Aux hasards de mes pérégrinations je trouve souvent des sites pouvant intéresser les profs sans qu'ils aient pour thème la techno. Je les déposerai dorénavant ici. Vous les lirez peut être. Vous les commenterez si ça vous tante. Libre à vous. JMR

mardi 22 décembre 2009

Indicateurs de l’éducation au Canada - TIC et éducation au Canada : l'Infobourg

Indicateurs de l’éducation au Canada - TIC et éducation au Canada : l'Infobourg: "Indicateurs de l’éducation au Canada
Par Martine Rioux

Canada - Le Conseil des statistiques canadiennes de l'éducation (CSCE) a publié en septembre un rapport intitulé Indicateurs de l'Education au Canada : Une perspective internationale, 2009. Que disent ces chiffres sur l’éducation au pays?

Ce rapport est le premier document d’une nouvelle série, dont la fréquence de parution sera annuelle, et qui vise à faciliter la comparaison des systèmes d’éducation des provinces et des territoires du Canada avec ceux des pays membres de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).

De façon générale, il confirme sans grande surprise que, plus on possède un diplôme d’études supérieur, plus on est susceptible d’occuper un emploi et d’être bien rémunéré. Il confirme aussi que le Canada a tendance à faire du surplace par rapport à certains autres pays, car ces chiffres demeurent stables malgré la progression des autres.

Par exemple, le Canada occupe le quatrième rang parmi les pays de l’OCDE en ce qui a trait à la proportion d’adultes de la génération des 55 à 64 ans (21 %) détenant un diplôme universitaire. Toutefois, pour la cohorte plus jeune des 25 à 34 ans, le Canada (29 %) partage le douzième rang avec le Japon et le Royaume-Uni.

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-Consultez le communiqué de presse"

Parcours de découverte des outils du web actuel pour l'étudiant 2.0

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lundi 21 décembre 2009

L'année 2009 en éducation - TIC et éducation au Canada : l'Infobourg

L'année 2009 en éducation - TIC et éducation au Canada : l'Infobourg: "L'année 2009 en éducation
Par Martine Rioux

Québec – L'année 2009 se termine. Le moins que l'on puisse dire, c'est que la lutte au décrochage scolaire aura occupé beaucoup de place dans les médias au cours de l'année. Et si une partie de la solution résidait dan"

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lundi 7 décembre 2009

Les pratiques de recherche des étudiants - Bloc-notes de Jean-Michel Salaün

Les pratiques de recherche des étudiants - Bloc-notes de Jean-Michel Salaün: "« Couvertures des sciences de l'information - Réouverture du cours Économie du document »
Les pratiques de recherche des étudiants

Par Jean-Michel Salaun le Jeudi 3 décembre 2009, 12:27 - Socio - Lien permanent

Un rapport intéressant signalé par Fabrizio Tinti (ici).

Head Allison J. and Michael B, Eisenberg, How College Students Seek Information in the Digital Age, Project Information Literacy progress report, The information School, December 1 2009. Pdf

Une enquête menée auprès d'un échantillon de 2.318 étudiants de collège (1er cycle) de six campus US. Six principaux résultats, indiqués en introduction plutôt rassurants pour les professeurs, mais moins pour les bibliothécaires, tout particulièrement les bibliothécaires de référence (trad JMS) :

1. Beaucoup des étudiants de l'échantillon ont déclaré être curieux, engagés et motivés au début d'une recherche, aussi bien pour un cours que dans la vie quotidienne. Le besoin d'avoir une vue d'ensemble ou d'un arrière-plan sur un sujet était le facteur déclenchant la recherche pour un cours (65%) et dans la vie quotidienne (63%).
2. Presque tous les étudiants de l'échantillon s'appuient d'abord sur les lectures du cours et non sur Google pour les recherches liées aux cours. De la même façon, Google et Wikipédia sont les sites privilégiés de presque tous les répondants pour la vie quotidienne.
3. Les bibliothécaires sont considérablement sous-utilisés par les étudiants. Huit sur dix des répondants indiquent qu'ils ne s'adressent que rarement, voire jamais pour une aide dans leur recherche pour les cours.
4. Neuf étudiants sur dix s'adressent à la bibliothèque pour des recherches sur des bases de données (comme EBSCO, JSTOR ou ProQuest) pour mener leurs recherches pour les cours, pour obtenir des documents et données crédibles, pour des informations approfondies, et la capacité de répondre aux attentes de leurs professeurs."

mercredi 25 novembre 2009

GROS CHANGEMENT Le passage du secondaire au collégial - Un DVD pour les finissants du secondaire produit par le SRAM

Montréal, le 25 novembre 2009 - Le SRAM est fier de distribuer partout au Québec un nouveau DVD sur le passage du secondaire au collégial destiné à tous les élèves de la 5e secondaire. Produit par le SRAM, cet outil d’information se veut une aide au processus d’orientation et d’admission ainsi qu’une ressource pour favoriser la réussite scolaire au collégial.

in reference to:

"GROS CHANGEMENT Le passage du secondaire au collégial - Un DVD pour les finissants du secondaire produit par le SRAM Montréal, le 25 novembre 2009 - Le SRAM est fier de distribuer partout au Québec un nouveau DVD sur le passage du secondaire au collégial destiné à tous les élèves de la 5e secondaire. Produit par le SRAM, cet outil d’information se veut une aide au processus d’orientation et d’admission ainsi qu’une ressource pour favoriser la réussite scolaire au collégial."
- Portail du réseau collégial | Nouvelles (view on Google Sidewiki)

mardi 17 novembre 2009

Enseigner autrement

Site du collège de Sorel-Tracy sur l'enseignement et le TI

in reference to: Enseigner autrement (view on Google Sidewiki)

lundi 16 novembre 2009

e-reputation : Ecoute et analyse du buzz digital, analyse et surveillance d'opinions | Digimind

e-reputation : Ecoute et analyse du buzz digital, analyse et surveillance d'opinions | Digimind: "Votre réputation se crée et se propage sur internet. Et chaque internaute est un média potentiel.
Désormais, votre marque, vos produits, votre entreprise, vos collaborateurs peuvent être potentiellement le sujet de conversations, d’attaques mais aussi de rumeurs positives relayées sur l’internet. En effet, tout un chacun peut désormais s’exprimer facilement via des outils simples en diffusant sa propre information ou en commentant celle des autres et donc participer à votre réputation.

Téléchargez : le White Paper 'e-réputation : écoutez et analysez le buzz digital'"

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Manuel numérique, Manuel scolaire - Dossier TICE - Éducnet

Manuel numérique, Manuel scolaire - Dossier TICE - Éducnet

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jeudi 6 août 2009

L’école fondée sur une idée de stockage (transmission d’un patrimoine à acquérir durablement) devrait aussi s’orienter vers une idée de flux (accompagnement de transformations désormais visibles et continue d’un environnement de vie).

L'école devrait , peut être, faire comme le monde de l'information où
"On est désormais passé d’une gestion de stocks d’information à une gestion de flux d’informations et de communications. L’école fondée sur une idée de stockage (transmission d’un patrimoine à acquérir durablement) devrait aussi s’orienter vers une idée de flux (accompagnement de transformations désormais visibles et continue d’un environnement de vie)."
Mais pour que ce flux puisse couler sans antraves, ne doit-on pas corriger au plus vite la règlementation sur le droit d'auteur.
A lire absolument pour essayer de comprendre l'évolution présente et future de l'apprentissage.

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mardi 21 juillet 2009

Un site à consulter "Eurydice"

Un site à consulter "Eurydice"

"Eurydice fait partie du Programme d’action communautaire dans le domaine de la formation tout au long de la vie.
Graphique – lien – logo Commision européenne – envois sur le site de la commission département éducation et culture

Commission européenne
Direction générale de l’éducation et de la culture"

dimanche 19 juillet 2009

Quand citer ses sources ne suffit pas « Veille et Analyse TICE

Il y a sur wikipédia comme sur d’autres sites Internet une inscription qui me pose question : « pour citer correctement la source copiez ce texte ». Il suffit effectivement d’un copier coller pour avoir le texte « normalisé » de la citation. Ainsi l’étudiant en mal de respect du droit d’auteur se fera un devoir d’effectuer ce simple copier coller (pour peu que son enseignant y soit réellement sensible) et ainsi de s’assurer l’estime de son correcteur. Nos amis juristes ont certes raison d’imposer cette règle mais peut-êre faut-il aller voir de plus près ce que signifie « citer un auteur » dans l’esprit de celui qui le fait. On reproche aux jeunes d’aimer copier, désormais on peut aussi dire plagier (cela fait mieux). Alors on leur demande au moins de citer ce qu’ils copient que l’on puisse distinguer ce qui est d’eux et ce qui ne l’est pas. Parfois même par excès de zèle certains donnent des sources de documents qu’ils n’ont même pas copié et dont ils se sont à peine inspiré, voire pas du tout.

