Aux hasards de mes pérégrinations je trouve souvent des sites pouvant intéresser les profs sans qu'ils aient pour thème la techno. Je les déposerai dorénavant ici. Vous les lirez peut être. Vous les commenterez si ça vous tante. Libre à vous. JMR

mardi 23 octobre 2007

Techno web

L'intégration sociale passe aussi par Internet Recherche

L'intégration sociale passe aussi par Internet

Un projet britannique a étudié les raisons expliquant pourquoi toute une partie de la population n'accède pas à Internet. Le degré d'alphabétisation s'inscrit comme un élément primordial de l'appropriation.

Publié le 23 Octobre 2007

Penceil projectLa maîtrise d'Internet est un gage de bonne intégration sociale et professionnelle. C'est ce que souligne le projet britannique Penceil, qui cherche depuis plusieurs années à déterminer les raisons empêchant certains adultes d'accéder aux technologies de l'information et les moyens de répondre à ce problème. Une étude a été réalisée sur un groupe de quarante sept personnes issues du quartier populaire sud-londonien de St Martin, qui se distingue par la diversité ethnique et sociale de sa population. Au regard de l'étude, il apparaît que les personnes ayant des difficultés à s'approprier les technologies sont souvent plus pauvres, plus âgées et moins bien instruites que la moyenne. Bonne nouvelle : plus de la moitié des personnes interrogées a annoncé vouloir s'initier aux technologies de l'information, notamment pour apprendre à utiliser un ordinateur et pour obtenir de nouvelles qualifications.

L'accès à la technologie dépend du niveau socio-culturel

De plus, leurs appréhensions vis-à-vis de la machine restent surmontables, se bornant souvent à la crainte de ne pas savoir se protéger des virus ou de ne pas s'en sortir avec toutes les applications proposées. Les responsables du projet ont également mis au point des systèmes adaptés pour permettre aux nouveaux utilisateurs de se former au web en contribuant à des blogs ou à des forums. Ce travail a permis également d'élaborer des cours d'initiation au net plus adaptés. Ceux-ci doivent mieux prendre en compte le nouveau rapport que les personnes entretiennent avec Internet, de plus en plus omniprésent avec les mails, les blogs ou le e-commerce, et qui s'inscrit au cœur d'un grand nombre de démarches courantes, personnelles et professionnelles. Pour les chercheurs, ces leçons doivent répondre à deux impératifs : le travail individuel, pour favoriser la confiance en soi et l'attention au degré d'alphabétisation.

Vers une intégration sociale et professionnelle

"Trop peu de systèmes d'initiation aux TIC s'intéressent à l'utilisation personnelle, ce qui peut accentuer le sentiment d'exclusion sociale. Les gouvernements veulent lancer toujours plus de services électroniques, mais un nombre trop faible de personnes que nous avons rencontré a annoncé avoir connaissance de ces changements", souligne Mike Cushman de la London School of Economics and Political Science et co-responsable du projet. Ce dernier, qui s'appelle littéralement "How people encounter e-litteracy and how they can take action to overcome it", a été mis en place par l'Economic and Social Research Council (ESRC) dans le cadre de son programme pour une e-société. Si l'échéance de la phase d'étude est désormais arrivée à terme, les cours à destination des adultes ne sont pas encore disponibles. Mais, souligne Mike Cushman pour L'Atelier, "nous cherchons actuellement des fournisseurs pour les proposer à grande échelle".

Communauté d’apprentissage et communauté de pratique en ligne : le processus réflexif dans la formation des formateurs - Revue internationale des tech

Communauté d’apprentissage et communauté de pratique en ligne : le processus réflexif dans la formation des formateurs - Revue internationale des technologies en pédagogie uni: "Communauté d’apprentissage et communauté de pratique en ligne : le processus réflexif dans la formation des formateurs Auteur : Thierry Chanier - Université de Franche-Comté, FRANCE Jacques Cartier - Division de la Formation, Rectorat de Besançon, FRANCE Télécharger l'article au complet au format PDF Télécharger la version PDF de cet article Résumé Saisissant l’occasion offerte par de récentes politiques éducatives qui orientent la formation des enseignants vers le travail collectif en réseaux, nous abordons ici la délicate question de l’association entre pratique réflexive et participation à des communautés de pratique en ligne. Motivés par le développement professionnel de l’enseignant, nous montrons l’intérêt de concevoir des formations qui ont pour enjeux d’être un terreau favorisant l’émergence de communautés de pratique en ligne et d’ouvrir les praticiens à de nouvelles postures pédagogiques. Nous présentons un paradigme qui articule quatre notions : réflexion sur les pratiques, cadre dialogique pour le processus réflexif, comm"

vendredi 21 septembre 2007

Ecrans - Les étudiants ne se ruent pas sur le net

Ecrans - Les étudiants ne se ruent pas sur le net: "Les étudiants ne se ruent pas sur le net par Astrid Girardeau tags : moteurs de recherche, éducation, wikipedia, google Première étape dans la méthode de recherche des étudiants - DR Une nouvelle étude sur les méthodes de recherche des étudiants contredit la rumeur qui veut, qu’aujourd’hui, les élèves se contentent de recopier ce qu’ils trouvent sur Internet, et notamment sur Wikipédia. Menée par Alison J. Head, l’enquête - intitulée Beyond Google : How do students conduct academic research ? (Au delà de Google : Comment les étudiants mènent leurs recherches ?) - montre en effet que, dans le cadre d’une recherche en rapport avec un cours, les étudiants ne se ruent pas sur le net, mais font preuve d’une « approche hybride », utilisant une palette de sources, du dialogue avec leurs professeurs à l’utilisation des bibliothèques en ligne."

