps, de n’importe où, simple d’accès et sécuritaire, le bureau virtuel des parents favorisera leur implication et améliorera la communication entre eux et l’école."

Un ordinateur, un enseignant - TIC et éducation au Canada : l’Infobourg

Le site de l'Infobourg est un incontournable si l'on veut se tenir au courant de l'évolution de l'enseignement et particulièrement des technologies de l'enseignement au Québec. Il mérite certainement de devenir une bonne habitude pour tout professeur et toute personne intéressée à ce domaine.

"Par Martine Rioux, APP

Sherbrooke – Chacun des 95 enseignants de l’École secondaire Paul-Arsenau de l’Assomption (Commission scolaire des Affluents) a désormais accès à un ordinateur qui lui est réservé dans sa salle des profs. Terminée l’époque où les enseignants devaient se partager quelques ordinateurs!

Alain Stockless est répondant TIC pour les enseignants de l’École secondaire Paul-Arseneau. En 2007, même s’il est régulièrement sollicité par des enseignants pour des questions d’ordre technologique, il se retrouve devant un constat décevant.

« Les salles des profs étaient équipées d’un ordinateur pour huit enseignants. Plusieurs ordinateurs devenaient désuets. Dans ces conditions, les enseignants pouvaient difficilement développer leur compétence avec les TIC. De même, ils intégraient très peu les technologies dans leur enseignement », explique M. Stockless.

Pour M. Stockless, il devenait essentiel que l’employeur (la direction de l’école) fournisse un ordinateur par enseignant. « De nos jours, l'ordinateur est un outil essentiel de travail. Ce n'est pas un luxe! ».

Au printemps 2007, il obtenait l’aval de sa directrice afin d’équiper la salle des 18 enseignants de première secondaire. Puis, devant les commentaires positifs, il a poursuivi l’acquisition d’ordinateurs pour les enseignants des autres niveaux. Finalement, depuis septembre 2008, les 95 enseignants de l’école ont leur ordinateur.

Un ordinateur a aussi été placé dans chacune des 21 classes de l’école. Des bornes d’accès à Internet sans fil ont également été installées dans l’école (une borne pour 20 ordinateurs en moyenne).

L’ensemble de l’opération a été financé avec le budget de la Mesure 50670 du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport, qui offre un financement de 31,84$ par élève à l’école. Ce montant couvre les deux tiers des coûts. Le tiers restant est fourni par la commission scolaire, selon la politique de la mesure."

mercredi 15 avril 2009

Aides à l’écriture pour élèves en troubles d’apprentissage – partie 1 - TIC et éducation au Canada : l’Infobourg

Aides à l’écriture pour élèves en troubles d’apprentissage – partie 1 - TIC et éducation au Canada : l’Infobourg: "15 avril 2009

Aides à l’écriture pour élèves en troubles d’apprentissage – partie 1
Par Martine Rioux, APP

Montréal – Au cours des dernières années, plusieurs outils informatiques ont été développés afin d’aider les élèves en troubles d’apprentissage à mieux maîtriser la langue française à l’écrit. Ces outils, loin de devenir des béquilles pour les élèves, facilitent leurs apprentissages.

Pour Jean Chouinard, responsable du RÉCIT national en adaptation scolaire, l’utilisation des aides technologiques à l’écriture doit être perçue dans un contexte d’équité à l’intérieur de l’école. « C’est le souci que chacun des élèves reçoivent le traitement qui lui convient en fonction de sa situation et de ses besoins. »

Il compare les aides technologiques à l’écriture à des lunettes. « Les lunettes sont nécessaires à certaines personnes pour compenser une déficience visuelle. Il ne viendrait jamais à l’idée d’un enseignant de demander à un élève d’enlever ses lunettes pour lire quelque chose au tableau. L’aide technologie agit de la même façon, en venant compenser un manque. L’élève en a besoin pour apprendre mieux. »

Une aide à l’écriture est une assistance qui permet à l’élève de réaliser une tâche ou de développer une compétence qu’il ne pourrait (ou difficilement ) réaliser ou développer sans le support de cette aide technologique.