Car le fond du problème est, à mon avis, bien davantage dans ce que signifie « citer ». La suspicion du plagiat vient du fait que l’on subodore que le travail écrit ne soit pas le reflet d’un « travail intellectuel » de celui qui le transmets au correcteur. Afin d’éduquer celui qui fait cela on pense qu’il faut lui apprendre à citer ses sources. On pense ainsi que l’on fera la part du travail intellectuel de celui qui écrit. Malheureusement, cela me semble bien léger en regard du véritable enjeu de la copie : la compréhension.

Ce que l’on cherche à évaluer dans un travail intellectuel, c’est bien cette construction mentale qui résulte de toute une démarche et qui aboutit à cette production. Or ce travail mental repose sur le rassemblement de ressources pertinentes (externes ou internes, reprises, apprises ou crées) qui vont ensuite être assemblées dans le produit final. Le choix d’une ressource, son intégration dans le produit, son articulation avec les autres ressources sont autant d’éléments du travail mental qui supposent d’abord la « compréhension » autrement dit le « prendre avec » qui suppose une relation complexe à la ressource. Ce qu’Internet, à l’instar de tout support numérique, amène comme questionnement c’est que cette relation à la ressource peut être très mince, très éphémère, voire inconsciente (j’ai cliqué sans m’en rendre compte) et surtout pas complexe. Dès lors on se rend compte que le seul fait de citer la source ne suffit pas à évaluer la pertinence du choix, mais simplement le respect du droit.

C’est de citer dont il faut s’occuper vraiment. Autrement se contenter de mettre un renvoi à un livre voire au nom de l’auteur lorsqu’on veut y faire référence, ne permet pas de juger la pertinence de ce lien, c’est même parfois simplement un acte d’allégeance. De même l’extraction de phrases sorties de leurs contexte, accompagnées de la référence ne suffit pas. Citer un auteur, citer un texte, c’est d’abord intégrer une pensée « autre » dans sa « démarche de pensée ». Cela suppose donc un travail important sur ce qui amène à « utiliser » l’autre dans son propre travail. Le risque serait, si l’on est pas vigilant, d’utiliser ce fameux copier coller de la référence de la source sans se préoccuper de ce à quoi elle renvoie réellement, ou d’extraire sans discernement des passages et de citer la source sans respecter le contexte d’élaboration de ce passage.

Ainsi les aides à la citation des sources, ou l’éducation à la citation des sources ne suffisent pas, il faut remettre le vrai problème au devant des préoccupations : que signifie pour moi, l’utilisation de tel ou tel aspect de la pensée d’un autre. On me reprochera d’ajouter de la procédure à un réflexe qui est pourtant déjà méritoire lorsqu’il est installé. Je retournerai que si cela devient un réflexe on aura perdu le sens véritable de ce qu’est l’emprunt de la pensée de l’autre comme ressource pour ma pensée.

Il serait dommage qu’Internet et certains procédés techniques viennent à mettre l’accent sur la forme alors qu’il me semble fondamental de « comprendre » pour intégrer. Rappelons nous ce délicieux petit ouvrage présenté précédemment sur ce blog : « comment parler des livres que l’on a pas lus » qui dans un autre genre nous appelait certes à de la modestie, mais n’enlevait rien à cette exigence de rigueur.

A débattre, bien sûr

BD"

jeudi 16 juillet 2009

» La gestion des connaissances en mutation?

» La gestion des connaissances en mutation?: "La gestion des connaissances en mutation?

Vers le KM 2.0 : Quel management des connaissances imaginer pour faire face aux défis futurs ? C’est à cette question que tentent de répondre plusieurs chercheurs et praticiens dans un ouvrage collectif coordonné par Aurélie Dudezert et Imed Boughzala. Sujet de l’heure, la transformation des concepts liés à gestion des connaissances se fait sentir tant dans la recherche universitaire qu’au sein des organisations. Le livre dresse ainsi un portrait des nouvelles tendances dans le domaine de la gestion des connaissances et son évolution dans la mouvance des technologies Web 2.0 et des transformations organisationnelles de l’entreprise d’aujourd’hui et de demain. La transposition des concepts du Web 2.0 et son modèle d’intelligence participative aux concepts de gestion des connaissances offrent de nouvelles perspectives en matière de partage et de collaboration, de décloisonnement, d’agilité et d’innovation organisationnelle.

Quelles sont les nouvelles préoccupations que vivent les organisations qui s’engagent dans la nouvelle génération de gestion des connaissances ? Une de ces préoccupations est celle du travail collaboratif, concept revisité avec l’ère du Web 2.0. En effet, nous constatons que l’évolution du partage des connaissances en entreprise à l’heure du Web 2.0 et de l’intelligence collective amène de nouveaux défis pour les organisations tels que le passage d’un environnement de collaboration privé et contrôlé à un environnement public et dynamique avec l’introduction de nouvelles sources et méthodes de collaboration et de partage de connaissances (ex. plateformes de collaboration intra et inter organisationnelles, blogues, wikis, réseaux sociaux, podcasts, etc.).

Par ailleurs, ce ne sont pas que les nouveaux outils de gestion des connaissances qui évoluent mais également les stratégies. Cette nouvelle approche de gestion des connaissances suppose notamment une structure organisationnelle aplanie et participative, un fonctionnement collaboratif supporté par des technologies dictées par les utilisateurs et surtout, un changement de culture accompagné de nouvelles pratiques de gestion qui devront être adaptées avec l’arrivée en entreprise des nouvelles générations.

Source :
Vers le KM 2.0 : Quel management des connaissances imaginer pour faire face aux défis futurs ; ouvrage collectif coordonné par Aurélie Dudezert et Imed Boughzala. - Paris : Vuibert, 2008, 269 p.

Tags: gestion des connaissances, Web 2.0

Cet article a été publié le Jeudi 26 mars 2009 à 12:45 par Youni Shabah et est classé dans gestion des connaissances. Vous pouvez en suivre les commentaires par le biais du flux RSS 2.0. Vous pouvez laisser un commentaire, ou faire un trackback depuis votre propre site."

» La technologie au service de l’enseignant…et de l’étudiant

» La technologie au service de l’enseignant…et de l’étudiant: "La technologie au service de l’enseignant…et de l’étudiant

Lors d’un récent article, il était question des nouvelles technologies disponibles pour les enseignants. Vous voulez un exemple concret d’utilisation des technologies dans un contexte d’enseignement et d’apprentissage?

Dans le cadre du projet Cégeps en réseau, Jean Bourbeau, enseignant au département de physique et de géologie du Cégep de Lévis-Lauzon, utilise la vidéo pour la préparation aux laboratoires. Deux types de vidéos sont réalisés. D’abord, l’enseignant filme les montages à réaliser lors des laboratoires à l’aide d’une caméra vidéo numérique. Ensuite, une vidéo de type « capture d’écran commentée » est réalisée. Cette seconde vidéo permet d’expliquer les calculs à effectuer lors du laboratoire.

Pourquoi réaliser des vidéos? L’idée première est de sauver du temps. La vidéo permet à l’enseignant d’éviter de prendre dix à quinze minutes au début de la période de laboratoire de ses six groupes pour expliquer le contexte de réalisation (directives, montage, calculs, etc.) du laboratoire. En plus d’être mieux préparé pour son laboratoire, l’étudiant dispose de plus de temps pour réaliser l’activité. Il peut visionner les vidéos explicatives avant la période de laboratoire et ce, autant de fois qu’il le veut!

Le lien suivant vous permet de visionner deux exemples de vidéos :

http://www.profweb.qc.ca/fr/recits/pourquoi-repeter-quand-on-peut-filmer/recit/888/index.html

Tags: enseignement, TI

Cet article a été publié le Lundi 4 mai 2009 à 8:36 par Philippe Aubé et est classé dans éducation. Vous pouvez en suivre les commentaires par le biais du flux RSS 2.0. Vous pouvez laisser un commentaire, ou faire un trackback depuis votre propre site."

mercredi 27 mai 2009

Projet « École 2.0 » : l’Espagne prend un virage technologique - TIC et éducation au Canada : l'Infobourg

L'Espagne semble vouloir faire mieux que nous. L'article dont j'ai reproduit les premières lignes ici semble nous montrer que la techno sera bientôt bien implantée dans la péninsule Ibérique. Le web 2.0 n'est plus une curiosité . Il faudrait nous même si adonner.(JMR)

Par Elsa Iskander

Espagne – En septembre prochain, 420 000 élèves espagnols recevront un ordinateur portable. Cette mesure, qui concerne tous les élèves en 5e année du primaire fréquentant les écoles publiques ou privées sous contrat avec l’État, a été annoncée par le président du gouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, le 12 mai 2009.

