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mardi 15 avril 2008

Canoë - Techno-Sciences - Cerveaux recherchés

Industrie du jeu vidéo au Québec

Cerveaux recherchés

Canoë
Vidéoreporter - Marie-Claude Forest
07/04/2008 07h56 - Mise à jour 07/04/2008 08h11

Industrie du jeu vidéo au Québec - Cerveaux recherchés

Canoë

Depuis quelques années, l’industrie des jeux vidéo connaît une croissance constante: c'est l’industrie du divertissement la plus dynamique, devançant celle du cinéma.

En ce moment, les 70 entreprises de cette industrie au Québec emploient plus de 3500 personnes. Un chiffre qui tend à augmenter quotidiennement et cette croissance n’est pas que momentanée.

D’ailleurs, on prédit que c’est au cours des quatre prochaines années que l’industrie du jeu vidéo connaîtra sa plus forte croissance, avec un taux annuel de plus de 7%.

Selon de récentes études, l’industrie atteindra 55 milliards US de revenus en 2009.

Une telle explosion demande un bassin de main-d’œuvre qualifiée. La pénurie d'employés qualifiés est un des grands enjeux auxquels l’industrie doit faire face.

Main-d’œuvre recherchée

Les entreprises du Québec s’arrachent les jeunes qui sortent des différentes écoles de formation.

«Notre industrie est toujours en pénurie de main-d’œuvre. On s'attaque directement à ce problème. On parle aux jeunes. On parle aux écoles et on essaie d’attirer le plus de jeunes possible», explique Virginie Faucher, porte-parole de Beenox, une filiale d’Activision basée à Québec qui compte 160 employés.

Beenox estime créer, d’ici 2009, 150 nouveaux emplois, qui viendraient doubler ses effectifs.

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Le phénomène est le même un peu partout. Que ce soit chez Ubisoft ou Humagade, on recherche une main-d’œuvre de qualité.

«Tous les étudiants qui sortent (des écoles) ont une job automatique», assure Louis Leclerc, chargé de projet de la journée Ma carrière en jeux.

Cette journée permet aux différents acteurs de cette industrie de se rencontrer et de faire connaissance avec la relève: rencontrer les concepteurs, animateurs, illustrateurs de demain!

Québec: pôle créatif

Le Québec est reconnu mondialement comme un pôle d’innovation et de création.

«Chez Ubisoft, on est venu au Québec parce que c’était un pôle de création très intéressant puis, il y avait énormément de développement au niveau technologique aussi», souligne Émile Gauthier, porte-parole d’Ubisoft à Québec.

«Nous sommes capables de faire beaucoup avec pas grand-chose. Nous trouvons des solutions qui sont plus inusitées», ajoute Michelle Carrier, enseignante au Cégep de Sainte-Foy au profil 3D et jeux vidéo.

Depuis quelques années, plusieurs multinationales du jeu vidéo se sont installées au Québec. On n'a qu’à penser à Activision et Ubisoft. Il est évident que les crédits d’impôts gouvernementaux sont bénéfiques et encouragent de telles implantations.

Pour combler cette pénurie de main-d’œuvre et surtout former des employés de qualité qui répondent aux besoins de l’industrie, les différentes entreprises du Québec travaillent étroitement avec les cégeps et universités.

Une formation qui répond aux besoins

Afin de maintenir sa réputation de pôle créatif, les cégeps et les universités doivent travailler de paire avec les différents acteurs de l’industrie et emboîter le pas!

L’Université Laval offrira aux étudiants un programme de 90 crédits dès septembre 2008. Le premier programme du genre au Québec qui permettra aux élèves de poursuivre leurs études au doctorat dans un milieu où la spécialisation deviendra un atout majeur.

«L’industrie est assez mature aujourd’hui si on veut développer au niveau universitaire même si on veut pousser jusqu’au doctorat. La demande est très forte pour des créateurs, des spécialistes qui connaissent bien l’ensemble des problématiques de l’animation», conclut François Giard, professeur en art et science de l’animation à l’Université Laval.

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