Les aides à l’écriture se présentent en trois catégories : aide à la rédaction, aide à la correction et aide à la lecture. Pour chacune d’elle, différents choix s’offrent aux élèves en fonction des tâches qu’ils ont à accomplir et des difficultés qu’ils éprouvent. « En fait, il faut connaître le besoin exact de l’élève avant de partir à la recherche d’un outil en particulier. »

L’Infobourg vous présentera des fonctions d’aide demain.

La recherche a démontré que la pire façon d’apprendre est de procéder par la méthode de l’essai-erreur. « L’enfant doit être exposé à la bonne orthographe pour l’apprendre. Moins il est exposé à l’erreur, plus il apprendra. La bonne orthographe s’enregistrera dans sa mémoire. Il ne répètera pas sans cesse la même erreur », indique Brigitte Stanké, orthophoniste doctorante.

Certains logiciels d’aide à la rédaction offre des choix de mots au rédacteur au fur et à mesure qu’il tape les lettres au clavier. Il a alors le loisir de choisir le mot voulu. « L’élève réduit ses erreurs, il ajoute progressivement des mots à son vocabulaire. Cela lui laisse plus de temps pour organiser et structurer ses textes », dit Mme Stanké.

Dans d’autres cas, les outils d’aide à l’écriture deviennent de puissants outils d’auto-correction pour les élèves. Par exemple, on a souvent tendance à relire ce que l’on croit avoir écrit. Même après s’être relu plusieurs fois, on repère difficilement les erreurs dans un texte. Un logiciel de synthèse vocal pourra permettre d’entendre des erreurs commises.

Par ailleurs, peu importe les besoins de l’élève et les aides technologiques choisis, il sera essentiel de l’accompagner « pédagogiquement » dans la maîtrise du logiciel. « Ces outils ne sont pas magiques, il faut apprendre à l’élève à les utiliser. Il doit apprendre à porter un jugement sur les propositions faites par le logiciel, lui aussi n’est pas infaillible », rappelle Mme Stanké.

Pour en savoir plus sur les aides technologiques à l’écriture, consultez ce tableau du RÉCIT en adaptation scolaire.

Le saviez-vous?
-Des outils technologiques d’aide à l’écriture sont permis pour la passation des épreuves ministérielles de la cinquième secondaire (Info Sanction 554

-Le Programme d’allocation pour les besoins particuliers – Jeunes permet à certains jeunes éprouvant des difficultés d’apprentissage de soumettre une demande de financement pour l’achat d’un ordinateur et de différents logiciels nécessaires à la poursuite de leurs études


Les aides technologiques à l’écriture ont été présenté lors d’un atelier dans le cadre du 34e congrès de l’Association québécoise pour les troubles d’apprentissage (AQETA).

Par Martine Rioux, APP"

mardi 14 avril 2009

Des méthodes qui fonctionnent mieux que d’autres - TIC et éducation au Canada : l’Infobourg

Des conclusions qui vont à contre courant de ce qui est présentement véhiculé sur la façon de contrer le décrochage... les bonnes vieilles méthodes seraient-elles encore les meilleures? Pourquoi pas! (JMR) lire l'article original de l'Infobourg

Par Martine Rioux, APP

Montréal – Selon une étude réalisée par une équipe de chercheurs de l’Université de Montréal (UdeM), les mesures de renforcement social, comme les systèmes de récompense, l’enseignement magistral et les activités de type collaboratif auraient un lien avec le taux de diplomation des élèves.

Pierre Lapointe et Jean Archambault, professeurs au Département d’administration et fondements de l’éducation, et Roch Chouinard, professeur au Département de psychopédagogie et d’andragogie, ont réalisé une étude pour le compte du Comité de gestion de la taxe scolaire de l’île de Montréal. Celle-ci porte sur l’environnement éducatif et la diplomation des élèves de Montréal exclusivement.