Techno web

La programmation en monde virtuel féminise l'informatique In...

La programmation en monde virtuel féminise l'informatique

Publié le 20 Septembre 2007

Un logiciel de programmation interactif permet à des centaines d'étudiantes de se sensibiliser aux métiers de l'informatique aux Etats-Unis. L'objectif : développer leur intérêt pour le codage.

Femme informatiqueDévelopper l'intérêt des étudiantes américaines pour les sciences de l'informatique, tel est l'objectif de l'ambitieux projet éducatif SPIRIT (Surprising Possibilities Imagined and Realized Through Information Technology). Partant du constat que seul 8 à 15 % des effectifs des étudiants en informatique sont de sexe féminin, le professeur d'informatique Alka Harriger de l'université de Purdue (Indiana), a lancé ce programme innovant de sensibilisation à cette discipline. Il devrait se dérouler sur trois ans. Cette session de formation devrait prendre la forme de travaux pratiques sur Alice, un logiciel de développement interactif.

Apprendre à programmer sans code

"Alice présente les concepts de la programmation orientée objet sur un mode engageant, de manière à ce que les étudiantes ne réalisent pas qu'elles sont en train d'apprendre, elles s'amusent, tout simplement", a déclaré Alka Harriger, l'initiatrice du projet. Et de poursuivre, "au lieu de devoir composer avec de nombreux codes et symboles lors de leurs cours de programmation, elles pourront assimiler le programme sur un mode explicatif visuel". Le logiciel Alice est en effet un outil de développement très visuel permettant de créer des mondes virtuels dans lesquels il est possible de placer des objets. L'avantage de ce dernier est qu'il n'est pas nécessaire de taper du code pour pouvoir réaliser son propre scénario.
 
Faire tomber les idées préconçues
 
Un mode d'apprentissage qui s'avère efficace face à une population féminine plutôt encline à considérer l'informatique comme une discipline ennuyeuse, induisant peu d'interaction entre les gens et une certaine répétitivité des tâches, avance le professeur en informatique. "Pour les personnes qui ne sont pas au fait de la pratique de la programmation, nous nous sommes rendus compte que le code effraie au premier abord", a-t-elle déclaré. Une étude aurait effectivement démontré que des étudiants ayant suivi le programme de formation avec la méthode Alice avaient généralement obtenu de meilleurs résultats à leurs examens. Ce mode d'apprentissage pourrait par ailleurs être adapté à d'autres disciplines scolaires.

Julien François pour L'Atelier

jeudi 20 septembre 2007

Composantes métacognitives et performance à l’écrit : une approche sociocognitive du travail étudiant

Composantes métacognitives et performance à l’écrit : une approche sociocognitive du travail étudiant: "Composantes métacognitives et performance à l’écrit : une approche sociocognitive du travail étudiant Auteur : ESCORCIA, Dyanne Date : 2007 Directeur : CARRE, Philippe Discipline : Sciences de l’éducation Université : Université de Paris10 - Nanterre Cette recherche s’intéresse à l’analyse de la participation des aspects métacognitifs à la performance à l’écrit. Son hypothèse centrale est que les rédacteurs produisant les écrits de meilleure qualité sont ceux qui font preuve d¤une plus forte participation des composantes métacognitives. La notion de métacognition est approfondie selon les apports de J. Flavell (1977) et d’A. Bandura. La démarche méthodologique harmonise une méthode qualitative (entretiens d’explicitation) et une autre quantitative (questionnaire). Une mesure de la performance écrite est également recueillie. La population est formée par les étudiants des Sciences humaines et sociales de l’Université Paris X (années 2004-2006). La supposition capitale de ce travail est relativisée, participant ainsi à construire une vision d’un rapport flexible entre la métacognition et la per"

mardi 18 septembre 2007

Thot / Premier colloque francophone sur Wikipédia, 19-20 octobre, Cité des sciences, Paris

Thot / Premier colloque francophone sur Wikipédia, 19-20 octobre, Cité des sciences, Paris: "Premier colloque francophone sur Wikipédia, 19-20 octobre, Cité des sciences, Paris - ©Thot/Cursus 18-9-2007 &L'association Wikimédia France organise le Premier colloque francophone sur Wikipédia, en partenariat avec le Carrefour numérique de la Cité des sciences. Durant deux jours, des universitaires, des enseignants, des documentalistes, des journalistes, des chercheurs, des spécialistes des NTIC et des contributeurs aux projets Wikimedia vont débattre de différentes questions autour de Wikipédia et des autres projets (Wikisource, Wikinews, Wikiversity, etc.). Wikipédia est devenu un véritable phénomène sur internet, dans les 15 sites les plus visités par les internautes depuis de nombreux mois, et le seul site culturel et non-commercial parmi les 30 sites les plus populaires (chiffres de Médiamétrie pour la France). Ce colloque est l'occasion de faire l'état des lieux et de réfléchir à l'amélioration du contenu et sa fiabilité, à la faisabilité des projets de validation, à l'utilisation de Wikipédia dans un cadre pédagogique, etc. Trois thèmes seront plus particulièrement abordés : * Les relations entre Wikipédia et l'enseignement. "

lundi 27 août 2007

Beyond Google: How do students conduct academic research? by Alison J. Head

Beyond Google: How do students conduct academic research?
Résumé en français http://www.generationy20.com/?p=145
Beyond Google: How do students conduct academic research? by Alison J. Head


Abstract
This paper reports findings from an exploratory study about how students majoring in humanities and social sciences use the Internet and library resources for research. Using student discussion groups, content analysis, and a student survey, our results suggest students may not be as reliant on public Internet sites as previous research has reported. Instead, students in our study used a hybrid approach for conducting course–related research. A majority of students leveraged both online and offline sources to overcome challenges with finding, selecting, and evaluating resources and gauging professors’ expectations for quality research.

Contents

Introduction
Methods
Results
Discussion
Conclusions

 


 

Introduction

The growing buzz about the omnipotence of Google left us wondering, what do students think about conducting research for course assignments today?

Last spring, a team of faculty and campus librarians conducted an insider’s view of the student’s research process. We explored existing assumptions about students’ reliance on the Internet for carrying out course–related research.

We studied three primary areas of the student research process:

  1. How do students define and conceptualize the research process?

  2. How do students conduct research tasks (i.e., where do they look for materials, how much time do they spend, and how do they determine quality during the evaluation of resources)?

  3. What barriers and obstacles do students encounter while conducting course–related research?

 

++++++++++

Methods

Our research study was conducted at Saint Mary’s College of California (SMC). The campus is a Catholic, Lasallian Christian Brothers’ liberal arts institution in Moraga, California. Enrollment is 2,489 undergraduates and 1,473 graduates with a 12:1 student–to–teacher ratio (Saint Mary’s Factbook, 2007).

We used an information–seeking behavior approach to collecting data in our study. We gathered data about students’ experiences, searching behaviors, and obstacles encountered, while using online and offline resources for academic research.

Our sample of humanities and social science majors were more likely to be acquainted with secondary research than science majors, who conduct laboratory research. We studied upper division students because they were more seasoned with the research process than lower division students.

Data collection and analysis

From January through May 2007, we conducted our research in three phases:

Phase One:

Student Discussion Groups: The total sample was 13 participants, who were upper division students majoring in humanities or social sciences. There was representation from students with majors in Communication, Politics, Economics, Liberal and Civic Studies, Health, and Psychology. Of the total, six were male and seven were female. Each session ran one and half–hours.

Phase Two:

Content Analysis: We collected 30 research assignment handouts used by professors in the last two years. Our sample of handouts was derived from courses from disciplines, including Anthropology/Sociology, Art, Communication, Economics, English, History, Kinesiology, Politics, Psychology, Religion, and Women’s Studies.

A coefficient of .90 or higher is considered “highly acceptable” for intercoder reliability. We used Krippendorf’s alpha (Krippendorf’s α), the most rigorous method for testing intercoder reliability (Krippendorf, 1980). Overall, our score was .928176. This means there was nearly a 93 percent degree of reliability in our coding between the coder’s individual decisions.

Phase Three:

Student Survey: We collected surveys from 178 student respondents. Students reported majoring in Anthropology and Sociology, Classical Languages, Communication, Economics, English and Drama, History, Kinesiology, Liberal and Civic Studies, Health, Performing Arts, Politics, Psychology, and Religious Studies.

vendredi 22 juin 2007

sciences de l'information

Questions et ressources sur Wikipédia - Tour de Toile du BBF...

puce Questions et ressources sur Wikipédia

Malgré les critiques lancées contre Wikipédia par certains professionnels de l’information (voir par exemple Pierre Assouline ou Daniel Garcia), qui ne croient pas au projet et à la possible fiabilité d’une encyclopédie libre et collaborative modifiable par tout un chacun (et manifestement ‘vandalisée’ selon ces derniers), le site, lancé le 15 janvier 2001 en anglais par son fondateur Jimmy Wales (dans le cadre de la fondation Wikimédia) puis rapidement développé dans de nombreuses langues, s’inscrit pourtant à l’heure actuelle parmi les 20 sites les plus visités de la planète selon le baromètre Alexa.
Wikipédia est aujourd’hui déclinée dans 253 langues. On peut consulter pour la version française l’historique de la Wikipédia francophone, cette dernière comptant 13 000 contributeurs enregistrés – contre plus de 110 000 pour la partie anglophone. Notons que l’on peut se procurer Tout Wikipédia francophone sur un CD-Rom, comme c’est expliqué dans ce dernier lien.