L’initiative s’inscrit dans le cadre du projet « École 2.0 » du ministère de l’Éducation, visant à innover et moderniser le système éducatif, comme le rapporte le site espagnol Epsocial. Selon le gouvernement espagnol, elle devrait améliorer l’apprentissage. Les élèves pourront, entre autres, amener les ordinateurs dotés d’une connexion sans fil à la maison pour faire leurs devoirs.

lie cet article

mardi 26 mai 2009

AFP: A un mois du bac, les élèves révisent aussi sur internet ou en podcast

AFP: A un mois du bac, les élèves révisent aussi sur internet ou en podcast: "A un mois du bac, les élèves révisent aussi sur internet ou en podcast

18 mai 2009

PARIS (AFP) — J - un mois avant le baccalauréat : sur internet, baladeur MP3 ou téléphone portable, tous les moyens sont bons pour les élèves afin de se préparer au mieux à l'examen, une pratique bien installée chez une génération adepte des nouvelles technologies, selon des responsables de sites.

Besoin de se tester sur les définitions de 'valeur ajoutée' ou de 'productivité' ? Faites un quizz interactif sur le programme de sciences économiques et sociales. Un doute sur les 'fonctions exponentielles' ? Imprimez une fiche récapitulative. Envie d'une mise au point sur 'le monde en 1945'? Téléchargez-le en podcast sur votre MP3... Les supports de révision, dont nombre sont gratuits, sont aujourd'hui considérables.

On peut aussi mémoriser une 'carte mentale' sur la notion d''autrui' en philo. Ou parfaire sa méthodologie pour décortiquer un sujet grâce aux conseils d'un professeur par vidéo. Ou encore consulter des annales de français (payantes) sur l'Iphone. Pour faire face au petit coup de stress, il suffit de s'abonner à une newsletter avec 'coaching personnalisé'.

'Les lycéens révisent en ligne très massivement et le phénomène ne fait que s'amplifier', affirme à l'AFP Vincent Olivier, responsable du site gratuit lewebpedagogique.com, plateforme rassemblant plusieurs milliers de blogs de professeurs destinés aux élèves.

Lancé en 2006, son site avait connu 120.000 visiteurs (essentiellement pour le bac) en juin 2006. En 2008, ils étaient 250.000 à avoir consulté des blogs concernant le bac.

Environ 615.000 lycéens étaient candidats l'an dernier aux bacs général, technologique ou professionnel.

Le site reussite-bac.com, gratuit aussi, de la mutuelle étudiante LMDE, avec 80.000 abonnés en avril, observe de son côté '20% d'augmentation du nombre d'inscrits depuis l'an dernier'.

'Vue la pratique qu'ont les jeunes des nouvelles technologies, internet est l'outil qui leur convient, plus que le papier', estime Sandrine Pouverreau, responsable éditoriale du site toutpourlebac.com, lancé récemment par le magazine Phosphore (Bayard Presse).

Caroline Paschal, chef de projet multimedia chez Hatier, qui avait lancé annabac.com (partiellement payant) en 1999, renchérit : 'les adolescents sont très familiers de ces supports, leur côté mobile (téléphone, MP3) est très important'.

'Ceux qui passent le bac, c'est vraiment la génération internet', souligne M. Olivier.

'Aide', 'entraînement', 'récapitulatif' : tous reconnaissent pour autant que cette offre abondante ne remplacera jamais les cours avec un professeur et un travail régulier tout au long de l'année.

'Je ne condamne pas ces sites, mais c'est du +pur bachotage+, de +l'outillage+, ça ne règle pas la question de la compréhension des cours', fait remarquer Jean-Jacques Hazan, président de la FCPE, première fédération de parents d'élèves.

En outre, si la plupart des sites affirment fournir des contenus faits par des enseignants, la présidente de l'UNL, premier syndicat lycéen, Lucie Bousser avertit : 'C'est appréciable de pouvoir diversifier ses moyens de révisions, mais il faut vérifier les contenus de tout ce qui est proposé. Malheureusement, il n'y a pas d'autorité de contrôle'.

Reste aussi la limite de la 'fracture numérique'. Selon une étude de 2008 du Credoc, 89% des 12-17 ans sont connectés à internet à domicile et 84% déclarent disposer d'un accès sur leur lieu d'études.

Le baccalauréat démarre le 18 juin avec l'épreuve de philosophie.

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jeudi 21 mai 2009

Un bouillon d’idées pour faciliter l’insertion professionnelle des nouveaux enseignants - TIC et éducation au Canada : l'Infobourg

Un bouillon d’idées pour faciliter l’insertion professionnelle des nouveaux enseignants - TIC et éducation au Canada : l'Infobourg: "18 mai 2009

Un bouillon d’idées pour faciliter l’insertion professionnelle des nouveaux enseignants
Par Caroline Cyr

Laval - Enseignants, étudiants, chercheurs universitaires, représentants des commissions scolaires et des syndicats se sont réuni le 1er mai dernier dans le cadre du 2e colloque national sur l’insertion professionnelle du personnel enseignant, à Laval. La rencontre était l’occasion de partager les idées et les projets déjà en place pour soutenir les nouveaux enseignants dans leurs débuts dans la profession."

mercredi 20 mai 2009

Et si l’école devenait plus que techno? - TIC et éducation au Canada : l'Infobourg

Et si l’école devenait plus que techno? - TIC et éducation au Canada : l'Infobourg: "6 mai 2009

Et si l’école devenait plus que techno?
Par Martine Rioux

Ontario – La semaine dernière, l’Ontario Public School Boards’ Association a publié le document « What If? Technology in the 21st Century Classroom », dans lequel les auteurs soutiennent que l’époque de l’école « papier et crayon » est bel et bien révolue et qu’il est temps que la technologie entre massivement dans les écoles et change la façon dont les jeunes apprennent.

Le document de l’OPSBA se veut un « discussion paper », un outil de réflexion qui vise à susciter la discussion dans les commissions scolaires de l’Ontario. La plupart des membres du comité sont d’ailleurs des gestionnaires de commissions scolaires.

C’est Howard Goodman, commissaire au Toronto District School Board, qui a eu l’idée de former le comité à l’origine du document.

Selon lui, il sera bientôt beaucoup moins coûteux pour les écoles d’acheter un ordinateur portable par élève que de continuellement essayer de fournir des manuels scolaires imprimés et à jour à leurs élèves.

Il fait également remarquer que la vie quotidienne des jeunes est résolument technologique… sauf à l’école! « Nous ne serons plus capables de les rejoindre. Ils auront de la difficulté à apprendre », prédit-il, si rien ne change dans les écoles.

Dans ce contexte, la prémisse de départ était la suivante : « Comment l’école peut-elle demeurer pertinente et significative au 21e siècle? »

Pour les auteurs du document, il ne s’agit pas de demander aux écoles d’acheter davantage de matériel informatique, mais bien de trouver des façons de créer un environnement scolaire qui soit stimulant pour les élèves à partir de l’utilisation des technologies.

« Il existe déjà plusieurs initiatives qui font place à la technologie dans les écoles. Par contre, ces utilisations ne font pas nécessairement de sens pour les élèves dans leur vie de tous les jours. Il est maintenant temps de passer à l’étape suivante. Le défi qui se présente à nous n’est plus à propos du matériel utilisé. Nous devons plutôt nous demander à quoi devrait ressembler l’apprentissage aujourd’hui. Comment, nous dans les écoles, pouvons-nous faciliter la façon dont les jeunes apprennent dans l’environnement éclaté actuel? »

Dans le communiqué émis lors de la sortie du document, les auteurs déplorent le fait que, présentement, beaucoup de jeunes se présentent à l’école en « mettant leur cerveau hors tension », parce qu’ils ne sentent pas qu’on les encourage à la créativité, comme si on leur offrait moins d’occasions d’apprendre dans l’environnement scolaire qu’ailleurs dans leur vie.

L’école devrait pourtant devenir un lieu de prédilection pour encourager les jeunes dans leur découverte spontanée des technologies, croient-ils. Les jeunes, bien qu’ils utilisent abondamment les technologies au quotidien, ne peuvent pas apprendre à tout maîtriser seuls. Ils ont définitivement besoin d’accompagnement pour que cette utilisation devienne source d’apprentissage réelle et significative.

Selon les auteurs, les jeunes ont particulièrement besoin de leurs enseignants pour apprendre à discerner le vrai du faux parmi le flot incessant d’information qui parvient à eux par le biais d’Internet.

L’OPSBA se réjouit du fait que de plus en plus d’enseignants se tournent vers les technologies pour appuyer leur enseignement et motiver leurs élèves. Elle les encourage d’ailleurs à continuer de le faire. Il s’agit cependant d’initiatives bien personnelles, le ministère de l’Éducation de l’Ontario n’ayant jamais émis de ligne directrice en matière d’intégration des technologies à l’école.

L’OPSBA croit justement que cette « politique éditoriale » manque pour pouvoir aller plus loin dans l’utilisation « significative et motivante » des technologies à l’école. Elle identifie quelques points en particulier qui mériteraient d’être pris en considération.

Il s’agit en fait de chercher des moyens pour permettre aux enseignants de mieux utiliser les technologies pour :
-encourager leurs élèves à développer leur esprit critique et leur pouvoir d’initiative, de même qu’à s’engager dans du travail collaboratif;
-introduire des ressources numériques dans l’apprentissage de leurs élèves;
-diversifier leurs méthodes d’enseignement et ainsi améliorer l’apprentissage des élèves;
-présenter un modèle éthique dans l’utilisation des technologies;
-poursuivre leur développement professionnel (formation continue).

