mardi 3 juin 2008 par Frédéric Rabat Format imprimable
Mis à jour le : 5/06/2008
Navigation rapide
Quelles notions info-documentaires envisager ?
Dans un premier temps il me fallait répertorier les caractéristiques de l’objet d’étude, construire le concept « Google » et ses attributs.
Une définition
Partons de la définition de « moteur de recherche » que propose Pascal Duplessis dans son Petit dictionnaire des concepts info-documentaires. Disponible sur le site de Savoirs Cdi.
« Serveur spécialisé permettant l’accès sur le Web à des ressources, à partir de requêtes constituées de mots-clés ou de texte libre et selon différents paramètres. Ce type d’outil de recherche en ligne explore automatiquement et périodiquement les pages web (et non les sites) et les copie sur des serveurs dédiés. A partir de ceux-ci, des logiciels, appelés spiders ou crawlers, procèdent à une indexation sur tous les mots de la page. Ils constituent ainsi un index qui contient des liens vers les pages web répertoriées.
(...) Suite à la requête d’un utilisateur, un logiciel crée alors une page de résultats constituée de la recension de toutes les pages web répondant aux critères de cette requête. Chaque résultat présente le lien vers la page sélectionnée et l’assortit d’extraits situant les mots-clés de la requête dans le contexte de la page ciblée. A ce stade, les moteurs réagissent à nouveau de manières différentes, à partir notamment de la stratégie de présentation des résultats que proposent leurs concepteurs.
(...) Cet ordre d’apparition sur la page de résultats se révèle crucial pour certaines entreprises et secteurs influents (économie, politique, idéologie) et provoque des stratégies de placement plus ou moins répréhensibles (Voir Positionnement payant). Une typologie sommaire des moteurs d’ordonnancement des résultats fait apparaître deux principaux modes de présentation, l’un opérant au moyen d’un indice de popularité, le second par catégorisation des résultats. »
À partir de cette définition je suggère d’établir une liste de notions qui constitueront le noyau de notre projet d’apprentissage. Je propose une segmentation inspirée des trois étapes du traitement de la requête : la collecte de pages, l’indexation, le référencement/positionnement. Ce découpage correspond d’ailleurs aux étapes répertoriées par Marie-Laure Malingre et Alexandre Serres. La collecte des données et la constitution des index sur le site de l’Urfist de Rennes.
On lira également avec grand profit la description d’un stage récent de l’Urfist de Rennes (28 avril 2008), animé par Alexandre Serres et Marie-Laure Malingre, intitulé : « Moteurs de recherche : sortir de Google ». Le support du stage (en .ppt) est très complet.
A partir de cet examen préliminaire j’en déduis que les notions à aborder peuvent se décliner en : page web, serveur de données, formulaire de recherche, mots-clés, chaînes de caractères, recherche en texte intégral, « spider » (robot de collecte), robot d’indexation, calcul de densité, indice de popularité, classement des résultats, positionnement automatique, positionnement payant, économie des moteurs de recherche.
Le dispositif pédagogique
Il restait à imaginer un dispositif capable d’intégrer toutes ces dimensions tout en éveillant la curiosité des élèves (et exercer leur sens critique). Je m’orientais vers une séquence de deux heures en classe de seconde (demi-classe) et commençais l’expérimentation dés le début de l’année.
Les premières séances présentaient le modèle suivant : une progression partant d’un questionnement guidé (« maïeutique ») fait de constats et d’hypothèses destinés à progresser dans la compréhension de l’outil.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire