Aux hasards de mes pérégrinations je trouve souvent des sites pouvant intéresser les profs sans qu'ils aient pour thème la techno. Je les déposerai dorénavant ici. Vous les lirez peut être. Vous les commenterez si ça vous tante. Libre à vous. JMR

mardi 29 avril 2008

Canoe – Infos – Québec-Canada: Des «bollés», les Québécois

Canoe – Infos – Québec-Canada: Des «bollés», les Québécois: "Rapport
Des «bollés», les Québécois
Jean-Philippe Pineault
Le Journal de Montréal
29/04/2008 08h34

Les élèves québécois sont les «bollés» du Canada. Ils arrivent premiers en lecture et en mathématiques et deuxièmes en sciences, selon un rapport du Conseil des ministres de l'Éducation rendu public hier.

Quelque 20 000 jeunes de 13 ans de tout le pays ont participé au Programme pancanadien d'évaluation (PPCE).

Devant l'Ontario et l'Alberta

Les élèves du Québec sont les seuls à avoir obtenu une note au-dessus de la moyenne canadienne en lecture et en mathématiques. Ils devancent ainsi leurs camarades de l'Ontario et de l'Alberta.

En sciences, les écoliers québécois se situent encore au-dessus de la moyenne canadienne. Ils sont toutefois devancés à ce chapitre par les jeunes de l'Alberta, qui ont obtenu la meilleure moyenne.

Les résultats de l'enquête fourniront aux ministres de l'Éducation une base pour l'examen de leurs programmes d'études, leurs politiques et leurs pratiques liées au milieu d'apprentissage de leurs élèves.

Faible taux de participation

Au cabinet de la ministre de l'Éducation, Michelle Courche"

lundi 28 avril 2008

Enseigner. L'invention au quotidien

Ce numéro de Sciences Humaines utile à la compréhension de l'enseignement moderne est disponible à la Bibliothèque Roland-Gaudreau. Vous êtes invités à le consulter et à le publiciser.(JMR)

Enseigner. L'invention au quotidien: "Éducation

Cours magistraux, recherches sur ordinateurs, travaux de groupes, soutien individualisé, coaching scolaire… Pour les écoliers, les collégiens, les lycéens, l’alternance des modes de travail est devenue la règle. La panoplie pédagogique des enseignants se trouve aujourd’hui faite de tout un éventail de pratiques, de stratégies ou même de bricolages pédagogiques, en fonction des besoins des élèves, de l’activité ou du moment choisi… L’art d’enseigner serait-il en train de connaître un grand chambardement ?


* - Le maître aux mille casquettes

* - La valse des méthodes (accès libre)

* - L'avénement du flexiprof (accès libre)

* - Comment favoriser les progrès des élèves ?

* - L'enseignement direct : comment ça marche ? (accès libre)

* - Pourquoi noter les élèves ? (accès libre)

* - La pédagogie à l'épreuve du terrain

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Sommaire du magazine
[Consultez le sommaire du magazine Enseigne"

mardi 22 avril 2008

Groupe CNW | CONSEIL DES MINISTRES DE L'EDUCATION (CANADA) | Les Ministres de l'Education publient L'Education au Canada - Horizon 2020


TORONTO, le 15 avril /CNW/ - Le Conseil des ministres de l'Education
(Canada) (CMEC), a rendu public aujourd'hui une vision nouvelle et audacieuse
pour l'apprentissage au Canada pour répondre aux besoins et aux aspirations
des Canadiennes et Canadiens en matière d'éducation. La déclaration a été
émise lors de la deuxième journée du Forum interactif pancanadien sur la
littératie et l'alphabétisation, un événement innovateur du CMEC qui se
déroule dans neuf endroits distincts de l'ensemble du pays.
'L'Education au Canada - Horizon 2020 est un document cadre qui constitue
la pièce de résistance du nouveau CMEC', a déclaré M. Kelly Lamrock, président
du CMEC et ministre de l'Education du Nouveau-Brunswick. 'Nous avons récemment
célébré le 40e anniversaire du CMEC et il n'y a pas mieux qu'une déclaration
collective de nos responsabilités en éducation et de nos objectifs pour la
prochaine décennie pour méditer sur les années passées et dresser un plan pour
l'avenir.'
La déclaration ministérielle conjointe souligne la resp"

lundi 21 avril 2008

Groupe CNW | LA FONDATION CANADIENNE DES BOURSES D'ETUDES DU MILLENAIRE | Accroître l'accessibilité à l'éducation postsecondaire: un défi économique e

Groupe CNW | LA FONDATION CANADIENNE DES BOURSES D'ETUDES DU MILLENAIRE | Accroître l'accessibilité à l'éducation postsecondaire: un défi économique et social

Accroître l'accessibilité à l'éducation postsecondaire: un défi économique et social

    DES EXPERTS DE PLUSIEURS PAYS SE PENCHERONT SUR LA QUESTION
DU 6 AU 8 AVRIL PROCHAIN A TORONTO

PAS UNE MINUTE ET PAS UN CERVEAU A PERDRE!