Cette notoriété ne présume évidemment pas en soi de la qualité intrinsèque de l’encyclopédie, la fiabilité étant une question omniprésente chez les contributeurs de Wikipédia eux-mêmes ; une page a même spécialement été ouverte pour répondre aux principales objections – permettant par là même une recension de ces dernières. Pour une liste des principales critiques adressées à Wikipédia, consulter également le point 1.3 du dossier de l’INRP présenté ci-dessous.

Toujours est-il qu’on ne peut désormais plus faire l’impasse sur ce qui est devenu une des première références chez les étudiants et jeunes scolarisés, ne serait-ce que pour comprendre de quoi il retourne, quels sont les enjeux à relever, et comment appréhender et consulter cette ressource à bon escient. La politique éditoriale elle-même nécessite une vigilance et une vérification des informations constantes – de la même manière que pour n’importe quelle source, objectera-t-on. Mais, comme le souligne Jean-Michel Salaün, les plus sévères critiques de Wikipédia sont bien souvent ses meilleurs serviteurs.

vendredi 8 juin 2007

Veille Cégeps




Français au cégep - Québec rejette l'approche holistique
Édition du jeudi 07 juin 2007

Mots clés : correction, épreuve uniforme de français, approche holistique, Langue, Enseignement, Québec (province)

Courchesne entend serrer la vis à ses fonctionnaires

«Ce n'est pas une question d'être punitif, c'est une question de s'améliorer et d'aller plus loin», a tranché la ministre

Photo: Le Devoir

L'approche «holistique», qui préconise une évaluation qualitative de la maîtrise de la langue dans la correction de l'épreuve uniforme de français au collégial, mourra sur les tablettes du ministère de l'Éducation. C'est ce qu'a indiqué hier la ministre de l'Éducation, Michelle Courchesne, qui promet de remettre les fonctionnaires sur la même longueur d'onde que son gouvernement.

 
La ministre Courchesne réagissait au rapport sur la révision de l'épreuve uniforme de français de la direction de l'enseignement collégial de son propre ministère, dont Le Devoir faisait état hier. Le document, écrit par un enseignant de français au collégial qui a supervisé la correction des épreuves uniformes pendant une dizaine d'années, proposait d'abandonner la méthode du décompte systématique des fautes d'orthographe, de grammaire, de syntaxe et de ponctuation pour la remplacer par un jugement global portant sur les différents critères.

(suite)

mercredi 6 juin 2007

Enseignement éducation apprentissage

Utilisation d’Internet : ça se passe à la maison! - TIC et é...

Utilisation d’Internet : ça se passe à la maison! Martine Rioux, APP
On croyait que les jeunes utiliseraient surtout les technologies à l’école. C’est plutôt à la maison que ça se passe, et pratiquement sans surveillance selon une recherche menée par des chercheurs de l’Université de Sherbrooke et de l’Université de Montréal.
Depuis 1997, les professeurs Jacques Piette et Christian-Marie Pons, de la Faculté des lettres et sciences humaines de l'Université de Sherbrooke, ainsi que Luc Giroux de l'Université de Montréal, ont réalisé une analyse à propos « des représentations, de l'utilisation et de l'appropriation du réseau Internet » par les jeunes Québécois (12-18 ans). Les conclusions finales ont été rendues publiques à la fin mars.

Les jeunes Québécois ont maintenant pratiquement tous accès à Internet à partir de leur résidence : 93 % des répondants ont déclaré avoir une connexion Internet à leur maison – dont 75 % à haute vitesse – alors qu’en 2000, ils n'étaient que 57 % à disposer d’un branchement à domicile.

« Autant l'usage d'Internet s'est développé et confirmé à la maison, autant son usage à l'école stagne, voire même régresse », écrivent même les chercheurs dans leur rapport. À ce sujet, voir le texte : Utilisation d’Internet : l’école prend du retard, publié sur l’Infobourg le 4 avril 2007.

MSN a remplacé le téléphone
Pour les adolescents, dont la grande majorité utilise Internet à tous les jours en revenant de l’école, Internet est devenu un véritable outil de communication et une source de divertissement. En fait, ils se servent de ce médium comme « Intranet personnel », ils s’y constituent un petit monde de connaissances (contacts pour discuter, sites favoris à visiter régulièrement) et ils y gravitent.

Ils se connectent sur MSN pour clavarder avec leurs amis, de tout et de rien, pendant des heures. Pour eux, la messagerie instantanée est devenue le moyen par excellence de poursuivre les conversations entamées à l’école au cours de la journée. Les échanges par téléphone leur paraissent archaïques.

En étant sur MSN, ils peuvent discuter avec plusieurs personnes à la fois, ils peuvent même choisir ces personnes parmi toutes celles qui sont connectées. Ils ont l’impression qu’ils peuvent poursuivre leurs activités régulières pendant ce temps (faire des recherches sur Internet, regarder la télévision, aller se brosser les dents et revenir, etc.).