De façon générale, elle révèle qu’en 2005, 71 % des jeunes de 20 ans détenaient un diplôme d’études secondaires (toutes catégories confondues). La proportion d’anglophones de 20 ans à détenir un diplôme était supérieure (80 %) à la proportion de francophones (68 %). Cependant, ce constat n’a pas pu être expliqué par les chercheurs.

Indépendamment de la langue, des pratiques pédagogiques ont cependant pu être corrélées avec les taux de diplomation.

Ainsi, dans les écoles où les enseignants disaient adopter « très souvent » des mesures de renforcement social (motivation, récompenses, etc.), le taux de diplomation atteignait 81 %. Il n’était que de 57 % dans les écoles où les enseignants affirmaient ne « jamais » recourir à cette stratégie.

« Plus les enseignants félicitent ou récompensent les élèves qui font des efforts pour apprendre ou pour améliorer leur comportement, plus le taux de diplomation est élevé », souligne l’auteur principal de l’étude, Pierre Lapointe, dans une entrevue accordée au journal Forum de l’UdeM.

Il semble que le traditionnel enseignement magistral donne lui aussi de bons résultats. Les écoles où les enseignants recouraient « souvent » à cette méthode se démarquaient par une diplomation de 76 % contre 67 % dans celles où l’on n’y faisait appel que « parfois ».

Le contraire était vrai pour les « activités collaboratives », qui amènent les élèves à travailler en groupe sur des projets particuliers. Le taux de diplomation était de 55 % dans les établissements qui utilisaient « très souvent » cette approche et de 86 % là où les enseignants y avaient « rarement » recours.

« Ce type d’activités est peut-être une perte de temps », a fait remarquer M. Lapointe.

Aucune progression
L’étude avait pour but d’observer la courbe dans le taux de diplomation des élèves de l’île de Montréal. Les résultats se sont avérés décevants dans la mesure où il n’y a pas vraiment eu de changement au cours de dix dernières années. En fait, la progression n’a été que de 1 % en 10 ans alors que le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport du Québec visait 15 % d’augmentation.

Dans les secteurs très défavorisés, les résultats sont encore plus bouleversants : 50 % des jeunes de 20 ans avaient obtenu leur diplôme en 2005 alors que cette proportion était de 52 % en 1995. Pourtant, la majorité des efforts visant à contrer le décrochage scolaire ont été faits dans ces quartiers.

Source : Journal Forum de l’UdeM."

mercredi 8 avril 2009

Le wiki dans l’enseignement - TIC et éducation au Canada : l’Infobourg

Le wiki dans l’enseignement - TIC et éducation au Canada : l’Infobourg: "Par Martine Rioux, APP

Montréal – Bien que le blogue ait de plus en plus la cote auprès des enseignants pour inciter leurs élèves à produire du contenu pour le Web, le wiki, cette plateforme de collaboration commune, est loin d’être dépassé. C’est du moins ce que croit Renée-Marie Fountain, professeur en enseignement des technosciences à l’Université Laval.

Mme Fountain adore le concept de wiki « parce qu’il laisse toute la place à ce qui est vraiment important : le texte ». Selon elle, le texte est en péril sur le Web, puisque de plus en plus de sites misent sur l’utilisation d’images et de vidéos.

En parallèle, elle précise que le wiki, contrairement à d’autres outils de publication en ligne, conserve un historique de toutes les modifications apportées, ce qui est très utile lorsque vient le moment de faire l’évaluation des étudiants.

Mme Fountain, qui enseigne à de futurs enseignants du préscolaire, du primaire et du secondaire, utilise le wiki comme outil de co-construction des savoirs depuis 2005. « L’impact est extraordinaire. Le wiki devient une plateforme de constructivisme communautaire ».

En début de session, elle invite ses étudiants à se créer un compte wiki à partir de cette page et à se constituer une page d’accueil. Les étudiants seront ensuite amenés à travailler en équipe afin de définir certains concepts en lien avec l’éducation et la technologie. Ils devront déposer leurs travaux sur cette page, ceux-ci deviennent alors visibles pour tous.