TORONTO, le 27 mars /CNW/ - Les pressions démographiques, les pénuries de
main d'oeuvre et la concurrence mondiale dans le recrutement de professionnels
et de travailleurs qualifiés exigent des gouvernements, des établissements
postsecondaires et des responsables de l'éducation qu'ils revoient leurs
stratégies et leurs pratiques en vue d'améliorer l'accès des segments de la
population traditionnellement exclus du monde de l'éducation postsecondaire.
"Devant ce nouveau défi, nous avons tous intérêt à partager nos
expériences et à nous inspirer des pratiques exemplaires des autres, a déclaré
Norman Riddell, directeur exécutif et chef de la direction de la Fondation
canadienne des bourses d'études du millénaire. Cet exercice est d'autant plus
important dans les pays industrialisés où le taux de fréquentation des études
postsecondaires des enfants des familles de revenu moyen et supérieur plafonne
et où l'avenir économique et social repose sur notre capacité de rendre les
études supérieures accessibles aux populations qui y sont traditionnellement
sous-représentées."

TOUR DU MONDE DES EXPERIENCES ET DES PRATIQUES

C'est pour aider les Canadiens à mieux relever cet incontournable défi de
l'accessibilité à l'éducation postsecondaire que la Fondation canadienne des
bourses d'études du millénaire et le European Access Network organisent du 6
au 8 avril prochains à Toronto un des plus importants forums d'experts en
provenance du Canada et de plusieurs autres pays. Sous le thème Pas une minute
et pas un cerveau à perdre, les conférenciers et les participants de cette
conférence comparative internationale seront invités à passer en revue les
expériences, les réussites et les pratiques exemplaires réalisées au
Royaume-Uni, en France, en Suisse, aux Etats-Unis, en Nouvelle-Zélande, en
Afrique du sud, en Irlande et bien sûr, au Canada, pour élargir l'accès à
l'enseignement postsecondaire.
Les conférenciers représentent un large éventail d'universités
canadiennes et étrangères, d'institutions spécialisées, mais également des
organismes voués au développement des carrières et des organisations du monde
des affaires.

<<>>

Les panélistes et les participants à la conférence se pencheront sur ces
questions de même que sur divers autres aspects des enjeux entourant une plus
grande accessibilité à l'éducation postsecondaire comme les partenariats
d'apprentissage, le développement de carrières et le choix de programmes
d'études, la mobilisation des ressources en faveur d'une meilleure
fréquentation ainsi que sur l'analyse des politiques nationales et
provinciales en matière d'accessibilité.

UNE VITRINE DES PRATIQUES EXEMPLAIRES

En marge de la conférence, on pourra de plus visiter une exposition
portant sur les pratiques exemplaires. On y présentera du matériel didactique
et des documents qui permettront aux participants d'échanger avec les
promoteurs d'initiatives originales ou de programmes présentant de nouvelles
approches sur, entre autres, les taux de rétention, les partenariats
écoles-entreprises-fondations ou groupes communautaires, les stratégies de
développement de carrière et les mesures gouvernementales.

CONCLUSIONS A L'INTENTION DES PRINCIPAUX DECIDEURS DU SECTEUR DE
L'ENSEIGNEMENT POSTSECONDAIRE

Les conclusions des échanges tenus au cours de la conférence alimenteront
une journée de réflexion qui suivra immédiatement la conférence. Réservée aux
dirigeants politiques, aux responsables des ministères de l'Education, aux
représentants syndicaux, à ceux des organisations non-gouvernementales, aux
recteurs d'universités et aux directeurs de collèges de tout le Canada, cette
seconde partie de la conférence offrira ainsi un nouvel éclairage au processus
de décision devant conduire à une amélioration de l'accessibilité des membres
des groupes sous-représentés aux études postsecondaires.
Le programme complet de la conférence peut être consulté sur le site :
www.pasuneminute.com. ou encore, par le biais du site Internet de la Fondation
canadienne des bourses d'études du millénaire : www.boursesmillenaire.ca

INFORMATION A L'INTENTION DES MEDIAS

Les représentants des médias qui désirent obtenir une accréditation en
vue de la conférence Pas une minute et pas un cerveau à perdre peuvent obtenir
un formulaire en s'adressant à Janet Sandor ou à Richard Vigneault. Les
journalistes peuvent couvrir toute la conférence, du 6 au 8 avril 2008, et
peuvent réaliser des entrevues sur place avec les invités, les experts et les
conférenciers.