Par contre, les chercheurs ont observé que beaucoup de jeunes se tournent vers la messagerie instantanée parce qu’ils n’ont rien d’autre à faire. Ceux qui sont engagés dans diverses formes d’activités sportives ou culturelles sont moins utilisateurs. Il faudrait peut-être voir à occuper davantage les ados…

Aux adultes qui craignent que des « intrus » s’immiscent dans leur liste de contact, les jeunes disent qu’ils s’inquiètent pour rien. Ils sont très confiants et soutiennent qu’ils ont un contrôle presque total sur celle-ci, même si elle peut compter jusqu’à 200 personnes (la moyenne se situant généralement entre 50 et 100). On reconnaît bien le désir de liberté et d’indépendance des jeunes, toujours un peu insouciants.

Néanmoins, il faut admettre que les jeunes sont de plus en plus prudents dans leur utilisation d’Internet en général. Bien qu’il y ait encore 37 % d’entre eux qui estiment pouvoir faire totalement confiance aux contenus Web, il s’agit d’une nette diminution par rapport au 66 % de 2000.

Une pratique privée
Internet est perçu par les jeunes comme une sorte de jardin secret. Ils ne discutent pas de ce qu’ils y font avec leurs parents ni avec d’autres adultes. Ils l’utilisent généralement en solitaire. Ils se croient pratiquement à l’abri de tous les dangers, puisqu’ils s’estiment assez vigilants et surtout pas naïfs.

De toute façon, il faut reconnaître qu’ils ont la voie libre pour se créer « un monde à part ». Ils sont généralement laissés à eux-mêmes avec leur ordinateur, les parents n’exerçant pratiquement aucun contrôle et ne limitant pas le temps d’utilisation.

Si l’école a peur d’Internet et tend à en censurer l’utilisation, les parents ne le craignent peut-être pas assez. Le connaîtraient-ils encore mal? Ou feraient-ils tout simplement confiance à leurs enfants? Pris dans le tourbillon du métro-boulot-dodo, en oublieraient-ils de s’informer des activités de leurs jeunes? Chose certaine, il semble exister une réelle distance entre ce que font les jeunes sur le Web et ce qu’en connaissent les adultes.

Si 27 % des parents cherchent à connaître les activités de leur progéniture sur Internet, à peine 13 % des adolescents affirment que leurs parents contrôlent réellement ce qu’ils y font, et cela s’applique surtout dans le cas des plus jeunes. Les parents s’empressent habituellement de contrôler les allées et venues de leurs ados à la maison. Oublieraient-ils qu’Internet est aussi une porte vers le monde extérieur?

Encore plus surprenant, voire même inquiétant, près de 32 % des jeunes disposent d'un accès personnel à Internet dans leur chambre à coucher. Ils peuvent donc naviguer à l’abri de tous les regards. Cette grande liberté et cette preuve de confiance (s’agirait-il plutôt d’un désintéressement?) est apprécié par les jeunes, mais il faut se demander si elle n’est pas exagérée…

Bien que les jeunes n’en aient pas envie, il est urgent que les parents mettent le nez dans leur ordinateur personnel. Ils ne s’agit pas de se mettre à faire la chasse aux sorcières (la majorité des jeunes utilise le Net de façon appropriée), mais puisqu’Internet est un élément central de la vie des jeunes Québécois, un peu d’accompagnement serait certainement de mise… comme pour le reste des activités régulières des jeunes. Pour cela, on ne peut pas renvoyer la balle à l’école car, malheureusement, l’éducation aux médias (et particulièrement à Internet) y est encore largement déficiente.

Signalons en terminant que les activités d’animation et de formation dans les écoles de Carrefour éducation et le nouveau guide pratique de l’École branchée se veulent justement des outils concrets d’éducation à l’utilisation d’Internet pour les jeunes, les parents et les enseignants.

Pour lire le rapport de recherche…

Par Martine Rioux, APP

Veille Cégeps

AMEQ | Le réseau d'information en éducation


Budget du Québec - Les besoins pressants des cégeps ne sont pas pris en compte

Montréal, le 4 juin, 2007 - La Fédération des cégeps est déçue de constater que les besoins du réseau collégial public ne font pas partie des ajouts au Budget du Québec conclus par le gouvernement et le Parti Québécois. Pourtant, tant le Parti libéral du Québec que le Parti Québécois ont clairement affirmé en campagne électorale la nécessité d’investir en enseignement supérieur.

Alors que, parmi les mesures du budget, le réseau primaire-secondaire bénéficiera dès 2007-2008 d’un ajout de 30 M$ pour les élèves en difficulté et que les universités profiteront d’une somme annuelle supplémentaire de 20 M$ en raison du dégel des droits de scolarité, les cégeps ne trouvent aucune réponse à leurs demandes de réinvestissement, et cela tant dans le budget déposé le 24 mai que dans les modifications annoncées.

« En vertu de quelle logique le réseau collégial public serait-il le seul à ne pas trouver de réponse à ses besoins pressants de réinvestissement? En différant ainsi le nécessaire redressement financier des cégeps, on laisse en suspens les attentes de quelque 150 000 jeunes et 25 000 adultes qui étudient chaque année dans l’un ou l’autre des 48 établissements d’enseignement collégial publics du Québec », a déclaré M. Gaëtan Boucher, président-directeur général de la Fédération des cégeps.