« J’étais tannée de toujours répété les concepts théoriques, session après session. Maintenant, j’implique mes étudiants dans leur apprentissage. Ce qui a été créé au cours des sessions précédentes demeurent accessibles en ligne, on ne repart pas de zéro à chaque fois, comme c’était le cas auparavant. Les étudiants ont des concepts qu’ils comprennent, ils s’en inspirent et peuvent aller plus loin dans leur réflexion ».

Selon Mme Fountain, cette façon de faire a pour effet de déboussoler les étudiants en début de sessions. « Ils sont habitués à avoir des notes de cours toutes prêtes. Ils ne sont pas habitués à ce qu’on leur donne une forme de pouvoir. »

Par contre, une fois qu’ils ont appris à maîtriser l’environnement wiki, ils saisissent vite l’opportunité qui s’offre à eux d’être vu et lu sur le Web, de participer à la création du savoir.

Certaines institutions hésitent encore à donner la possibilité aux étudiants de publier du contenu sur le Web. Mme Fountain est consciente que cela implique certains risques, néanmoins, elle ne reviendrait pas en arrière. « J’ouvre le monde à mes étudiants. »"

Les futurs profs sont-ils Web 2.0? - TIC et éducation au Canada : l’Infobourg

Les futurs profs sont-ils Web 2.0? - TIC et éducation au Canada : l’Infobourg: "Par Martine Rioux, APP

Montréal - Après avoir participé à une formation de 15 heures à propos du Web 2.0, 35 futurs enseignants ont eu à identifier des besoins personnels de formation, à élaborer une stratégie personnelle d'autoformation mettant à profit des outils du Web 2.0 et à la mettre en pratique. Le résultat est décevant.

« Mes étudiants utilisent des outils Web 2.0, comme Facebook, dans leur vie personnelle. Mais, ils n’ont pas encore saisit le potentiel de ces outils du point de vue du partage, de l’interaction et de la création de réseaux possible dans le cadre de leur vie professionnelle », souligne Patrick Giroux, professeur au département des sciences de l'éducation et de psychologie à l’Université du Québec à Chicoutimi.

À l’intérieur du programme de la formation des maîtres offerte à l’UQAC, M. Giroux donne le seul cours en lien avec l’utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC). Ce cours de trois crédits est optionnel. Sur les 45 heures du cours, M. Giroux a choisi de consacrer 15 heures à la découverte du Web, à sa maîtrise et à la découverte de son potentiel pédagogique.

Il débute par une initiation à la recherche sur Internet. Il enchaîne avec des outils comme le blogue, le wiki, la syndication RSS, Google Documents, Webspiration, del.icio.us, Flickr et Facebook. Chaque outil est présenté et démontré par le professeur. Il est ensuite essayé par les étudiants, suivi d’une discussion sur les forces et faiblesses de chacun.

M. Giroux invite finalement ses étudiants à élaborer et mettre en place une stratégie d’autoformation personnelle en y intégrant ces outils du Web. « L’objectif réel était de leur permettre de se créer un environnement d’apprentissage personnel, visant leur formation continue une fois qu’ils seront sortis de l’université ».

Au bout du compte, plusieurs étudiants se sont créé un blogue, principalement afin d’y consigner leurs idées et trouvailles sur le Web. D’ailleurs, la fonction qu’ils ont le plus utilisé est la recherche sur le Web. Ils ont malgré tout appris à apprivoiser quelques outils qu’ils ne connaissaient pas auparavant.

« Le Web a été utilisé pour repérer et indexer des ressources. Ils sont passés à côté du potentiel de réseautage et de collaboration qu’offre désormais Internet. La notion de formation continue est demeuré abstraite pour eux », fait remarquer M. Giroux, passablement déçu par l’expérience."