LE EUROPEAN ACCESS NETWORK

Le European Access Network (EAN) travaille à ouvrir l'accès à l'éducation
postsecondaire pour les groupes qui y sont historiquement sous-représentés en
raison du sexe, de l'origine ethnique, de la nationalité, de l'âge, d'un
handicap, de l'historique familial, de la formation préalable, du lieu
d'origine ou de difficultés d'ordre scolaire. Le EAN est le seul organisme
européen non gouvernemental voué à l'élargissement de l'accès à l'éducation
postsecondaire. Il est constitué conformément à la loi britannique. Pour plus
d'information sur le EAN, rendez-vous sur www.ean-edu.org.

LA FONDATION CANADIENNE DES BOURSES D'ETUDES DU MILLENAIRE

La Fondation canadienne des bourses d'études du millénaire est un
organisme privé sans but lucratif créé par une loi du Parlement en 1998, dont
le mandat consiste à distribuer des bourses d'études aux étudiants canadiens
du niveau postsecondaire jusqu'à la fin de 2009. La Fondation donne aux
étudiants les moyens d'acquérir la formation postsecondaire dont ils ont
besoin pour préparer leur avenir. A ce jour, elle a versé 2,6 milliards de
dollars à près de 900 000 étudiants canadiens du niveau postsecondaire.



des"

jeudi 17 avril 2008

Groupe CNW | LA FONDATION CANADIENNE DES BOURSES D'ETUDES DU MILLENAIRE | Accroître l'accessibilité à l'éducation postsecondaire: un défi économique e

Groupe CNW | LA FONDATION CANADIENNE DES BOURSES D'ETUDES DU MILLENAIRE | Accroître l'accessibilité à l'éducation postsecondaire: un défi économique et social
DES EXPERTS DE PLUSIEURS PAYS SE PENCHERONT SUR LA QUESTION
DU 6 AU 8 AVRIL PROCHAIN A TORONTO

PAS UNE MINUTE ET PAS UN CERVEAU A PERDRE!

TORONTO, le 27 mars /CNW/ - Les pressions démographiques, les pénuries de
main d'oeuvre et la concurrence mondiale dans le recrutement de professionnels
et de travailleurs qualifiés exigent des gouvernements, des établissements
postsecondaires et des responsables de l'éducation qu'ils revoient leurs
stratégies et leurs pratiques en vue d'améliorer l'accès des segments de la
population traditionnellement exclus du monde de l'éducation postsecondaire.
'Devant ce nouveau défi, nous avons tous intérêt à partager nos
expériences et à nous inspirer des pratiques exemplaires des autres, a déclaré
Norman Riddell, directeur exécutif et chef de la direction de la Fondation
canadienne des bourses d'études du millénaire. Cet exercice est d'autant plus
important dans les pays industrialisés où le taux de fréquentation des études"

mardi 15 avril 2008

Canoë - Techno-Sciences - Cerveaux recherchés

Industrie du jeu vidéo au Québec

Cerveaux recherchés

Canoë
Vidéoreporter - Marie-Claude Forest
07/04/2008 07h56 - Mise à jour 07/04/2008 08h11

Industrie du jeu vidéo au Québec - Cerveaux recherchés

Canoë

Depuis quelques années, l’industrie des jeux vidéo connaît une croissance constante: c'est l’industrie du divertissement la plus dynamique, devançant celle du cinéma.

En ce moment, les 70 entreprises de cette industrie au Québec emploient plus de 3500 personnes. Un chiffre qui tend à augmenter quotidiennement et cette croissance n’est pas que momentanée.

D’ailleurs, on prédit que c’est au cours des quatre prochaines années que l’industrie du jeu vidéo connaîtra sa plus forte croissance, avec un taux annuel de plus de 7%.

Selon de récentes études, l’industrie atteindra 55 milliards US de revenus en 2009.