Pour plus d'information :
Caroline Tessier, directrice des communications
(514) 381-8631, poste 2337
cellulaire : (514) 239-2088  

From Learning Objects to Learning Impact: An Update on the IMS Global Learning Consortium (ID: ELIWEB076)


From Learning Objects to Learhttp://connect.educause.edu/library/abstract/FromLearningObjectst/39423 ning Impact: An Update on the I...

Title:From Learning Objects to Learning Impact: An Update on the IMS Global Learning Consortium (ID: ELIWEB076)Author(s):Rob Abel (IMS Global Learning Consortium, Inc.)Topics:Learners, Learning, Learning Objects, Teaching, Teaching and LearningOrigin:Web Seminars Contributed by EDUCAUSE (06/04/2007)Type:Presentations/SpeechesAbstract:

In a short 10 years, the Internet may not have "changed everything" as was predicted, but it certainly has impacted approaches to learning and learning facilitation. In this talk, Rob Abel, educational researcher and CEO of the IMS Global Learning Consortium (IMS GLC), provides some insights on what we may have learned from the past 10 years and what it may mean for the next 10 years of learning technology and learning technology standards. Discussion topics will include IMS GLC's new focus on innovation, adoption, and, most important, learning impact. This talk will draw from the latest IMS GLC research in the satisfaction and use of learning technology in the U.S. higher education segment, indicating trends in digital content and learning platforms, and the most recent Learning Impact Awards.

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mercredi 30 mai 2007

Utilisation des moteurs par les Québécois


Les Québécois sont des internautes matures

ACTUALITÉ TECHNO >>>

Les Québécois sont des internautes matures

skooiz.gif
Skooiz dévoile aujourd'hui les résultats d'une étude exclusive menée en collaboration avec Mastodonte Communication auprès de 1 272 internautes québécois. Cette étude révèle entre autres que les Québécois se sont bien adaptés à la recherche dans le cyberespace.

L'étude, qui portait sur les habitudes de recherche, révèle que les Québécois ont adopté d'excellentes habitudes de recherche, plus précisément que :
• 65 % d'entre eux utilisent un moteur de recherche au moins deux fois par jour;
• 90 % d'entre eux utilisent une combinaison de mots pour effectuer leurs recherches;
• 78,1 % utilisent Google comme moteur de recherche;
• 40 % utilisent les fonctions de recherche avancées;
• 60,7 % d'entre eux ont remarqué la présence de liens commerciaux.

Pour résumer, en regard des recherches, les Québécois sont très présents dans Internet. Ils ont une bonne maîtrise des outils qui leur sont offerts et sont, en grande partie, satisfaits des résultats qu'ils obtiennent. Ils sont conscients des liens commerciaux et les utilisent assez peu. Il est à noter que la majorité des répondants utilisaient Internet depuis au moins cinq ans; il serait intéressant de déterminer le lien entre l'expérience du cyberespace et les habitudes de recherche.

Publié par Nicolas Racine  le jeudi 24 mai 2007 à 11H31
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lundi 28 mai 2007

La Fédération des cégeps accueille avec grand intérêt les résultats de l’enquête...

LBR.ca - Le Bulletin Régional Saguenay-Lac-Saint-Jean

Enquête sur la pratique d’activités socioculturelles au collège

La Fédération des cégeps accueille avec grand intérêt les résultats de l’enquête...
2007-05-23 15:32 - Communiqué de presse


MONTREAL, le 23 mai 2007 - / LBR.ca / - La Fédération des cégeps accueille avec grand intérêt les résultats de l’enquête La pratique d’activités socioculturelles au collège : un soutien réel à la réussite publiée aujourd’hui par le Réseau intercollégial des activités socioculturelles du Québec (RIASQ), un organisme partenaire de la Fédération. Cette enquête, menée par M. Jacques Roy, enseignant au Cégep de Sainte-Foy et membre chercheur de l’Observatoire Jeunes et Société, en collaboration avec Mme Josée Bouchard et Mme Marie-Anne Turcotte, également enseignantes au Cégep de Sainte-Foy, met en relief la contribution des activités socioculturelles parascolaires à la réussite des étudiants du collégial.

« Le cégep, c’est une microsociété dans laquelle les jeunes évoluent non seulement pour acquérir une formation de qualité, mais aussi pour se développer sur le plan personnel. En offrant aux étudiants la possibilité de s’épanouir, d’être autonomes, d’affirmer leur leadership et d’acquérir le sens des responsabilités, les activités parascolaires favorisent l’engagement dans les études comme dans la société », a indiqué le président-directeur général de la Fédération des cégeps, M. Gaetan Boucher.

Les activités parascolaires, source de motivation

Chaque année, les animateurs et les animatrices des services d’animation culturelle regroupés au sein du RIASQ organisent un grand nombre d’activités parascolaires à l’intention des jeunes qui fréquentent le collège, en plus de permettre la tenue d’événements tels que Cégeps en spectacle, l’Exposition d’arts plastiques, le Circuit d’improvisation, le Festival de danse et le Festival de théâtre.