Pour ce faire, plusieurs questions sont amenées :
-Comment faire en sorte que les « super profs » qui utilisent massivement les technologies ne soient plus isolés, mais qu’ils deviennent la norme?
-Jusqu’où sommes-nous prêts à aller pour offrir plus de flexibilité aux élèves (apprentissage en salle de classe vs apprentissage en ligne)?
-De quoi les commissions scolaires ont-elles besoin comme infrastructure pour offrir des ressources numériques à tous leurs enseignants et élèves?
-Pouvons-nous offrir un accès universel à Internet haute vitesse à l’école comme à la maison?
-Comment pouvons-nous favoriser l’utilisation du plus grand nombre d’outils possibles par les enseignants (manuel scolaire, tableau blanc interactif, iPhone, ressource en ligne, etc.)?
-L’école est-elle prête à accueillir les parents dans son environnement numérique d’apprentissage plus dynamique et interactif?

Selon l’OPSBA, des réponses devront venir sous peu, des actions devront être prises à courte échéance. Il en va de la survie même du système d’éducation public. « Faute de changement, l’école publique est en danger. Elle pourrait être abandonnée par ses élèves », concluent les auteurs du document.

Ce plaidoyer pour une école plus technologique que jamais, pour une école branchée et connectée au reste du monde, est tout à fait pertinent. La réflexion ici entamée mérite d’être saluée.

Les questions sont nombreuses. L’association des commissions scolaires publiques de l’Ontario a le mérite de les poser et de chercher des réponses. Nos voisins ontariens semblent avoir compris l’urgence d’agir pour offrir une école digne du 21e siècle aux élèves du 21e siècle.


En complément:
More technology, fewer textbooks touted for kids, un article du Toronto Star.

Par Martine Rioux"
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mercredi 6 mai 2009

Et si l’école devenait plus que techno? - TIC et éducation au Canada : l'Infobourg

Par Martine Rioux

Ontario – La semaine dernière, l’Ontario Public School Boards’ Association a publié le document « What If? Technology in the 21st Century Classroom », dans lequel les auteurs soutiennent que l’époque de l’école « papier et crayon » est bel et bien révolue et qu’il est temps que la technologie entre massivement dans les écoles et change la façon dont les jeunes apprennent.

Le document de l’OPSBA se veut un « discussion paper », un outil de réflexion qui vise à susciter la discussion dans les commissions scolaires de l’Ontario. La plupart des membres du comité sont d’ailleurs des gestionnaires de commissions scolaires.

C’est Howard Goodman, commissaire au Toronto District School Board, qui a eu l’idée de former le comité à l’origine du document.

Selon lui, il sera bientôt beaucoup moins coûteux pour les écoles d’acheter un ordinateur portable par élève que de continuellement essayer de fournir des manuels scolaires imprimés et à jour à leurs élèves.

Il fait également remarquer que la vie quotidienne des jeunes est résolument technologique… sauf à l’école! « Nous ne serons plus capables de les rejoindre. Ils auront de la difficulté à apprendre », prédit-il, si rien ne change dans les écoles.

Dans ce contexte, la prémisse de départ était la suivante : « Comment l’école peut-elle demeurer pertinente et significative au 21e siècle? »

Pour les auteurs du document, il ne s’agit pas de demander aux écoles d’acheter davantage de matériel informatique, mais bien de trouver des façons de créer un environnement scolaire qui soit stimulant pour les élèves à partir de l’utilisation des technologies."

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jeudi 23 avril 2009

Un bureau virtuel pour les parents branchés - TIC et éducation au Canada : l’Infobourg

Le site de l'Infobourg est un incontournable si l'on veut se tenir au courant de l'évolution de l'enseignement et particulièrement des technologies de l'enseignement au Québec. Il mérite certainement de devenir une bonne habitude pour tout professeur et toute personne intéressée à ce domaine.

"Par Catherine Houle, APP

Québec - La Commission scolaire des Affluents (CSA) a récemment procédé au lancement du bureau virtuel des parents. Cet outil sera destiné aux parents d’élèves inscrits dans les classes régulières de la CSA.

Le bureau virtuel des parents, c’est un endroit précis sur le site Web de la CSA qui permet à ces derniers d’avoir accès, en tout temps, au dossier scolaire de leur enfant. Le parent peut par exemple consulter le bulletin de son enfant, son horaire, contrôler ses absences, visualiser son agenda, etc.

De précieux renseignements sont aussi mis à sa disposition pour lui faciliter la vie en tant que « premier éducateur » et le supporter dans ses tâches quotidiennes : dictionnaires et encyclopédies, suggestion de sites Web à consulter, forums de discussion, information et trucs sur l’aide aux devoirs, liste de courriels des enseignants, etc.

Cet outil qui servait déjà aux élèves sera sans doute aussi très utile aux parents. Accessible en tout temps, de n’importe où, simple d’accès et sécuritaire, le bureau virtuel des parents favorisera leur implication et améliorera la communication entre eux et l’école."

Un ordinateur, un enseignant - TIC et éducation au Canada : l’Infobourg

Le site de l'Infobourg est un incontournable si l'on veut se tenir au courant de l'évolution de l'enseignement et particulièrement des technologies de l'enseignement au Québec. Il mérite certainement de devenir une bonne habitude pour tout professeur et toute personne intéressée à ce domaine.

"Par Martine Rioux, APP

Sherbrooke – Chacun des 95 enseignants de l’École secondaire Paul-Arsenau de l’Assomption (Commission scolaire des Affluents) a désormais accès à un ordinateur qui lui est réservé dans sa salle des profs. Terminée l’époque où les enseignants devaient se partager quelques ordinateurs!

Alain Stockless est répondant TIC pour les enseignants de l’École secondaire Paul-Arseneau. En 2007, même s’il est régulièrement sollicité par des enseignants pour des questions d’ordre technologique, il se retrouve devant un constat décevant.

« Les salles des profs étaient équipées d’un ordinateur pour huit enseignants. Plusieurs ordinateurs devenaient désuets. Dans ces conditions, les enseignants pouvaient difficilement développer leur compétence avec les TIC. De même, ils intégraient très peu les technologies dans leur enseignement », explique M. Stockless.

Pour M. Stockless, il devenait essentiel que l’employeur (la direction de l’école) fournisse un ordinateur par enseignant. « De nos jours, l'ordinateur est un outil essentiel de travail. Ce n'est pas un luxe! ».

Au printemps 2007, il obtenait l’aval de sa directrice afin d’équiper la salle des 18 enseignants de première secondaire. Puis, devant les commentaires positifs, il a poursuivi l’acquisition d’ordinateurs pour les enseignants des autres niveaux. Finalement, depuis septembre 2008, les 95 enseignants de l’école ont leur ordinateur.

Un ordinateur a aussi été placé dans chacune des 21 classes de l’école. Des bornes d’accès à Internet sans fil ont également été installées dans l’école (une borne pour 20 ordinateurs en moyenne).

L’ensemble de l’opération a été financé avec le budget de la Mesure 50670 du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport, qui offre un financement de 31,84$ par élève à l’école. Ce montant couvre les deux tiers des coûts. Le tiers restant est fourni par la commission scolaire, selon la politique de la mesure."

mercredi 15 avril 2009

Aides à l’écriture pour élèves en troubles d’apprentissage – partie 1 - TIC et éducation au Canada : l’Infobourg

Aides à l’écriture pour élèves en troubles d’apprentissage – partie 1 - TIC et éducation au Canada : l’Infobourg: "15 avril 2009

Aides à l’écriture pour élèves en troubles d’apprentissage – partie 1
Par Martine Rioux, APP

Montréal – Au cours des dernières années, plusieurs outils informatiques ont été développés afin d’aider les élèves en troubles d’apprentissage à mieux maîtriser la langue française à l’écrit. Ces outils, loin de devenir des béquilles pour les élèves, facilitent leurs apprentissages.

Pour Jean Chouinard, responsable du RÉCIT national en adaptation scolaire, l’utilisation des aides technologiques à l’écriture doit être perçue dans un contexte d’équité à l’intérieur de l’école. « C’est le souci que chacun des élèves reçoivent le traitement qui lui convient en fonction de sa situation et de ses besoins. »

Il compare les aides technologiques à l’écriture à des lunettes. « Les lunettes sont nécessaires à certaines personnes pour compenser une déficience visuelle. Il ne viendrait jamais à l’idée d’un enseignant de demander à un élève d’enlever ses lunettes pour lire quelque chose au tableau. L’aide technologie agit de la même façon, en venant compenser un manque. L’élève en a besoin pour apprendre mieux. »

Une aide à l’écriture est une assistance qui permet à l’élève de réaliser une tâche ou de développer une compétence qu’il ne pourrait (ou difficilement ) réaliser ou développer sans le support de cette aide technologique.



