Pierre Bergeron |
Aujourd'hui, les enfants de la réforme scolaire québécoise entrent au Cégep de l'Outaouais. L'arrivée de cette nouvelle cohorte s'accompagne d'appréhension et d'inquiétude de la part de ceux qui devront leur enseigner, car ils se demandent bien à qui ils auront affaire et comment ils devront ajuster leur enseignement. Poliment, on affirme que cette nouvelle clientèle ne sera pas moins bien préparée, mais préparée différemment.
Des ajustements s'imposeront, mais sans garantie de résultat. Dans deux ou trois ans, cette cohorte arrivera à l'université où le choc des générations risque d'être encore plus difficile. En effet, le renouveau pédagogique s'est arrêté aux portes des cégeps et ce n'est pas parce que les enfants de la réforme sont plus compétents qu'ils posséderont les connaissances nécessaires pour réussir au postsecondaire. Compétences versus connaissances ? Est-ce vraiment la question ? Comment les élèves ayant acquis des compétences pourront alors s'ajuster à un autre régime éducatif essentiellement axé sur l'acquisition de connaissances ? Là est la question ?
Et, comme pour jeter encore plus (lire la suite )
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