Partage de projets en univers social - TIC et éducation au Canada : l’Infobourg

L'Infobourg est un site parlant de l'enseignement au Québec. Je vous relie souvent des articles provenants de cette source . Je vous incite à vous abonner à cet outils intéressant pour vous tenir au courant des nouveautés en enseignement au Québec. Le site de l'infobourg est à l'adresse http://www.infobourg.com/ (JMR)

Par Martine Rioux, APP

Outaouais – Dans le cadre d’un cours de didactique de l’univers social, à l’Université du Québec en Outaouais, Stéphanie Demers a demandé à ses étudiants, de futurs enseignants au préscolaire ou au primaire, de préparer des leçons pour enseigner les techniques géographiques et historiques.

De son propre aveu, il aurait pu s’agir d’une tâche ingrate et ennuyeuse pour ses étudiants. Par contre, ceux-ci ont embarqué à pieds joints dans l’aventure et ont proposé des projets plus stimulants les uns que les autres.

Via Google Earth, les étudiants ont fait escalader l'Everest et exploré les seigneuries de l'île d'Orléans. Ils ont construit une «boîte à stratégies» pour comprendre comment écrire un texte en histoire. Ils ont fait explorer l'histoire de l'industrialisation, de la syndicalisation, de la vie quotidienne entre 1820 et 1905 par une visite du cimetière anglican du Vieux Hull.

En fait, les étudiants de Mme Demers ont tellement embarqué dans l’aventure que certains ont accepté de mettre leur matériel à la disposition des enseignants qui consultent l’Infobourg. Les trois premiers travaux sont présentés ici. Chaque projet contient une application TIC.

1-Schématiser un phénomène spatial de Katleen Roberge
Pour permettre aux élèves d’« interpréter le changement dans une société et sur son territoire », elle propose aux enseignants de faire disparaître des objets dans la salle de classe puis de chercher des explications logiques avec les élèves en reconstituant un schéma de la classe. Les élèves seront ensuite amenés à refaire le même exercice de schématisation pour expliquer l’évolution de la fonte de la calotte glaciaire.

Voici son document en format Word.

2-Lire le territoire à travers les cartes de Patrice Osborne
En lien avec la compétence « Lire l’organisation d’une société sur son territoire », l’activité amène les élèves à s’orienter comme le faisaient les explorateurs au temps de Champlain en Nouvelle-France. Pour ce faire, ils auront à comprendre tout d’abord les points cardinaux (par le biais d’une expérience de cartographie) afin de construire par eux-mêmes une boussole.

Consultez son document en format Word.

3-Lire les cartes de base de Paul Jireada
Cette mise en situation présente un outil géograph"

lire la suite de cet article

mardi 7 avril 2009

Le wiki dans l’enseignement - TIC et éducation au Canada : l’Infobourg

Message relayé du site "L'Infobourg" . Vous trouverez l'article original en cliquant sur ce lien
Par Martine Rioux, APP

Montréal – Bien que le blogue ait de plus en plus la cote auprès des enseignants pour inciter leurs élèves à produire du contenu pour le Web, le wiki, cette plateforme de collaboration commune, est loin d’être dépassé. C’est du moins ce que croit Renée-Marie Fountain, professeur en enseignement des technosciences à l’Université Laval.

Mme Fountain adore le concept de wiki « parce qu’il laisse toute la place à ce qui est vraiment important : le texte ». Selon elle, le texte est en péril sur le Web, puisque de plus en plus de sites misent sur l’utilisation d’images et de vidéos.

En parallèle, elle précise que le wiki, contrairement à d’autres outils de publication en ligne, conserve un historique de toutes les modifications apportées, ce qui est très utile lorsque vient le moment de faire l’évaluation des étudiants.

Mme Fountain, qui enseigne à de futurs enseignants du préscolaire, du primaire et du secondaire, utilise le wiki comme outil de co-construction des savoirs depuis 2005. « L’impact est extraordinaire. Le wiki devient une plateforme de constructivisme communautaire ».