Une telle explosion demande un bassin de main-d’œuvre qualifiée. La pénurie d'employés qualifiés est un des grands enjeux auxquels l’industrie doit faire face.

Main-d’œuvre recherchée

Les entreprises du Québec s’arrachent les jeunes qui sortent des différentes écoles de formation.

«Notre industrie est toujours en pénurie de main-d’œuvre. On s'attaque directement à ce problème. On parle aux jeunes. On parle aux écoles et on essaie d’attirer le plus de jeunes possible», explique Virginie Faucher, porte-parole de Beenox, une filiale d’Activision basée à Québec qui compte 160 employés.

Beenox estime créer, d’ici 2009, 150 nouveaux emplois, qui viendraient doubler ses effectifs.

LIRE AUSSI:

Les coulisses des jeux vidéo

Le phénomène est le même un peu partout. Que ce soit chez Ubisoft ou Humagade, on recherche une main-d’œuvre de qualité.

«Tous les étudiants qui sortent (des écoles) ont une job automatique», assure Louis Leclerc, chargé de projet de la journée Ma carrière en jeux.

Cette journée permet aux différents acteurs de cette industrie de se rencontrer et de faire connaissance avec la relève: rencontrer les concepteurs, animateurs, illustrateurs de demain!

Québec: pôle créatif

Le Québec est reconnu mondialement comme un pôle d’innovation et de création.

«Chez Ubisoft, on est venu au Québec parce que c’était un pôle de création très intéressant puis, il y avait énormément de développement au niveau technologique aussi», souligne Émile Gauthier, porte-parole d’Ubisoft à Québec.

«Nous sommes capables de faire beaucoup avec pas grand-chose. Nous trouvons des solutions qui sont plus inusitées», ajoute Michelle Carrier, enseignante au Cégep de Sainte-Foy au profil 3D et jeux vidéo.

Depuis quelques années, plusieurs multinationales du jeu vidéo se sont installées au Québec. On n'a qu’à penser à Activision et Ubisoft. Il est évident que les crédits d’impôts gouvernementaux sont bénéfiques et encouragent de telles implantations.

Pour combler cette pénurie de main-d’œuvre et surtout former des employés de qualité qui répondent aux besoins de l’industrie, les différentes entreprises du Québec travaillent étroitement avec les cégeps et universités.

Une formation qui répond aux besoins

Afin de maintenir sa réputation de pôle créatif, les cégeps et les universités doivent travailler de paire avec les différents acteurs de l’industrie et emboîter le pas!

L’Université Laval offrira aux étudiants un programme de 90 crédits dès septembre 2008. Le premier programme du genre au Québec qui permettra aux élèves de poursuivre leurs études au doctorat dans un milieu où la spécialisation deviendra un atout majeur.

«L’industrie est assez mature aujourd’hui si on veut développer au niveau universitaire même si on veut pousser jusqu’au doctorat. La demande est très forte pour des créateurs, des spécialistes qui connaissent bien l’ensemble des problématiques de l’animation», conclut François Giard, professeur en art et science de l’animation à l’Université Laval.

Dépêches de l'Education - VousNousIls

Dépêches de l'Education - VousNousIls: "Formation : avis du Conseil d'orientation pour l'emploi le 8/04

Le Conseil d'orientation pour l'emploi (COE), rendra le 8 avril son avis sur la réforme de la formation professionnelle, qui doit intervenir avant la fin de l'année, a-t-on appris vendredi auprès du COE.

Le COE doit présenter des pistes de réformes, et notamment établir un état des lieux de la formation professionnelle et formuler des propositions pour améliorer le dispositif actuel, répondant ainsi à une saisine de la ministre de l'Economie Christine Lagarde, le 4 février dernier.

La réforme de la formation professionnelle doit intervenir avant la fin de l'année.

Vendredi, le conseil de modernisation des politiques publiques (CMPP) a notamment estimé que la formation professionnelle représentait 'une somme considérable (...) dont l'efficacité et l'efficience ne sont pas avérées'.

Pour le CMPP, 'la formation professionnelle profite surtout aux personnes les plus qualifiées et les mieux insérées dans l'emploi, en particulier dans la fonction publique', et 'les chômeurs n'y ont accès pour leur part que dans des proportions réduites et en réduction'.