Les aides à l’écriture se présentent en trois catégories : aide à la rédaction, aide à la correction et aide à la lecture. Pour chacune d’elle, différents choix s’offrent aux élèves en fonction des tâches qu’ils ont à accomplir et des difficultés qu’ils éprouvent. « En fait, il faut connaître le besoin exact de l’élève avant de partir à la recherche d’un outil en particulier. »

L’Infobourg vous présentera des fonctions d’aide demain.

La recherche a démontré que la pire façon d’apprendre est de procéder par la méthode de l’essai-erreur. « L’enfant doit être exposé à la bonne orthographe pour l’apprendre. Moins il est exposé à l’erreur, plus il apprendra. La bonne orthographe s’enregistrera dans sa mémoire. Il ne répètera pas sans cesse la même erreur », indique Brigitte Stanké, orthophoniste doctorante.

Certains logiciels d’aide à la rédaction offre des choix de mots au rédacteur au fur et à mesure qu’il tape les lettres au clavier. Il a alors le loisir de choisir le mot voulu. « L’élève réduit ses erreurs, il ajoute progressivement des mots à son vocabulaire. Cela lui laisse plus de temps pour organiser et structurer ses textes », dit Mme Stanké.

Dans d’autres cas, les outils d’aide à l’écriture deviennent de puissants outils d’auto-correction pour les élèves. Par exemple, on a souvent tendance à relire ce que l’on croit avoir écrit. Même après s’être relu plusieurs fois, on repère difficilement les erreurs dans un texte. Un logiciel de synthèse vocal pourra permettre d’entendre des erreurs commises.

Par ailleurs, peu importe les besoins de l’élève et les aides technologiques choisis, il sera essentiel de l’accompagner « pédagogiquement » dans la maîtrise du logiciel. « Ces outils ne sont pas magiques, il faut apprendre à l’élève à les utiliser. Il doit apprendre à porter un jugement sur les propositions faites par le logiciel, lui aussi n’est pas infaillible », rappelle Mme Stanké.

Pour en savoir plus sur les aides technologiques à l’écriture, consultez ce tableau du RÉCIT en adaptation scolaire.

Le saviez-vous?
-Des outils technologiques d’aide à l’écriture sont permis pour la passation des épreuves ministérielles de la cinquième secondaire (Info Sanction 554

-Le Programme d’allocation pour les besoins particuliers – Jeunes permet à certains jeunes éprouvant des difficultés d’apprentissage de soumettre une demande de financement pour l’achat d’un ordinateur et de différents logiciels nécessaires à la poursuite de leurs études


Les aides technologiques à l’écriture ont été présenté lors d’un atelier dans le cadre du 34e congrès de l’Association québécoise pour les troubles d’apprentissage (AQETA).

Par Martine Rioux, APP"

mardi 14 avril 2009

Des méthodes qui fonctionnent mieux que d’autres - TIC et éducation au Canada : l’Infobourg

Des conclusions qui vont à contre courant de ce qui est présentement véhiculé sur la façon de contrer le décrochage... les bonnes vieilles méthodes seraient-elles encore les meilleures? Pourquoi pas! (JMR) lire l'article original de l'Infobourg

Par Martine Rioux, APP

Montréal – Selon une étude réalisée par une équipe de chercheurs de l’Université de Montréal (UdeM), les mesures de renforcement social, comme les systèmes de récompense, l’enseignement magistral et les activités de type collaboratif auraient un lien avec le taux de diplomation des élèves.

Pierre Lapointe et Jean Archambault, professeurs au Département d’administration et fondements de l’éducation, et Roch Chouinard, professeur au Département de psychopédagogie et d’andragogie, ont réalisé une étude pour le compte du Comité de gestion de la taxe scolaire de l’île de Montréal. Celle-ci porte sur l’environnement éducatif et la diplomation des élèves de Montréal exclusivement.

De façon générale, elle révèle qu’en 2005, 71 % des jeunes de 20 ans détenaient un diplôme d’études secondaires (toutes catégories confondues). La proportion d’anglophones de 20 ans à détenir un diplôme était supérieure (80 %) à la proportion de francophones (68 %). Cependant, ce constat n’a pas pu être expliqué par les chercheurs.

Indépendamment de la langue, des pratiques pédagogiques ont cependant pu être corrélées avec les taux de diplomation.

Ainsi, dans les écoles où les enseignants disaient adopter « très souvent » des mesures de renforcement social (motivation, récompenses, etc.), le taux de diplomation atteignait 81 %. Il n’était que de 57 % dans les écoles où les enseignants affirmaient ne « jamais » recourir à cette stratégie.

« Plus les enseignants félicitent ou récompensent les élèves qui font des efforts pour apprendre ou pour améliorer leur comportement, plus le taux de diplomation est élevé », souligne l’auteur principal de l’étude, Pierre Lapointe, dans une entrevue accordée au journal Forum de l’UdeM.

Il semble que le traditionnel enseignement magistral donne lui aussi de bons résultats. Les écoles où les enseignants recouraient « souvent » à cette méthode se démarquaient par une diplomation de 76 % contre 67 % dans celles où l’on n’y faisait appel que « parfois ».

Le contraire était vrai pour les « activités collaboratives », qui amènent les élèves à travailler en groupe sur des projets particuliers. Le taux de diplomation était de 55 % dans les établissements qui utilisaient « très souvent » cette approche et de 86 % là où les enseignants y avaient « rarement » recours.

« Ce type d’activités est peut-être une perte de temps », a fait remarquer M. Lapointe.

Aucune progression
L’étude avait pour but d’observer la courbe dans le taux de diplomation des élèves de l’île de Montréal. Les résultats se sont avérés décevants dans la mesure où il n’y a pas vraiment eu de changement au cours de dix dernières années. En fait, la progression n’a été que de 1 % en 10 ans alors que le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport du Québec visait 15 % d’augmentation.

Dans les secteurs très défavorisés, les résultats sont encore plus bouleversants : 50 % des jeunes de 20 ans avaient obtenu leur diplôme en 2005 alors que cette proportion était de 52 % en 1995. Pourtant, la majorité des efforts visant à contrer le décrochage scolaire ont été faits dans ces quartiers.

Source : Journal Forum de l’UdeM."

mercredi 8 avril 2009

Le wiki dans l’enseignement - TIC et éducation au Canada : l’Infobourg

Le wiki dans l’enseignement - TIC et éducation au Canada : l’Infobourg: "Par Martine Rioux, APP

Montréal – Bien que le blogue ait de plus en plus la cote auprès des enseignants pour inciter leurs élèves à produire du contenu pour le Web, le wiki, cette plateforme de collaboration commune, est loin d’être dépassé. C’est du moins ce que croit Renée-Marie Fountain, professeur en enseignement des technosciences à l’Université Laval.

Mme Fountain adore le concept de wiki « parce qu’il laisse toute la place à ce qui est vraiment important : le texte ». Selon elle, le texte est en péril sur le Web, puisque de plus en plus de sites misent sur l’utilisation d’images et de vidéos.

En parallèle, elle précise que le wiki, contrairement à d’autres outils de publication en ligne, conserve un historique de toutes les modifications apportées, ce qui est très utile lorsque vient le moment de faire l’évaluation des étudiants.

Mme Fountain, qui enseigne à de futurs enseignants du préscolaire, du primaire et du secondaire, utilise le wiki comme outil de co-construction des savoirs depuis 2005. « L’impact est extraordinaire. Le wiki devient une plateforme de constructivisme communautaire ».

En début de session, elle invite ses étudiants à se créer un compte wiki à partir de cette page et à se constituer une page d’accueil. Les étudiants seront ensuite amenés à travailler en équipe afin de définir certains concepts en lien avec l’éducation et la technologie. Ils devront déposer leurs travaux sur cette page, ceux-ci deviennent alors visibles pour tous.

« J’étais tannée de toujours répété les concepts théoriques, session après session. Maintenant, j’implique mes étudiants dans leur apprentissage. Ce qui a été créé au cours des sessions précédentes demeurent accessibles en ligne, on ne repart pas de zéro à chaque fois, comme c’était le cas auparavant. Les étudiants ont des concepts qu’ils comprennent, ils s’en inspirent et peuvent aller plus loin dans leur réflexion ».

Selon Mme Fountain, cette façon de faire a pour effet de déboussoler les étudiants en début de sessions. « Ils sont habitués à avoir des notes de cours toutes prêtes. Ils ne sont pas habitués à ce qu’on leur donne une forme de pouvoir. »

Par contre, une fois qu’ils ont appris à maîtriser l’environnement wiki, ils saisissent vite l’opportunité qui s’offre à eux d’être vu et lu sur le Web, de participer à la création du savoir.