En début de session, elle invite ses étudiants à se créer un compte wiki à partir de cette page et à se constituer une page d’accueil. Les étudiants seront ensuite amenés à travailler en équipe afin de définir certains concepts en lien avec l’éducation et la technologie. Ils devront déposer leurs travaux sur cette page, ceux-ci deviennent alors visibles pour tous.

« J’étais tannée de toujours répété les concepts théoriques, session après session. Maintenant, j’implique mes étudiants dans leur apprentissage. Ce qui a été créé au cours des sessions précédentes demeurent accessibles en ligne, on ne repart pas de zéro à chaque fois, comme c’était le cas auparavant. Les étudiants ont des concepts qu’ils comprennent, ils s’en inspirent et peuvent aller plus loin dans leur réflexion ».

Selon Mme Fountain, cette façon de faire a pour effet de déboussoler les étudiants en début de sessions. « Ils sont habitués à avoir des notes de cours toutes prêtes. Ils ne sont pas habitués à ce qu’on leur donne une forme de pouvoir. »

Par contre, une fois qu’ils ont appris à maîtriser l’environnement wiki, ils saisissent vite l’opportunité qui s’offre à eux d’être vu et lu sur le Web, de participer à la création du savoir.

Certaines institutions hésitent encore à donner la possibilité aux étudiants de publier du contenu sur le Web. Mme Fountain est consciente que cela implique certains risques, néanmoins, elle ne reviendrait pas en arrière. « J’ouvre le monde à mes étudiants. »

En complément :
-Le wiki de Renée-Marie Fountain: La Forge du curriculum - Forger et expérimenter les concepts de l'éducation
-Les pages wikis des étudiants de Mme Fountain

Renée-Marie Fountain présentait une conférence dans le cadre d’une journée d’échanges à propos du Web 2.0 et de l’éducation, organisé par la Maison des technologies de formation et d’apprentissage Roland-Giguère (MATI Montréal). Le résumé de la présentation de Mme Fountain est en ligne.

Par Martine Rioux, APP"
Message relayé du site "L'Infobourg" . Vous trouverez l'article original en cliquant sur ce lien

lundi 6 avril 2009

Handicap et TICE — Educnet

Pour lire cet article vous pouvez aller sur le site Educnet

Produire, diffuser et utiliser des ressources numériques adaptées aux situations des élèves / étudiants handicapés

La scolarisation des élèves et des étudiants handicapés, une priorité ministérielle
Quatre ans après la loi de février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, Xavier Darcos a rappelé que la scolarisation des enfants handicapés constitue une priorité absolue de l'Education nationale. Le ministère a lancé une série de mesures destinées à favoriser l'accessibilité aux ressources numériques. Des ressources numériques adaptées à diverses situations de handicap ont été reconnues d'intérêt pédagogique ou ont obtenu le soutien du ministère.

Ce dossier porte principalement sur la production, la diffusion et les usages de ressources numériques adaptées aux élèves et aux étudiants handicapés. De façon plus large, il rappelle les mesures politiques mises en oeuvre pour faciliter l'accessibilité numérique au niveau national et international, et donne des exemples d'innovations technologiques au service des handicapés.

Centre de documentation de la SDTICE

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mercredi 1 avril 2009

Des cours bimodaux pour motiver les garçons - TIC et éducation au Canada : l’Infobourg

Par Martine Rioux, APP

Ottawa – En milieu minoritaire francophone, il n’est pas toujours facile de motiver les jeunes à la réussite de certains cours. Au Conseil des écoles publiques de l’Est de l’Ontario (CEPEO), la mise en place de cours bimodaux (qui se donnent en partie en salle de classe et en partie sur Internet) aura contribué à la réussite d’une douzaine de garçons.

De septembre 2007 à février 2008, douze garçons inscrits à l’École secondaire publique Gisèle-Lalonde d’Ottawa ont participé à une recherche-action menée par le CEPEO, grâce à la participation financière du ministère de l’Éducation de l’Ontario (programme"

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