L’enquête commandée par le RIASQ démontre notamment que les étudiants qui pratiquent une activité socioculturelle affichent une moyenne scolaire plus élevée, sont deux fois moins nombreux que les autres étudiants à envisager d’abandonner leurs études et sont plus motivés. Ces étudiants ont développé un fort sentiment d’appartenance à un milieu qu’ils jugent stimulant, ils ont acquis des habiletés de communication, font preuve de créativité et possèdent un meilleur sens de l’organisation. Des compétences qui favorisent leur cheminement au cégep, et auxquelles ils pourront faire appel tout au long de leur vie professionnelle et personnelle.

Ces constats vont d’ailleurs dans le même sens que d’autres études réalisées sur le sujet. A titre d’exemple, dans son avis Au collégial, l’orientation au coeur de la réussite publié en 2002, le Conseil supérieur de l’éducation indique que les activités étudiantes contribuent à donner un sens aux études en offrant aux jeunes des possibilités d’exploration, ce qui favorise leur démarche d’orientation et, par conséquent, leur réussite. En outre, dans le cadre de groupes de discussion animés en 2000 par la Fédération des cégeps, les jeunes eux-mêmes ont exprimé clairement leur attachement aux activités parascolaires, soulignant qu’elles les conduisent à effectuer de meilleurs choix de vie.

L’enquête publiée aujourd’hui, ainsi que d’autres analyses, ont également fait ressortir le fait que l’engagement de l’étudiant dans la vie de son collège augmente ses chances de succès. Une réalité d’ailleurs reconnue officiellement dans le bulletin des étudiants qui en font la demande, à travers la mesure de Reconnaissance de l’engagement étudiant instaurée à l’automne 2005 à la suite de travaux conjoints de la Fédération des cégeps, de la Fédération étudiante collégiale du Québec et du ministère de l’Education, du Loisir et du Sport.

« Les jeunes du collégial sont à une étape de leur évolution qui est marquée par des changements de toutes sortes. Chacun des établissements du réseau collégial public leur offre un environnement éducatif permettant l’affirmation de soi et favorisant le mieux-être et l’engagement social. En ce sens, les activités parascolaires, dont le socioculturel, sont une composante essentielle du milieu de vie stimulant qu’est le cégep », a conclu M. Boucher.

• 30-

/Renseignements: Caroline Tessier, directrice des communications, (514)
381-8631, poste 2337, cellulaire : (514) 239-2088/

Royaume-Uni > Nanosciences et nanotechn

2007/04/30 > Royaume-Uni > Nanosciences et nanotechnologies ...

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Rapports Royaume-Uni  >>

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Nanosciences et nanotechnologies : bilan d'étape des actions du gouvernement britannique

http://www.bulletins-electroniques.com/rapports/smm07_030.htm

Publié le 30/04/2007 - 12 pages - pdf 1,1 Mo

Auteurs : PROST Anne

Le Council for Science and Technology (CST), la plus haute instance de conseil au gouvernement britannique pour la science et la technologie, craint que le Royaume-Uni ne perde la place qu'il avait acquise aux avant-postes des nanotechnologies. Il regrette également que le gouvernement n'ait pas rempli sa promesse d'encourager les travaux de recherche sur les risques qui pourraient naître de ce nouveau domaine. Toutefois, elle reconnaît que des progrès ont été réalisés en ce qui concerne le développement des standards et de la métrologie ainsi que pour la limitation de l'exposition du public et des professionnels aux nanomatériaux.

En juillet 2004,la Royal Society (l'académie des sciences britannique) et la Royal Academy of Engineering (l'académie royale des sciences de l'ingénieur) publiaient le rapport "Nanoscience and Nanotechnologies: Opportunities and Uncertainties". Ce rapport a eu une grande influence sur la scène internationale et a placé le Royaume-Uni aux premières places mondiales pour l'engagement dans les nanotechnologies. En février 2005, dans la réponse que le gouvernement faisait à ce rapport, il s'engageait sur un certain nombre d'actions, destinées à répondre aux recommandations formulées par les sociétés savantes, et annonçait que les progrès réalisés et d'éventuels nouveaux développements seraient évalués après deux et cinq ans.

Au sommaire de ce document :

1. Les nanotechnologies : un domaine en plein essor
2. Mais qu'appelle-t-on nano-technologies ?
3. Le gouvernement britannique a-t-il tenu ses engagements ?
3.1. L'analyse des cycles de vie
3.2. Les Effets possibles sur la santé, la sécurité et l'environnement
3.3. Dégagement de nanomatériaux
3.4. Les effluents
3.5. La dépollution des sols
3.6. L'information sur les risques de dégagement
3.7. Les données sur la sécurité
3.8. Les questions réglementaires
3.9. Les organismes réglementaires et les comités consultatifs britanniques
3.10. La réglementation sur les produits chimiques
3.11. Le milieu professionnel
3.12. Les produits de consommation
3.13. La nanomédecine
3.14. La responsabilité étendue du producteur
3.15. La métrologie et les normes
3.16. Les questions éthiques et sociales
3.17. Le dialogue avec le public et les acteurs du domainepourtant adressé des messages
3.18. Les évaluations indépendantes
3.19. La prospective
 

Le projet Logistic

Bulletin Clic - Le projet LogisTIC : une expérimentation tec...