Certaines institutions hésitent encore à donner la possibilité aux étudiants de publier du contenu sur le Web. Mme Fountain est consciente que cela implique certains risques, néanmoins, elle ne reviendrait pas en arrière. « J’ouvre le monde à mes étudiants. »"

Les futurs profs sont-ils Web 2.0? - TIC et éducation au Canada : l’Infobourg

Les futurs profs sont-ils Web 2.0? - TIC et éducation au Canada : l’Infobourg: "Par Martine Rioux, APP

Montréal - Après avoir participé à une formation de 15 heures à propos du Web 2.0, 35 futurs enseignants ont eu à identifier des besoins personnels de formation, à élaborer une stratégie personnelle d'autoformation mettant à profit des outils du Web 2.0 et à la mettre en pratique. Le résultat est décevant.

« Mes étudiants utilisent des outils Web 2.0, comme Facebook, dans leur vie personnelle. Mais, ils n’ont pas encore saisit le potentiel de ces outils du point de vue du partage, de l’interaction et de la création de réseaux possible dans le cadre de leur vie professionnelle », souligne Patrick Giroux, professeur au département des sciences de l'éducation et de psychologie à l’Université du Québec à Chicoutimi.

À l’intérieur du programme de la formation des maîtres offerte à l’UQAC, M. Giroux donne le seul cours en lien avec l’utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC). Ce cours de trois crédits est optionnel. Sur les 45 heures du cours, M. Giroux a choisi de consacrer 15 heures à la découverte du Web, à sa maîtrise et à la découverte de son potentiel pédagogique.

Il débute par une initiation à la recherche sur Internet. Il enchaîne avec des outils comme le blogue, le wiki, la syndication RSS, Google Documents, Webspiration, del.icio.us, Flickr et Facebook. Chaque outil est présenté et démontré par le professeur. Il est ensuite essayé par les étudiants, suivi d’une discussion sur les forces et faiblesses de chacun.

M. Giroux invite finalement ses étudiants à élaborer et mettre en place une stratégie d’autoformation personnelle en y intégrant ces outils du Web. « L’objectif réel était de leur permettre de se créer un environnement d’apprentissage personnel, visant leur formation continue une fois qu’ils seront sortis de l’université ».

Au bout du compte, plusieurs étudiants se sont créé un blogue, principalement afin d’y consigner leurs idées et trouvailles sur le Web. D’ailleurs, la fonction qu’ils ont le plus utilisé est la recherche sur le Web. Ils ont malgré tout appris à apprivoiser quelques outils qu’ils ne connaissaient pas auparavant.

« Le Web a été utilisé pour repérer et indexer des ressources. Ils sont passés à côté du potentiel de réseautage et de collaboration qu’offre désormais Internet. La notion de formation continue est demeuré abstraite pour eux », fait remarquer M. Giroux, passablement déçu par l’expérience."

Partage de projets en univers social - TIC et éducation au Canada : l’Infobourg

L'Infobourg est un site parlant de l'enseignement au Québec. Je vous relie souvent des articles provenants de cette source . Je vous incite à vous abonner à cet outils intéressant pour vous tenir au courant des nouveautés en enseignement au Québec. Le site de l'infobourg est à l'adresse http://www.infobourg.com/ (JMR)

Par Martine Rioux, APP

Outaouais – Dans le cadre d’un cours de didactique de l’univers social, à l’Université du Québec en Outaouais, Stéphanie Demers a demandé à ses étudiants, de futurs enseignants au préscolaire ou au primaire, de préparer des leçons pour enseigner les techniques géographiques et historiques.

De son propre aveu, il aurait pu s’agir d’une tâche ingrate et ennuyeuse pour ses étudiants. Par contre, ceux-ci ont embarqué à pieds joints dans l’aventure et ont proposé des projets plus stimulants les uns que les autres.

Via Google Earth, les étudiants ont fait escalader l'Everest et exploré les seigneuries de l'île d'Orléans. Ils ont construit une «boîte à stratégies» pour comprendre comment écrire un texte en histoire. Ils ont fait explorer l'histoire de l'industrialisation, de la syndicalisation, de la vie quotidienne entre 1820 et 1905 par une visite du cimetière anglican du Vieux Hull.

En fait, les étudiants de Mme Demers ont tellement embarqué dans l’aventure que certains ont accepté de mettre leur matériel à la disposition des enseignants qui consultent l’Infobourg. Les trois premiers travaux sont présentés ici. Chaque projet contient une application TIC.

1-Schématiser un phénomène spatial de Katleen Roberge
Pour permettre aux élèves d’« interpréter le changement dans une société et sur son territoire », elle propose aux enseignants de faire disparaître des objets dans la salle de classe puis de chercher des explications logiques avec les élèves en reconstituant un schéma de la classe. Les élèves seront ensuite amenés à refaire le même exercice de schématisation pour expliquer l’évolution de la fonte de la calotte glaciaire.

Voici son document en format Word.

2-Lire le territoire à travers les cartes de Patrice Osborne
En lien avec la compétence « Lire l’organisation d’une société sur son territoire », l’activité amène les élèves à s’orienter comme le faisaient les explorateurs au temps de Champlain en Nouvelle-France. Pour ce faire, ils auront à comprendre tout d’abord les points cardinaux (par le biais d’une expérience de cartographie) afin de construire par eux-mêmes une boussole.

Consultez son document en format Word.

3-Lire les cartes de base de Paul Jireada
Cette mise en situation présente un outil géograph"

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mardi 7 avril 2009

Le wiki dans l’enseignement - TIC et éducation au Canada : l’Infobourg

Message relayé du site "L'Infobourg" . Vous trouverez l'article original en cliquant sur ce lien
Par Martine Rioux, APP

Montréal – Bien que le blogue ait de plus en plus la cote auprès des enseignants pour inciter leurs élèves à produire du contenu pour le Web, le wiki, cette plateforme de collaboration commune, est loin d’être dépassé. C’est du moins ce que croit Renée-Marie Fountain, professeur en enseignement des technosciences à l’Université Laval.

Mme Fountain adore le concept de wiki « parce qu’il laisse toute la place à ce qui est vraiment important : le texte ». Selon elle, le texte est en péril sur le Web, puisque de plus en plus de sites misent sur l’utilisation d’images et de vidéos.

En parallèle, elle précise que le wiki, contrairement à d’autres outils de publication en ligne, conserve un historique de toutes les modifications apportées, ce qui est très utile lorsque vient le moment de faire l’évaluation des étudiants.

Mme Fountain, qui enseigne à de futurs enseignants du préscolaire, du primaire et du secondaire, utilise le wiki comme outil de co-construction des savoirs depuis 2005. « L’impact est extraordinaire. Le wiki devient une plateforme de constructivisme communautaire ».

En début de session, elle invite ses étudiants à se créer un compte wiki à partir de cette page et à se constituer une page d’accueil. Les étudiants seront ensuite amenés à travailler en équipe afin de définir certains concepts en lien avec l’éducation et la technologie. Ils devront déposer leurs travaux sur cette page, ceux-ci deviennent alors visibles pour tous.

« J’étais tannée de toujours répété les concepts théoriques, session après session. Maintenant, j’implique mes étudiants dans leur apprentissage. Ce qui a été créé au cours des sessions précédentes demeurent accessibles en ligne, on ne repart pas de zéro à chaque fois, comme c’était le cas auparavant. Les étudiants ont des concepts qu’ils comprennent, ils s’en inspirent et peuvent aller plus loin dans leur réflexion ».

Selon Mme Fountain, cette façon de faire a pour effet de déboussoler les étudiants en début de sessions. « Ils sont habitués à avoir des notes de cours toutes prêtes. Ils ne sont pas habitués à ce qu’on leur donne une forme de pouvoir. »

Par contre, une fois qu’ils ont appris à maîtriser l’environnement wiki, ils saisissent vite l’opportunité qui s’offre à eux d’être vu et lu sur le Web, de participer à la création du savoir.

Certaines institutions hésitent encore à donner la possibilité aux étudiants de publier du contenu sur le Web. Mme Fountain est consciente que cela implique certains risques, néanmoins, elle ne reviendrait pas en arrière. « J’ouvre le monde à mes étudiants. »

En complément :
-Le wiki de Renée-Marie Fountain: La Forge du curriculum - Forger et expérimenter les concepts de l'éducation
-Les pages wikis des étudiants de Mme Fountain

Renée-Marie Fountain présentait une conférence dans le cadre d’une journée d’échanges à propos du Web 2.0 et de l’éducation, organisé par la Maison des technologies de formation et d’apprentissage Roland-Giguère (MATI Montréal). Le résumé de la présentation de Mme Fountain est en ligne.

Par Martine Rioux, APP"
Message relayé du site "L'Infobourg" . Vous trouverez l'article original en cliquant sur ce lien

lundi 6 avril 2009

Handicap et TICE — Educnet

Pour lire cet article vous pouvez aller sur le site Educnet

Produire, diffuser et utiliser des ressources numériques adaptées aux situations des élèves / étudiants handicapés

La scolarisation des élèves et des étudiants handicapés, une priorité ministérielle
Quatre ans après la loi de février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, Xavier Darcos a rappelé que la scolarisation des enfants handicapés constitue une priorité absolue de l'Education nationale. Le ministère a lancé une série de mesures destinées à favoriser l'accessibilité aux ressources numériques. Des ressources numériques adaptées à diverses situations de handicap ont été reconnues d'intérêt pédagogique ou ont obtenu le soutien du ministère.