De plus, 'le système de collecte est t"

Groupe CNW | CONSEIL DES MINISTRES DE L'EDUCATION (CANADA) | Les ministres de l'Education canadiens prennent les devants en littératie et alphabétisat

Groupe CNW | CONSEIL DES MINISTRES DE L'EDUCATION (CANADA) | Les ministres de l'Education canadiens prennent les devants en littératie et alphabétisation: "Les ministres de l'Education canadiens prennent les devants en littératie et alphabétisation

TORONTO, le 14 avril /CNW/ - Le Forum interactif pancanadien sur la
littératie et l'alphabétisation, un événement innovateur parrainé par les
ministres de l'Education du Canada par l'entremise du Conseil des ministres de
l'Education (Canada) (CMEC), leur organisme intergouvernemental, se déroule
actuellement en neuf lieux différents dans l'ensemble du pays.
'Nous ne pouvons pas nous permettre de rester silencieux concernant le
fait que des millions de Canadiennes et Canadiens ont des difficultés en
matière de littératie et d'alphabétisation', a déclaré Mme Shirley Bond,
ministre de l'Education de la Colombie-Britannique. 'C'est un honneur pour ma
province que de se mettre au service du CMEC en tant que province responsable
du dossier de la littératie et de l'alphabétisation, car de faibles niveaux de
littératie et d'alphabétisation affectent non seulement l'éducation, la santé
et l'économie, mais bien plus encore. De fortes compétences en littératie et
alphabétisation n'ont pas leur pareil pour habiliter les gens et trans"

L’enseignement supérieur au service de la société de la connaissance : conférence de l’OCDE des 3 et 4 avril 2008 à Lisbonne

L’enseignement supérieur au service de la société de la connaissance : conférence de l’OCDE des 3 et 4 avril 2008 à Lisbonne: "L’enseignement supérieur au service de la société de la connaissance : conférence de l’OCDE des 3 et 4 avril 2008 à Lisbonne
Envoyer Send Imprimer print

02/04/2008 - A l’heure de l’économie du savoir mondialisée, l’enseignement supérieur est plus important que jamais pour aider les pays à atteindre leurs objectifs économiques et sociaux. Les autorités chargées de l’éducation partout dans le monde se réunissent à l’occasion d’une conférence organisée par l’OCDE à Lisbonne les 3 et 4 avril 2008 afin de déterminer comment les systèmes d’enseignement supérieur peuvent servir au mieux ces grandes missions d’intérêt public.

La conférence coïncide avec la parution du rapport final de l’examen thématique de l’enseignement supérieur mené par l’OCDE pendant trois ans sur les politiques d’enseignement supérieur de 24 pays. On attend désormais de plus en plus de l’enseignement supérieur qu’il réponde aux besoins de l’économie et de la société, qu’il soit plus transparent et établisse des liens plus"
(lire l'article)

mercredi 9 avril 2008

Microsoft multiplie les initiatives pour faire face à la pénurie de compétences

Microsoft multiplie les initiatives pour faire face à la pénurie de compétences

Microsoft multiplie les initiatives pour faire face à la pénurie de compétences

mardi 08 avril 2008

MS Emploi a mené fin 2007 une étude auprès de 150 partenaires Microsoft pour qualifier les besoins et les tendances en matière d'emploi et mieux identifier les problématiques actuelles. Les résultats ont été communiqués lors de la dernière édition du forum emploi, qui met en relation une vingtaine d'entreprises recrutant et environ 500 collaborateurs potentiels sur un mode speed dating.

Laurent Pénisson, en charge des partenaires centres de Formation chez Microsoft, souligne que « la difficulté à recruter est toujours réelle et a tendance à s'accroître ». Peu de surprise dans les résultats, plutôt une confirmation des tendances, voire des travers constatés de longue date.

Ce que confirme l'étude annuelle BMO menée par l'Unedic qui chiffre à 27 000 le nombre de postes non pourvus pour la seule région Ile-de-France. Dans le secteur informatique, sur les 50 000 à 55 000 postes proposés plus de la moitié sont non pourvus. Et sur les 26 000 à 30 000 postes non pourvus, 13 000 requièrent des compétences Microsoft.

Laurent Pénisson analyse les effets de cette pénurie sur les salaires et le turn over. « La bonne nouvelle est que le turn over est moins marqué que ce que l'on pouvait craindre ». L'étude a surtout permis d'identifier les facteurs qui amplifient le turn over : les missions courtes et sans beaucoup de valeur ajoutée, les salariés qui n'ont pas de relation régulière avec leur entreprise. L'assistance technique dans ses aspects les plus restrictifs. « Les missions longues ou à plus forte expertise réduisent le turn over », indique Laurent Pénisson. « Et les entreprises qui ont des salariés certifiés ont un turn over moins important ». Ce qui selon lui met à mal une idée préconçue sur la certification qui voudrait que les salariés certifiés aillent se vendre ailleurs... « Les certifiés sont 21% plus stables », note-t-il.