Le projet LogisTIC : une expérimentation technopédagogique Version Imprimable  Version imprimable


Geneviève Lizée, professeure de Techniques de logistique et transport  (Cégep de Drummondville)

recitgenevieve_lizeePerspective de départ

Certaines offres de formation technique risquent d'être remises en cause en raison de leur désaffection sans cesse croissante. Cette situation révèle de plus en plus l'existence de petits groupes d'étudiants en formation technique dans les cégeps. Le programme de Techniques de logistique et transport ne fait pas exception.

Dans le but d’assurer la viabilité et la vitalité de la formation technique dans des programmes à faible clientèle, le ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport et la Fédération des cégeps se sont tournés vers l'expertise du CEFRIO (Centre francophone d’informatisation des organisations) pour mener le projet Cégeps en réseau, qui permettra d’examiner les avenues les plus prometteuses liées au développement de la mise en réseau des établissements aux prises avec les mêmes problématiques.

Dans cette foulée, les cégeps de Trois-Rivières, de Lévis-Lauzon et de Drummondville sont heureux de participer, depuis janvier 2006, à une démarche d’expérimentation technopédagogique dans le cadre du projet LogisTIC du CEFRIO – Cégeps en réseau.

Outils technologiques

Formation, initiation, familiarisation étaient au rendez-vous, dès le début du projet, pour permettre aux six enseignants, avec chacun leurs propres bagage et niveau d’utilisation des TIC, de s’approprier les outils de télécollaboration. Se sont succédées, tout à tour, des formations pour l’utilisation de DECclic, VIA et la «Fenêtre de télé-présence».

Ces différentes plateformes de communication et d’échanges ont été utilisées sur une base régulière par l’équipe LogisTIC et, au printemps, les enseignants ont procédé à un transfert de connaissances vers leurs groupes d’étudiants, pour simuler et expérimenter un premier contexte d’apprentissage et de collaboration virtuelle.

L’appropriation de ces technologies pour un usage pédagogique dans nos groupes/cours est, quant à elle, une étape importante en temps et en effort individuel. Chacun de nous doit investir un très grand nombre d’heures avant de maîtriser ces TIC et de les introduire dans son enseignement. Je fais référence au développement et à l’adaptation de matériels pédagogiques sur support technologique, et à l’introduction de nouvelles pratiques pédagogiques pour soutenir, encadrer et motiver les étudiants, dans ce nouveau contexte d’apprentissage.


Activités technopédagogiques

Le 28 avril 2006 s'est tenue la première activité du projet LogisTIC. Les élèves des cégeps de Trois-Rivières, de Lévis-Lauzon et de Drummondville se sont rencontrés en «distanciel» en utilisant la Fenêtre de téléprésence et la plateforme VIA. L'activité portait sur l’analyse d’un poste de tarificateur dans trois entreprises de transport, chacune intervenant dans un champ distinct. Chacun des collèges a produit une entrevue vidéo, à partir d’une grille commune d’entrevue, visant à caractériser le poste. Au terme de chaque entrevue, les élèves des deux autres collèges devaient répondre à des questions portant sur le travail du tarificateur. Les défis techniques de cette première expérience étaient de taille, et c'est sans problème que cette activité d'apprentissage, d'une durée de trois heures, s'est déroulée.

Lors de l'évaluation de la première activité, l’intérêt que les élèves ont manifesté était palpable. Ils souhaitaient cependant occuper une plus grande place dans la réalisation des prochaines activités. Les orientations pour la session d’automne étaient donc données en vue d’accroître les échanges professionnels et la collaboration entre les étudiants tout en offrant des activités pédagogiques de qualité en termes de diversité et de richesse.

Pour la session d’automne 2006, l’accent est mis sur le travail collaboratif entre étudiants et la recherche de situations technopédagogiques qui les rendent actifs dans leurs apprentissages. Nous avons expérimenté de nouvelles activités de télécollaboration, en équipe intercollégiale, comme des Mots entrecroisés (CCDMD) sur le thème de la logistique et du transport (1re et 2e année), un quiz sur l’arrimage des marchandises (2e année) et la rédaction d’un questionnaire d’entrevue (3e année). Les étudiants réussissent à franchir la barrière de la distance, malgré les quelques infidélités de la technologie, et apprécient côtoyer de nouveaux collègues.


Une équipe multidisciplinaire

Briser l’isolement en favorisant les échanges professionnels entre les enseignants de différents cégeps offrant le même programme, est un des objectifs de ce projet. Dans les faits, cette démarche de collaboration avec les autres collèges se révèle très enrichissante (partage d’expériences de classe, d’expertises, de réseaux de contacts, de matériel pédagogique, etc.). Les retombées sont bien plus grandes que les obstacles associés au travail d’équipe (relation humaine, communication, leadership, etc.).

Jusqu’à présent, le succès du projet LogisTIC repose sur l’implication de tous les intervenants que compose cette grande équipe multidisciplinaire formée d’enseignants, de conseillers pédagogiques, des services informatiques et des directions de chacun des collèges.

Bref, l'esprit d'équipe est à souligner et les prochains mois s'annoncent fertiles sur le plan pédagogique. C'est une histoire à suivre... spirale_profweb