Ce dossier porte principalement sur la production, la diffusion et les usages de ressources numériques adaptées aux élèves et aux étudiants handicapés. De façon plus large, il rappelle les mesures politiques mises en oeuvre pour faciliter l'accessibilité numérique au niveau national et international, et donne des exemples d'innovations technologiques au service des handicapés.

Centre de documentation de la SDTICE

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mercredi 1 avril 2009

Des cours bimodaux pour motiver les garçons - TIC et éducation au Canada : l’Infobourg

Par Martine Rioux, APP

Ottawa – En milieu minoritaire francophone, il n’est pas toujours facile de motiver les jeunes à la réussite de certains cours. Au Conseil des écoles publiques de l’Est de l’Ontario (CEPEO), la mise en place de cours bimodaux (qui se donnent en partie en salle de classe et en partie sur Internet) aura contribué à la réussite d’une douzaine de garçons.

De septembre 2007 à février 2008, douze garçons inscrits à l’École secondaire publique Gisèle-Lalonde d’Ottawa ont participé à une recherche-action menée par le CEPEO, grâce à la participation financière du ministère de l’Éducation de l’Ontario (programme"

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lundi 23 mars 2009

100 000 ordinateurs portables pour les élèves et enseignants du Maine - TIC et éducation au Canada : l’Infobourg

"enseignants du Maine
Par Martine Rioux, APP
Vous pouvez lire l'article original sur l'Infobourg
Maine – L’État du Maine va de l’avant et accroît son programme d’ordinateur portable à l’école. Après les élèves de 7e et 8e années, qui bénéficient d’un ordinateur portable depuis 2002, les élèves de la 9e à la 12e année devraient aussi recevoir un portable d’ici septembre 2009.

En fait, le Département de l’Éducation du Maine a fait savoir la semaine dernière qu’il était actuellement en négociation avec la compagnie Apple afin de procéder à la location de 100 000 ordinateurs portables pour quatre ans.

Ces ordinateurs viendraient remplacer les 37 000 portables qui sont déjà entre les mains des élèves de 7e et 8e années depuis l’année scolaire 2002-2003, de même que les 10 000 portables des enseignants et administrateurs des écoles intermédiaires et secondaires de l’État. De plus, 53 000 portables seraient remis aux élèves de la 9e à la 12e année.

Ainsi, tous les élèves des 120 écoles secondaires (high school) et des 241 écoles intermédiaires (middle school) obtiendraient un nouveau portable. La commissaire à l’Éducation, Susan Gendron, estime que le coût à débourser pour le Département sera d’environ 242$ par année par ordinateur. L’entente avec Apple est estimé à 25 millions $ par année.

Le gouverneur du Maine, John Baldacci, avait déjà affirmé que l’expansion du programme faisait partie de ses priorités. Malgré les coupures budgétaires auxquelles il doit faire face, il dit avoir choisi d’investir massivement dans les ordinateurs portables à l’école parce qu’il juge que l’ordinateur est un outil essentiel de l’école du 21e siècle.

L’État du Maine avait été pionnier en mettant en place le premier programme « un ordinateur par élève » aux Etats-Unis en 2002. Baptisé Maine Learning Technology Initiative, l’initiative a depuis fait ses preuves.

En novembre 2007, l’Infobourg vous rapportait les résultats d’une étude réalisée par l’University of Southern Maine qui confirmait des améliorations dans les habiletés d’écriture des élèves de 7e et 8e année depuis l’arrivée des ordinateurs portables en classe.

D’autres études sont en cours, dont une sur l’apprentissage de l’algèbre par le biais de cours en ligne.

Au-delà des résultats scolaires des élèves et des avantages que l’initiative peut apporter dans la dynamique scolaire, le gouverneur Baldacci la considère comme un puissant levier pour toutes les familles du Maine. Les élèves peuvent amener leur ordinateur à la maison, ce qui permet à tous les membres de la famille de l’utiliser et de naviguer sur Internet en soirée et les fins de semaine."

jeudi 19 mars 2009

Savoir pour pouvoir - L. Jacques Ménard incite les Québécois à lancer un chantier national pour contrer le décrochage scolaire au Québec

"MONTREAL, le 17 mars /CNW/ - 'A l'âge de 20 ans, 31 % des jeunes Québécois n'ont toujours pas obtenu un diplôme d'études secondaires où l'équivalent', a déploré aujourd'hui L. Jacques Ménard, président du Groupe d'action sur la persévérance et la réussite scolaires et président de BMO Groupe financier, Québec. 'Devant pareille situation, nous n'avons d'autres choix que de lancer un chantier national engageant toute la société québécoise pour contrer le décrochage scolaire', a ajouté M. Ménard. L. Jacques Ménard et le Groupe d'action qui réunit près d'une trentaine de membres croient qu'il est possible de faire passer, d'ici 10 ans, le taux de diplomation, à l'âge de 20 ans, de 69 pour cent, son niveau actuel, à plus de 80 pour cent. 'Pour y arriver, il va falloir absolument que le soutien à la persévérance et à la réussite scolaires devienne l'affaire de toute la société et non seulement des écoles et du ministère de l'Education', a déclaré le président du Groupe d'action. 'Il faut que chaque initiative lancée dans chaque région, dans chaque quartier, dans chaque milieu où cela s'impose, contribue au succès des élèves et exerce suffisamment de pression sur le gouvernement afin que celui-ci, à l'instar du gouvernement ontarien, se lance vraiment dans la lutte au décrochage avec tous les moyens que cela suppose', a ajouté M. Ménard. 'Dans toutes les initiatives qui ont connu du succès dans le domaine de la persévérance et de la réussite scolaires, on retrouve un certain nombre de constances, à savoir un leader fort et prêt à s'engager dans cette action, l'engagement de la communauté, l'établissement d'une relation de confiance entre le jeune et la ou les personnes qui l'encadrent et une excellente coordination entre les intervenants des différents milieux', a déclaré Michel Perron, fondateur du Conseil régional de prévention de l'abandon scolaire au Saguenay - Lac-St-Jean (CREPAS) et chargé de projet de l'organisme, de 1996 à 2003. Le CREPAS a contribué à accroître sensiblement le taux de diplomation dans cette région. La firme McKinsey a prêté gracieusement son concours afin d'aider le Groupe d'action à concevoir un plan d'intervention qui pourra contribuer au succès de la lutte au décrochage scolaire, avec les ajustements requis pour répondre aux spécificités de chaque région, école, quartier ou village. 'Nous avons étudié les modèles qui ont obtenu du succès ici et à l'étranger et nous avons tiré les leçons qui s'imposent, avec l'aide des meilleurs experts québécois dans le domaine', a précis"

lire la suite de ce communiqué sur CNW

mardi 3 mars 2009

Profweb 2.0 : Le tableau blanc interactif, un outil qui se prête à bien des applications pédagogiques

"Elles ont en commun l’enseignement des mathématiques ainsi que leur grand intérêt pour les technologies. Bien que chacune enseigne dans un programme différent, Marie Claude en Sciences de la nature et Francine en Sciences humaines, elles ont une approche pédagogique semblable que nous présentons dans ce récit.

Qu'est-ce qui vous a amenées à intégrer les TIC?

En plus de notre grand intérêt personnel pour les technologies, l’arrivée d’étudiants qui demandent d’être en présence d’activités signifiantes et dynamiques nous a amenées à intégrer graduellement certains logiciels spécifiques dans les laboratoires, puis dans les cours. Cette intégration a été facilitée par notre organisation qui met à notre disposition des classes branchées ainsi que des outils et des logiciels performants.

Pouvez-vous résumer l’intégration pédagogique des TIC dans votre pratique?

Il nous semble essentiel de créer un climat d’apprentissage dynamique dans nos cours et d’habiliter nos étudiants à utiliser les technologies dans le cadre de leurs activités quotidiennes:

* écrire des rapports avec Word;
* éditer des équations avec MathType;
* faire du calcul symbolique avec Maple;
* utiliser les diverses fonctions d’Excel et traiter des données statistiques avec Statview.

Dans ce cadre, il nous fallait un environnement d’apprentissage en ligne. DECclic est apparu la solution idéale pour :

* gérer les équipes et encadrer leurs travaux à l’aide du forum; en lisant l’ordre du jour et le compte-rendu déposés, il est facile de suivre l’évolution des travaux et d’intervenir au besoin;1
* effectuer une correction formative;
* créer des espaces de clavardage;
* déposer de la documentation pertinente (textes relatifs au cours, recherches effectuées, procédure de rédaction du rapport, etc.);
* communiquer avec les étudiants.

Depuis trois ans, notre pratique s’est modifiée en classe avec l’avènement des tableaux blancs interactifs. Quelle merveille de pouvoir projeter le contenu de notre écran d’ordinateur, mais surtout de pouvoir surligner, encercler, ajouter de l’information en lien avec ce qui est présenté! Pour une enseignante, c’est fantastique, mais quand on voit les étudiants travailler directement à l’écran, c’est vraiment génial."

suite sur Profweb

Écrans de veille en éducation » Archives du blog » Usages des TIC et pédagogie

"Par Annie Feyfant ~ Mercredi 11 février 2009. Catégorie : Vue sur les TICE.

Approches pédagogiques et usages des TIC
Alain Chaptal a publié plusieurs articles comparant l’usage des TIC en France et aux Etats-Unis. A partir d’analyses de pratiques, il note que l’accès accru aux TIC ne se traduit pas en terme d’usages et que les réactions face à cet écart peuvent être diverses : on accuse les enseignants de conservatisme ; on tente de prouver scientifiquement l’efficacité des TIC ; on évoque un inévitable changement de l’école ; on s’enthousiasme pour les avancées présentes. Le modèle pédagogique susceptible d’accompagner un changement de l’école, le plus évoqué aux Etats-Unis est le modèle constructiviste (Chaptal, 2003). En France, on évoque la pédagogie active (Tremblay, Torris, 2004). M. Linard, citée par A. Chaptal, résume le point de vue dominant quant aux relations entre TIC et pédagogie : « le modèle behavioriste est dépassé, le modèle cognitiviste en voie de dépassement et le constructivisme non encore épuisé »
La lecture du dernier ouvrage de Marcel Lebrun « Théories et méthodes pédagogiques pour enseigner et apprendre: Quelle place pour les TIC dans l’éducation? »(2007), et différents articles de Robert Bibeau (2007) permettent de contextualiser cette affirmation."

lire la suite de cet article

Écrans de veille en éducation » Archives du blog » Pascal Bouchard lance un site de débat sur l’éducation

"Par Olivier Rey ~ Mardi 3 mars 2009. Catégorie : Ressources utiles.

Journaliste et essayiste bien connu dans le monde de l’éducation, ancien chroniqueur à France Culture, ancien fondateur de l’Agence Education Formation et auteur de nombreux ouvrages, Pascal Bouchard s’est lancé dans une nouvelle aventure avec le site “ToutEduc”, créé fin 2008

ToutEduc cherche à réunir, sur des sujets d’intérêt commun, les professionnels et les militants du secteur éducatif au sens large (Education nationale, périscolaire, accès à la culture, petite enfance, éducation sous main de justice, orientation, personnels jeunesse et éducation des collectivités)."
lire la suite de cet article

lundi 2 mars 2009

Sur les traces du marché mondial de l'éducation – Février 2009

par Agnès Cavet

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À l’instar de la culture, de la santé et de la recherche scientifique, le secteur de l’éducation semble progressivement gagné par un discours et des exigences autrefois réservés aux activités industrielles et commerciales : rationalité économique, management de la performance, efficacité, rendement, retour sur investissement… Dans le même temps, de nouveaux modes de régulation des systèmes éducatifs dans les pays occidentaux et un climat général d’austérité budgétaire conduisent écoles et universités à externaliser certaines de leurs missions, à sceller des partenariats avec des entreprises ou même à faire appel à des donations privées.

Future force de travail pour l’économie mais déjà pleinement consommateurs, élèves et étudiants constituent un formidable marché potentiel qui suscite l’intérêt des nouveaux entrepreneurs. La mondialisation accentue ce processus, introduisant à grande échelle une concurrence entre les offres de formation, privées comme publiques, et, par delà, entre les États, sans cesse livrés à des comparaisons et des classements internationaux.

Si ces processus font déjà l’objet d’une abondante littérature, oscillant entre analyses théoriques, prises de position polémiques et interprétations alarmistes, nous avons opté pour une approche plus pragmatique, en axant ce dossier sur les signes observables des logiques de marché à l’œuvre dans l’éducation, en France et dans le monde.

C’est donc sur les traces du marché de l’éducation que progressera notre investigation, organisée selon deux axes d’interrogation : la privatisation de l’enseignement puis l’internationalisation des marchés.

Quelle place et quel rôle occupe aujourd’hui l’enseignement privé au sein du système éducatif, de l’école à l’université ? Quelles nouvelles relations se tissent entre le secteur public d’éducation et des partenaires privés ? Par quelles formes et sous quelles pressions s’opère l’internationalisation du marché éducatif ? La formation à distance est-elle en train d’accomplir la « révolution » du marché si souvent annoncée ? Et, finalement, dans quelle mesure les réalités observées justifient-elles les craintes récurrentes d’une « marchandisation » de l’éducation ?

À travers une revue de littérature scientifique francophone et anglophone, ce Dossier propose un point d’actualité sur ces questions.

* « Le plus vaste marché de la planète » ?
* Privatisation de l’enseignement : quelles nouvelles tendances ?
* Internationalisation des marchés et course aux classements
* Conclusion
* Bibliographie.

Avertissements au lecteur :

• la plupart des liens renvoient vers les notices correspondantes de notre base bibliographique collaborative, qui comprennent les références complètes et, le cas échéant, des accès aux articles cités (en accès libre ou en accès payant, selon les cas et selon les abonnements électroniques souscrits par votre institution) ;
• sauf indication contraire, toutes les traductions comprises dans ce Dossier ont été réalisées par la rédactrice ;
• vous pouvez faire part de vos réactions à ce Dossier, suggérer des pistes complémentaires ou demander des précisions, en laissant un commentaire sous l'article correspondant dans notre blog : « Écrans de veille en éducation ».
« Le plus vaste marché de la planète » ?

À la fin des années 1990, Glenn Jones, magnat américain de la télévision câblée, affirmait que : « l’éducation est le plus vaste marché de la planète, celui qui croît le plus vite et où les acteurs actuels ne répondent pas à la demande ». Constat réaliste, vision cynique, déclaration de guerre ? Reprise à l’envi, cette petite phrase a en tout cas fortement marqué les esprits.

Vaste, le marché l’est en effet si l’on considère le nombre toujours croissant des jeunes à éduquer : depuis 1950, l’effectif mondial est passé de 6 à 90 millions d’élèves et étudiants. Vaste, le marché l’est aussi au regard des dépenses éducatives mondiales, estimées à plus de 2 000 milliards de dollars par an (Hugon, 2003)."
Lire ou télécharger ce dossier sur le site de l'INRP

mercredi 25 février 2009

Le Web 2.0, les réseaux sociaux et l'éducation - UdeMNouvelles

Tellement important que l'U de M organise un colloque sur cette nouvelle façon d'apprendre et de faire apprendre (JMR)
"Mardi, 24 Février 2009 10:39 Calendrier
Le Web 2.0 et les réseaux sociaux sont au coeur d'une révolution de l'enseignement et de l'apprentissage. Plus que jamais, les étudiants ont accès à des environnements collaboratifs qui favorisent le partage et la co-construction des connaissances (Elgg, Ning, Wikis, blogues, etc.). Plus flexibles, les outils technologiques du Web 2.0 offrent aux apprenants un plus grand contrôle et favorisent l'émergence d'espaces d'apprentissage personnels (Facebook). Les sites comme Wikipédia, Del.icio.us, YouTube et iTune U contiennent de plus en plus de contenu et d'approches susceptibles d'enrichir l'expérience d'apprentissage des étudiants.
Les 19 et 20 mars, l'éducation sur le Web 2.0 sera à l'honneur dans les locaux de MATI Montréal (Pavillon J.-A. Bombardier, UdeM).
Le professeur Terry Anderson, de Athabaska University, présentera sa vision de comment apprendre à apprendre en groupe, en réseau et Patrick Chanezon de chez Google exposera la facette Open Social des pratiques innovantes. Plusieurs autres démarches en éducation Web 2.0 sur le campus de l'Université de Montréal, de l'enseignement au Québec et du secteur privé seront présentées lors de la conférence « Le Web 2.0 les réseaux sociaux et l'éducation ». En collaboration avec le CRIM, Sumit Chandel, ingénieur-développeur chez Google, invite les intéressés à relever les défis de l'atelier « Journée Google des codeurs » pour une programmation facile de gadgets O"
lire la suite et les informations sur ce colloque sur le site de l'U de M.

mardi 24 février 2009

Nouvelles (détails): Études supérieures - Université de Sherbrooke

Une étude universitaire sur le décrochage et la persévérance liant stress et échec . Il était temps...(JMR)3 février 2009
Isabelle Huard
Quels sont les facteurs qui permettent de prédire l'engagement et la persévérance des étudiantes et étudiants inscrits dans des parcours universitaires innovants? Une équipe du Centre d'études et de recherche en enseignement supérieur (CERES) tente de répondre à cette vaste question grâce à une subvention de trois ans du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada.
À la lumière des résultats obtenus pour les deux premières années, il appert que l'attitude face au stress et la perception de l'étudiant du contexte professionnel au sein duquel il évolue comptent parmi les facteurs de réussite."
Lire l'article complet sur le site de l'Université de Sherbrooke