OTTAWA, le 7 juill. /CNW Telbec/ - Avec l'avènement des nouvelles technologies, la tricherie se répand et évolue au sein des établissements secondaires et postsecondaires canadiens. Selon le Conseil canadien sur l'apprentissage (CCA), la situation est telle qu'enseignants et élèves ou étudiants ne s'entendent pas sur ce qui constitue, ou non, de la tricherie.
Près des trois quarts (73 %) des étudiants de première année d'un bout à l'autre du Canada admettent avoir commis au moins un acte grave de malhonnêteté scolaire pendant leurs études secondaires dans le cadre de travaux écrits, rédactions et devoirs compris. Près de 60 % admettent même avoir triché gravement dans le cadre d'examens, toujours au secondaire. Tels sont les résultats d'une enquête réalisée auprès de 20 000 étudiants issus de 11 établissements d'enseignement postsecondaire canadiens.
Ces résultats sont résumés dans le nouvel article du Carnet du savoir du CCA, intitulé "Mensonge et tricherie : prendre en main la croissance de la malhonnêteté scolaire". Cet article dresse un portrait de la situation actuelle en matière de malhonnêteté scolaire tout en proposant des stratégies pour contrer celle-ci.
"Au cours de la dernière décennie, la généralisation de l'usage d'Internet et la multiplication des outils électroniques et informatiques ont entraîné une véritable explosion de la tricherie, souligne M. Paul Cappon, le président-directeur général du CCA. Cette publication met en lumière la nécessité, pour les enseignants, les parents et les élèves et étudiants, de collaborer pour trouver une solution à ce qui est devenu un problème grave et répandu."
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