« De plus en plus d'entreprises investissent sur la compétences comme moyen de management des ressources ». Sur l'aspect salaire, la hausse est inévitable dans ces conditions mais, selon Laurent Pénisson, « les entreprises résistent bien, elles ont tiré les leçon des dérives des années 99/2000 et 80% d'entre elles résistent à la demande et limitent les augmentations à 3 à 6% ». Ce qui est aussi lié au fait que les prix, contrairement aux années 99/2000 n'augmentent pas et que les entreprises cherchent à préserver leurs marges. Il n'en demeure pas moins que 20% des entreprises se laissent entraîner dans la surenchère salariale... L'étude montre toutefois une évolution des pratiques salariales et une généralisation d'une part variable, y compris pour les populations techniques. La moitié des entreprises indexent désormais le salaire sur la performance. Les débutants se montrent plus gourmand sur les salaires s'embauche.

Expérience professionnelle ou adaptabilité ?

Autre enseignement de cette étude, la différence des critères de recrutement des entreprises françaises par rapport à leurs homologues étrangères. Si toutes tiennent compte du niveau de compétence, les entreprises françaises mettent, plus que d'autres, l'accent sur les diplômes, l'âge et les expériences précédentes, là où les entreprises étrangères privilégient la capacité des individus à travailler en groupe et la « mobilité intellectuelle »au sein de l'entreprise pour passer d'un métier à un autre ».

« Si les employeurs continuent à s'obstiner à vouloir des gens expérimentés, opérationnels et disponibles, la situation est bouchée », constate Laurent Pénisson, qui souligne l'intérêt du recrutement alternatif et incite ses partenaires à faire preuve de davantage d'ouverture d'esprit pour intégrer de nouveaux publics. Former des scientifiques non informaticiens à l'informatique donne de bons résultats consiste-t-il : on crée ainsi des compétences « débutant ou junior », ce qui permet également de faire monter en compétences vers des profils experts ceux qui occupaient ces postes précédemment, créant une dynamique interne qui contribue à limiter le turn-over. Encore faut-il trouver le temps de former ses collaborateurs : dans une situation de pénurie, la formation n'est pas une priorité. Pourtant, selon Laurent Pénisson, les former et les certifier permettrait de gagner en productivité. Microsoft prêche un peu pour sa paroisse...

Cependant, Microsoft a, depuis plusieurs années, multiplié les initiatives pour aider ses partenaires à élargir leur recrutement. Des conventions ont été signées avec l'Unedic pour former des chercheurs d'emploi aux technologies sur lesquels la pénurie était la plus marquée. Notamment les offres Microsoft Dynamics AX puis NAV, en formant des profils fonctionnels à ces ERP, mais aussi sur .net et SQL. Actuellement, l'accent est mis sur .net toujours mais aussi sur Sharepoint, qui pâtit du fait qu'aucune formation initiale ne correspond réellement à ce type de projet collaboratif.

Une autre piste pourrait consister à faire évoluer les collaborateurs au sein des entreprises « nous avons un vivier d'administrateurs système en France, qui pourraient évoluer vers les métiers du développement », observe Laurent Pénisson.

Ayant testé plusieurs voies, Microsoft organise en avril des tables rondes avec ses partenaires gold pour échanger autour de ce thème et envisager les solutions et approches le mieux adaptées. « Il n'y a pas de réponse unique et Microsoft ne peut pas seul résoudre cette problématique », résume Laurent Pénisson. L'enjeu est en effet plus largement l'attractivité de la profession informatique, délaissée par les étudiants. L'éditeur tient toutefois à aider ses partenaires, et notamment les plus petit d'entre eux qui n'ont pas la visibilité des grandes SSII et pourraient bénéficier de « l'image Ombrelle », de Microsoft.

Parmi les pistes également étudiées par l'éditeur, la mise en place d'une charte emploi dont la signature engagerait les partenaires à respecter un certain nombre de bonnes pratiques. La mutualisation des compétences est également une idée qui a déjà été exploitée sur les offres Microsoft Dynamics pour disposer d'un volet d'intérimaires mis à disposition des partenaires en fonction de leurs besoins. Ce qui pourrait également être fait avec des indépendants.